🥎 Suis Je Ce Que J Ai Conscience D Être Corrigé

Sujet: Dissertation: Suis je ce que j'ai conscience d’être? Répondre. Nouveau sujet Liste des sujets. Actualiser. 1 [Mythique] MP. 02 janvier 2017 à 14:43:52. Bonjour, j'ai une dissertation

Descartes considérait la conscience comme une chose certaine et indubitable » Méditations métaphysiques, en lui conférant un rôle primordial dans la définition du je ». Mais on peut s’interroger sur la place réelle de la conscience. Ai-je une conscience ou suis-je une conscience ? Pour répondre à cette question, il faudrait tout d’abord expliquer la différence entre le verbe être » et le verbe avoir ». Il est clair que avoir » interroge sur une propriété, une caractéristique. Il est donc le lien entre le sujet et l’objet. Par contre, le verbe être » interroge directement sur le sujet, sur son essence, sa définition. Mais pour définir ce sujet, il est possible de donner la liste parfois infinie de ses caractéristiques. Ainsi, la différence entre être » et avoir » est parfois infime, notamment pour une chose aux caractéristiques si nombreuses que je ». D’autre part, que veut dire le mot conscience » du problème ? Conscience » ne signifie pas conscience de soi » ni bonne ou mauvaise conscience », mais doit être compris dans son sens le plus vaste possible, c’est à dire ensemble des pensées ». Ainsi, pour éviter toute ambiguïté linguistique, on peut reformuler la question Ai-je une conscience ou suis-je une conscience ? » par Est-ce que la conscience est une de mes propriétés ou est-elle l’ensemble de mes propriétés, c’est à dire ce que je suis ? auquel cas l’essence de ma conscience serait l’essence du je » » Descartes, en utilisant son cogito », affirme que je suis une chose qui pense, c’est à dire que je suis une conscience. C’est ce que nous verrons dans une première partie, en précisant les limites évidentes de cette théorie. Puis nous analyserons le point de vue de philosophes plus contemporains, tels Kant ou Freud, qui apporteront des nuances, voire des corrections révolutionnaires, à la thèse de Descartes. Dans une troisième partie, nous verrons quel point de vue on pourrait adopter aujourd’hui, un siècle après la découverte de l’inconscient. I. Je suis une conscience Dans Le Discours de la méthode, Descartes s’interroge sur le fait que nos sens peuvent nous induire en erreur. En effet, nous sommes parfois victimes d’illusions d’optique, de problèmes de vision qui nous donnent une idée fausse du monde qui nous entoure. Si certaines choses que nous voyons n’existent pas, qu’est ce qui est réellement vrai, absolument certain ? Pour répondre à cette question, Descartes va utilise Accédez à la suite de ce contenu Accèdez aux contenus premium de 20aubac gratuitement en proposant votre propre corrigé, ou en obtenant un accès payant. Dela conscience mémorielle des actes résulte donc la responsabilité morale : je suis responsable de ce que j'ai fait il y a trente ans, et je ne peux invoquer l'argument qui consiste à dire : « Je ne suis plus le même?! » En effet, affirmer ne pas être responsable de ses actes reviendrait à nier sa propre humanité. Exercice n°3 Dernière mise à jour 07/06/2021 • Proposé par Carole Bline professeur Ce corrigé est disponible sur un site externe à 20aubac. En cas de problème d'accès à la page originale, vous pouvez accéder aux copies enregistrées. Consultez ce corrigé Copie Copie format PDF ILe choix comme fondement de la liberté. - Le choix est la capacité d’échapper au poids des déterminismes et des lois de causalité. C’est cette liberté que Descartes qualifie de liberté d’indifférence et qu’il considère à juste titre comme le fondement de la liberté.

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Ceque j'ai conscience d'être spontanément, à savoir un corps et une âme subtile, je ne le suis pas vraiment ; philosopher est nécessaire pour passer de l'évidence naïve et trompeuse de ce que j'imagine être à l'évidence philosophique de ce que je suis réellement. Ce que j'ai conscience d'être, après avoir douté, à savoir "une
Le thème principal du sujet est la conscience, qui vient des mots latin "cum-scire" qui signifient "savoir avec". C'est une relation intériorisée sensation, intuition, pensée... immédiate qu'un être est capable d'établir avec le monde ou lui-même. Il existe différentes formes de conscience. La conscience morale, c'est la capacité mentale à porter des jugements de valeur bien/mal,juste/injuste, avoir bonne ou mauvaise conscience,... La conscience psychologique, c'est la conscience qui traduit des états de fait perdre, prendre conscience de quelque chose. Et la conscience de soi, la forme la plus complexe et la plus élaborée, c'est l'appréhension que l'on a, de ce que l'on est. Ce sujet mentionne aussi la notion de "je" et de "l'être". En français le je est un pronom personnel sujet qui renvoie à une seule personne, soi-même. Le je est le sujet qui se dit et qui se pense comme conscience de lui-même et en même temps comme le substrat de toutes ses pensées et de toutes ses actions. Ici le "suis-je" renvoie donc à mon existence à moi. La notion d'être quant à elle représente la totalité de ce qui peut exister ou être représenté, ici il renvoie à mon existence. Mais la notion de conscience porte aussi vers deux directions, le monde extérieur à soi et le monde intérieur à soi. On distingue la conscience immédiate, c'est la relation que l'on a avec le monde ce qui nous entoure et la conscience réfléchie qui consiste à se saisir comme sujet pensant, c'est l'introspection, la faculté de rentrer à l'intérieur de soi pour apprendre à se connaître. Aussi le problème se pose-t-il de savoir si "je suis ce que j'ai conscience d’être", c'est-à-dire si la conscience de soi est une connaissance de soi? Il est donc légitime de se demander comment peut-on mieux se connaître et qui peut nous y aider. Ce sujet nous invite aussi à nous demander comment peut-on ne pas être ce que l'on a conscience d'être et comment peut-on être ce que l'on n’a pas conscience d'être ? I. Nous avons conscience de ce que nous sommes, en tant qu'hommes La conscience de soi est la faculté de se connaître, elle est aussi la conscience d'exister, de se sentir vivant. Cette expérience de la conscience de soi est banale puisque nous la faisons tous les matins au réveil lorsque l'on se regarde dans un miroir. Je suis ce que j'ai conscience d'être parce que je suis capable de me reconnaître en me voyant, quand on me décrit, parce que l’existence fait partie intégrante de la notion d'être. J'ai conscience d’être allergique au pollen, ces allergies font partie de moi, je suis ce que j'ai conscience d'être. De plus cette notion de conscience de soi est fondamentale puisqu'elle permet de marquer ce qui distingue l'homme de l'animal, puisque l'homme qui sait qu'il est un animal cesse de l'être d'après Hegel. La conscience de soi se manifeste de différente manière chez l'homme via le langage dire "c'est moi, je", la perception se reconnaître, la pensée se souvenir, s'imaginer, se projeter dans l'avenir. Un autre exemple, les secrets font partie de l'humanité, et pourtant on est souvent seul à en avoir conscience, ils font partie de nous. Pascal dans une de ses Pensées soulignait le privilège qu'a tout homme d'être conscient de ce qu'il est il parle d'un homme qui ne serait qu'un roseau dans l'univers qui quand bien même serait tué, serait toujours supérieur à l'univers, car ayant conscience qu'il meurt; alors que l'univers lui n'a conscience de rien. Lorsque je me demande qui je suis ou ce que je suis je peux me décrire, parler de moi mes goûts, ma condition,... j'ai donc conscience de ce que je vis, de ce que je pense ou fais, parce que je me connais. Or, si je me connais, j'ai conscience d'être moi puisque se connaître c'est avoir conscience de soi. De plus, si la conscience c'est aussi l’introspection qu’elle porte donc sur moi, sur mon esprit, sur ce que je pense, Descartes dira même "je pense donc je suis" si je réfléchis sur ma pensée c'est qu'elle existe, elle est donc le signe de mon existence. On peut aussi avoir bonne ou mauvaise conscience, par exemple regretter d'avoir tué, causé un accident, brisé un objet ou une amitié. J'ai conscience d'avoir mal agis, je reconnais ma faute, mais c'est bien moi qui l'ai causé et qui serai puni, j'ai donc conscience d'être ce que je suis. C'est avec la vie, le temps qui passe, nos expériences que l'on peut aussi avoir mieux conscience de soi, mieux se connaître. II. Mais seuls nous pouvons difficilement avoir conscience de soi Mais cette conscience morale reflète-t-elle vraiment mon moi, n'est-elle pas dictée par les mœurs, les valeurs, les normes de la société ? J'ai donc été influencé par mon entourage par ma société, je ne suis donc pas totalement moi, je suis un peu ce que l'on a fait de moi à travers mon éducation, mon enfance, etc. De plus, le regard des autres famille, amis, passants, etc. peut me permettre de mieux me connaître. En se comparant aux autres, en se fiant à ce que les autres pensent de nous, on peut apprendre à se connaître. Ce sont les autres qui me font remarquer que je suis égoïste, jaloux, vulgaire, narcissique, généreux, gentil, etc. Je peux affirmer tel que je suis si les autres me reconnaissent comme tel, car ils peuvent avoir une vision plus objective que la mienne, ils peuvent prendre plus de recul par rapport à moi et donc ils peuvent m'aider à mieux me connaître. Mais ce qu'ils peuvent dire sur nous peut aussi imposer un mode de vie, ce que l'on pense des autres peut aussi les influencer. La conscience de soi doit quelque chose à la présence des autres et à leur influence. De plus, si la conscience peut m'apprendre quoi que ce soit sur moi, peut-elle aussi me cacher des choses ? Pour mieux se connaître et donc mieux se comprendre pourquoi ne pas faire appel à un psychologue ou un psychiatre pour explorer notre inconscient ou notre subconscient , peut-être peuvent-ils nous aider à dénicher les conflits intérieurs, les traumatismes, les refoulements ? Par exemple une personne qui en déteste une autre et qui ne peut pas la supporter, peut-être est-ce que cela vient d'un sentiment de jalousie ou d'admiration ? On peut ainsi mieux se comprendre et donc mieux se connaître et par conséquent avoir une meilleure conscience de soi. III. Surtout, notre conscience peut être altérée Comment comprendre la conscience de soi si l'on ne comprend pas que l'on puisse ne pas être soi-même, ne pas avoir conscience de soi ? En effet, il existe des maladies accidentelles, etc. comme l'amnésie qui font que des gens peuvent perdre la mémoire, ne plus avoir de passé et par conséquent ne plus savoir qui ils sont ou ce qu'ils sont. Une personne qui se réveille un matin après un choc ou un traumatisme violent et qui se dit "qui suis-je ?" cette personne peut-elle avoir une conscience de soi si elle ne se souvient de rien et ne se reconnaît pas dans un miroir, elle ne peut donc pas avoir conscience d'être ce qu'elle est ? On n'a pas non plus conscience de soi lorsque l'on perd conscience s'évanouir, etc. ou que l'on est dans le coma, quand on dort ou que l'on est somnambule et bien sûr lorsque l'on est mort. De même lorsque l'on est sous l'emprise de l'alcool ou d'une quelconque drogue, notre conscience est altérée. De plus, chaque jour on effectue des gestes inconsciemment les réflexes, les pulsions on a pas conscience que l'on digère, que l'on respire, que nos pupilles se dilatent, et pourtant cela fait partie de nous. Je n'en ai pas conscience, mais je le sais. Je n'ai pas conscience d'être un ensemble d'organes, un amas de cellules, je le sais c'est tout et pourtant c'est ce que je suis. Mais je peux aussi ne pas être exactement tel que je m'apparais à travers ma conscience, il arrive souvent que ce que nous nous imaginons être diffère de ce que nous sommes réellement et qu’ainsi nous fassions erreur sur ce que nous sommes. Il est donc possible de se croire, de se concevoir comme généreux et aidant son prochain, mais tout en ne donnant pas d'argent à ceux qui en ont besoin. Ainsi peut-on se croire et se concevoir inutile, nul en tout, et se découvrir un talent pour faire rire les autres, ou encore se croire égoïste et aider et partager quelque chose avec quelqu'un. Conclusion Pour conclure, on peut dire que la conscience de soi n'est ni innée on ne l'acquiert qu'à partir d'un certain âge ni acquise définitivement. En effet, bien que je me connaisse, que je sois capable de me reconnaître sur une photo, il est possible que le monde extérieur puisse influer sur ma personne, sur la conscience que j'ai de moi. Il est possible qu'il m'aide à mieux me connaître et à mieux me comprendre et que je ne sois peut-être pas le mieux placé pour savoir qui je suis, même s'il existe des choses dont je suis le seul à avoir conscience. Il m'est aussi possible de ne plus avoir conscience de moi, de ne plus être capable, d'être incapable d'avoir conscience de ce que je suis. Mais en prenant conscience de ce que je suis ou de ce que je ne suis pas je peux mieux me connaître, mieux me comprendre et donc avoir mieux conscience de moi. Donc pour finir, je suis ce que j'ai conscience d'être et le monde extérieur comme d'autres facteurs m'aident à avoir une meilleure conscience de moi. Pour ouvrir le débat, d'après les hommes, les animaux n'ont pas conscience d'eux, mais on peut se demander si les progrès actuels en robotique par exemple, si les créations humaines seront capables de penser par elles-mêmes et avoir conscience d'elles-mêmes ; mais peut-être que l'évolution va permettre à d'autres espèces d'avoir l'opportunité de penser et d'avoir conscience d'elles-mêmes.
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You Might Be Interested In Je suis et j’ai conscience d’être la certitude d’exister m’est donnée par la conscience. → Référence Hegel et sa double existence » non seulement on existe mais on se voit exister dans une sorte de dédoublement de soi rendu possible par le miroir qu’est la conscience. Introduction L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant…Quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus grand que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui; l’univers n’en sait rien , déclarait Pascal dans une célèbre Pensée. Ce faisant il soulignait le privilège qu’a tout homme d’être conscient de ce qu’il est. Un tel privilège est-il pour autant acquis avec la condition humaine l’expérience ne m’apprend -elle pas que, tout humain que je sois, il arrive bien souvent que ce que je m’imagine être diffère de ce que je suis réellement, et que je fasse donc erreur sur ce que je suis. Aussi le problème se pose-t-il de savoir si je suis ce que j’ai conscience d’être. Pour le savoir un examen attentif de la question nous amènera à interroger l’apport de la conscience à la connaissance de soi en distinguant soigneusement le pouvoir de connaissance de la conscience réfléchie de celui, peu fiable, de la conscience immédiate. Partie 1 Problématisation de la questiona Analyse du libellé du sujet– Structure A ?=? B. ?=? SUIS »Y a-t-il conformité entre… . B = Ce que JE ai conscience d’êtrele contenu de la conscience de soi… . A = Je…et son objet? => La question porte sur la portée cognitive de la conscience de soi il s’agit de savoir si la conscience de soi est susceptible de m’apprendre ce que je suis, quelle est mon essence – La conscience de soi étant l’appréhension que l’on a de ce que l’on est, la question est de savoir si ce savoir », introspectif, est véridique, s’il rend bien compte de ce sur quoi il porte, et donc s’il est une bonne voie d’accès à la connaissance de Mise en évidence des principaux si la conscience de soi rend bien compte de ce que l’on est, suppose que l’on sous-entende 1 que la conscience de soi est en quelque façon, même si elle l’est mal, faculté de connaissance de soi la conscience de soi est posée comme conscience-savoir de CE que je suis. La conscience de soi n’est-elle pas plutôt conscience d’exister plutôt que conscience claire ou non d’être tel ou tel ? 2 que JE sois qqc, et donc en quelque manière définissable, titulaire pour ainsi dire d’une essence. Y a-t-il un CE que je sois ? L’existence ne précède-t-elle pas mon essence ? 3 qu’il y ait moyen de savoir si la conscience dit vrai. Doit-on admettre une voie d’accès à la réalité autre que celle de la conscience – qui permette d’évaluer par comparaison les données de la conscience ? On peut douter qu’il soit possible de faire l’économie de la conscience pour savoir ce que l’on est… => N’y aurait-il pas lieu de distinguer entre des niveaux de conscience différents ? c Elaboration de la problématique Question-mère comment savoir si JE = CE que j’ai conscience d’être ? En me demandant 1 si la conscience m’apprend quoi que ce soit sur moi-même, et s’il y a lieu de distinguer entre des nivaux de savoir différents, plus valablement instructifs les uns que les autres Question Y a-t-il un savoir sur soi-même auquel la conscience de soi puisse prétendre?A quoi ou à qui faire appel pour répondre à cette question? A Descartes, qui a cherché, avant nous, à savoir ce qu’il pouvait savoir de ce qu’il étaitCf. Méditation 2 2 si le savoir ainsi obtenu est susceptible d’être suffisant, en tant que savoir. Ce qui amène à interroger les données de la conscience pour savoir si elle sont fidèles, si elles rendent bien compte de ce que je suis, bien càd de façon complète – sans lacunes constitutives et de façon non déformée. A qui ou à quoi faire appel?A ceux qui ont suspecté la véracité de la conscience, Spinoza, Nietzsche et Freud. Partie 2 Recherche d’une solution au Que puis-je savoir sur moi-même à l’aide de la conscience que j’ai de moi-même?Cf. Descartes 1 spontanément…pas grand chose de clair et de sûr 2 de façon réfléchie…apparemment moins mais mieux 3 ConséquenceIl y a conscience et conscience Ce que j’ai conscience d’être n’est pas aussi susceptible d’être fidèle à ce que je suis selon que je m’en tiens à ce que j’éprouve spontanément ou que j’examine mes impressions avec circonspection. B. La conscience de soi n’est-elle pas méconnaissance de soi?1 La conscience de soi ne connaît-elle pas des limites qu’elle ignore et qui génèrent ainsi des illusions ?Cf. Spinoza 2 La conscience de soi n’est-elle pas trompeuse la pensée consciente n’est elle pas le jouet d’une sorte de volonté organique dont je n’ai nulle conscience immédiate et qui me fait faire ce que je fais à mon Nietzsche 3 La conscience n’est-elle pas piégée par des forces qui la tiennent à l’écart et qui pourtant déterminent ma Freud moi pris en étau entre le ça et le sur-moi avec pour effets les actes manqués et phénomènes névrotiques. C. La méconnaissance est-elle inéluctable ?1 Issue spinoziste connaissance du troisième genre; conscience ajustée à l’Etre, par la Raison. 2 Issue Nietzschéenne philosophie du soupçon [conscience suspectée par la conscience, chemin de lucidité]. 3 Issue Freudienne désenclaver le moi, grâce à l’évocation de ce qui nous anime, voie de guérison. ConclusionLivrée à elle même, la conscience spontanée est source d’erreurs et d’illusions, dupe, manipulée et donc condamnée à la méconnaissance. Si je veux avoir chance de savoir ce que je suis, il faut élever ma conscience au niveau, supérieur, de la conscience réfléchie. Ce que Socrate déjà aidait ses interlocuteurs à faire. Ce que Descartes nous a appris à effectuer, chacun pour notre compte. Ce que réalise l’entreprise philosophique. Pascal lui-même était pleinement averti de la nécessité d’un tel passage par la philosophie, puisque, concluant sa réflexion sur le pouvoir conféré à l’homme par la conscience, il écrivait travaillons donc à bien penser ! »
Enquel sens le bonheur et le devoir seraient-ils compatibles ? Sujet 102189 A-t-on raison d'être heureux ? Sujet 102956 Accomplir tout ses désirs, est-ce une bonne règle de vie ? Sujet 102951 Agir par devoir, est-ce renoncer au bonheur ? Sujet 291 Ai-je le devoir de faire le bonheur des autres ? Sujet 103144 Alain et Sénèque : vouloir son
Je me présente comme contre la violence, pourtant, poussé par la jalousie, j’ai violemment frappé un homme hier soir. Nous avons donc l’occasion au cours de notre vie, de ne pas correspondre à l’image ou encore à la conscience que nous avons de nous même. Il est donc légitime de se demander si je suis réellement ce que j’ai conscience d’être. La conscience est la connaissance plus ou moins claire de notre existence, essence, du monde qui nous entoure. C’est un témoin, la faculté qu’a l’homme de connaître immédiatement ses états, ses actes intérieurs. Pour beaucoup, cette question met en jeu un préjugé. En effet, si l’on n’y réfléchit pas, la réponse spontanée sera de dire qu’évidemment nous sommes ce que nous avons conscience d’être. Chacun de nous se connaît, on ne peut pas en douter. Le problème est de savoir si la conscience que nous avons de nous est une véritable connaissance de nous même. Mais, si la conscience de soi peut être évidente, le passage à la connaissance de soi est-il possible ? La connaissance de soi ne demande-t-elle pas un apprentissage, des aides ? Nous verrons donc dans un premier temps qu’il est possible d’avoir une conscience de soi sans connaissance de soi. Mais, nous aboutirons dans un second temps, comment travailler à la connaissance de soi. I. Il est possible d’avoir une conscience de soi sans connaissance de soi Ne pouvons-nous pas prouver que nous avons conscience de nous même ? La conscience de soi ne commence-t-elle pas par la conscience d’exister ? Et, que pouvons-nous penser de la connaissance de soi ? a Des acquis remis en doute Pour bon nombre d’entre nous, la question pourrait sembler superflue je m’appelle X, je mesure 1m70, je suis brun aux yeux marron, de nationalité française… Comment puis-je supposer que ce qui compose mon identité et ce en quoi je crois, que je tiens pour vrai, soit faux. Descartes montrera vite que l’on peut douter de cet acquis qui semble pouvoir nous définir. En effet, ces caractéristiques relèvent de l’ouï dire, de la vue, autrement dit de notre sensibilité or, les sens sont porteur d’illusions et peuvent me tromper. Je ne peux donc pas m’autoriser à prétendre que je suis ce que j’ai conscience d’être sous prétexte que mes sens me le disent. Descartes l’a bien démontré, en soumettant toutes ses opinions à l’épreuve du doute radical, lorsqu’il voulait déterminer ce qui pouvait être tenu pour vrai. Il y a une conscience qui est la plus certaine des connaissances la conscience d’exister. Elle est indubitable, et en plus de savoir que l’on existe et d’en avoir conscience et connaissance de ce qui nous définit une chose pensante. Pourquoi est-ce une certitude ? Car la pensée est indubitable aussi, je ne peux pas douter de ma pensée car le doute est une pensée. b La conscience de soi passe-t-elle par la connaissance de soi ? Il a donc été facile de s’apercevoir de ce que j’étais, et d’en avoir conscience, je suis une chose pensante. Il est maintenant plus difficile d’avoir connaissance de soi. J’ai conscience de ce qui me caractérise au niveau collectif, de ce qui me rend égale à tout être humain la pensée, mais puis-je savoir ce qui me caractérise au niveau individuel. La chose pensante que je suis se détache du groupe parce qu’elle à une personnalité elle se traduit par des actes, des jugements… C’est à ce niveau que se pose la question de savoir si nous sommes réellement ce que nous avons conscience d’être. Je peux prétendre être facile à vivre au quotidien, être ouverte aux autres, jalouse… mais est-ce vraiment ce que je suis ? Comment puis-je m’assurer que ce que je pense de moi s’accorde avec la réalité ? Pour atteindre cette connaissance de soi, des obstacles sont à surmonter. Il faut tout d’abord que j’analyse mes actes, opinions, pensées pour tenter de savoir si ce que je fais en pratique, s’accorde avec ce que je pense moi. Ceci nécessite une véritable introspection, c’est l’analyse de soi par soi. Or, cette démarche ne garantit pas des réponses objectives je suis à la fois sujet et objet de la discussion, observateur et observé. Je suis donc vouée aux erreurs car partiale et intéressée par les réponses que je dois dégager de cette analyse. Mon observation sera trop subjective pour affirmer que la connaissance que j’ai de moi coïncide avec la réalité car comme le dit Auguste Comte, on ne peut pas en même temps regarder par la fenêtre et se voir passer dans la rue ». Une autre difficulté s’ajoute, la conscience peut nous tromper car la pensée peut être source d’illusions je prends conscience de ce que je désire tenir pour vrai. De plus, l’existence de l’inconscience bloque une partie de la recherche de la connaissance de soi. Ce qui est indifférent au regard de ma conscience est refoulé dans l’inconscience. Il y a donc une multitude de perceptions de nous même qui ne se transforment pas en aperceptions des éléments constitutifs de nous même sont donc comme oubliés, et je n’en ai pas conscience. Je peux donc avoir conscience, et sans erreur, de ce que je suis réellement en tant qu’homme, une chose pensante. Toutefois, il est plus difficile de prouver que ce qui me caractérise en tant que personne, au sens individuel correspond avec la conscience que j’en ai. Je prends donc partiellement conscience de ce que je suis. Comment puis-je m’aider à parvenir à la connaissance de moi malgré les obstacles ? II. Nous pouvons être ce que nous avons conscience d'être, par autrui et par l'introspection La connaissance de soi n’est pas innée, elle s’acquiert. Il faut donc prendre conscience de la méconnaissance de soi pour commencer à acquérir une connaissance de soi moins partielle. Mais, cela n’est pas suffisant, d’autres moyens me permettent d’y parvenir. a L’aide d’autrui Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même » disait Sartre. En effet, j’ai besoin des autres et de leurs jugements pour me percevoir d’un autre point de vue, celui-ci étant cette fois-ci extérieure à moi-même, donc peut-être plus objectif. Je suis cette fois-ci seulement l’objet, l’observé. Autrui peut donc m’éviter les méprises, les erreurs, les illusions sur moi-même. Par exemple, lorsqu’un ami vous fait une remarque ou une critique sur vous, il vous arrive de vous vexer. Pourquoi ? Sûrement parce que vous ne vous étiez pas rendu compte de ce qu’il a souligné, vous vous en étiez fait une autre idée. Autrui est un témoin de soi-même mais, tout comme je ne me suffis pas à moi-même pour me reconnaître, autrui n’est pas non plus suffisant. Il est donc nécessaire de mettre en parallèle les deux points de vue, le mien le jugement interne et celui des autres le jugement externe. Cette addition nous permet une meilleure approche de soi-même. b L’introspection Le retour sur ses actes, permet aussi une meilleure connaissance de soi. La conscience que j’ai de moi sera plus fidèle à la réalité si j’examine mes actes, ce que j’éprouve avec le recul, c’est-à-dire, élever la conscience spontanée à la conscience réfléchie. Il faut doubler tout acte de pensée de la pensée de cet acte, car la conscience réfléchie naît d’un décalage. Je dois donc faire une analyse de mes actes, de mes opinions avec le recul par rapport à ceux-ci. Mais, le moment propice pour une meilleure connaissance de soi possible, n’est-il pas la fin de notre vie ? Le niveau de conscience va aussi avec le temps et l’âge, il n’est pas évident de définir l’identité de quelqu’un qui change au cours du temps. On se connaît à travers ses actes, ses pensées, or on se connaît dans les situations présentes, vécues, mais on ne peut pas prévoir avec certitude ses actes futurs, ses sentiments à venir. Tout comme on ne sait pas ce que nous apprendrons de nos futures rencontres. En ce sens, plus nous sommes vieux, moins de choses à découvrir nous attendent, il y a donc moins de choses imprévues à un certain stade de la vie qui peuvent fausser la connaissance de soi. En effet, tous mes agissements, jugements, rencontres sont derrière moi. Je peux donc en faire ma synthèse et voir toutes les facettes qui me composent grâce à mon vécu. Le moi, c’est-à-dire l’addition de tous les je qui me composent et qui sont apparus au cours de ma vie il y a différent je car j’évolue, je suis différente selon les jours, les années, les humeurs sont entre mes mains pour juger de ma connaissance de moi. L’approche de moi-même se rapprochera mieux de la réalité La connaissance de soi est donc un apprentissage long et difficile qui demande des efforts. La confrontation avec autrui, la conscience réfléchie et la vieillesse sont autant de facteurs qui nous permettent de tenter de faire correspondre moi et la conscience que j’en ai sans pour autant parvenir à la réalité. Conclusion La conscience de soi est possible, s’il s’agit de se connaître en tant qu’être humain. Jai conscience d’être, d’exister, d’un moi, et je ne me trompe pas. Mais, cette conscience ne permet pas une connaissance de soi, ces deux notions étant différentes et en ce sens, je ne sais pas ce que j’ai conscience d’être. Toutefois, si je me rends compte de cette méconnaissance de soi, j’évolue déjà en direction d’une meilleure connaissance de soi. La conscience véritable de soi peut toutefois être favorisée par les relations avec autrui, avec l’âge… mais la connaissance n’est pas certaine. Extraitde la dissertation : Je suis, j'existe dans un ici et un maintenant dont je m'échappe par le mouvement même de la conscience qui est toujours déploiement d'un horizon, intentionnalité (voir Chemins de la Pensée de J. Russ, p.493. Je suis ce que je pense et je pense ce que je suis. En tant qu'homme, je suis un être pensant. Cequi est inconscient ne renvoie plus à la pensée mais au corps. Avoir conscience de ce que je suis, c'est avoir conscience que j'agis.] [La conscience que j'ai de moi est limitée, fragmentaire. Je n'ai pas conscience totalement de ce que je suis.] [La conscience de soi comme tâche et conquête pour le sujet.]
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Je suis un être conscient, pas quelqu’un que l’on peut manipuler » « J’ai pris cette décision en mon âme et conscience » « Écoute ce que te dit ta conscience » ڀ La conscience est un rapport à soi, une forme de vie psychique qui nous définit en tant qu’être humain. ڀ La conscience désigne un état de connaissance de soi et du monde, qui peut varier dans le

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