🐸 Alaïa Et Balenciaga Sculpteurs De La Forme

Àl’occasion d’un second accrochage, l’exposition parisienne « Alaïa/Balenciaga » invite les visiteurs à venir découvrir une nouvelle sélection de pièces, toutes issues des collections de la Fondation Azzedine Alaïa. Des robes, de jour comme du soir, des manteaux et des tailleurs dont les formes et les architectures unissent les deux maîtres.
Affiche de l'exposition Azzedine Alaïa et Balenciaga, sculpteurs de la forme Catalogue de la galerie des sculptures du Petit Palais Catalogue de l'exposition "Paris Romantique 1815-1848" au Petit Palais Maurice Marinot - The glass 1911-1934 Catalogue de l'exposition "Derain Balthus Giacometti" au Musée d'Art Moderne Catalogue de l'exposition "La Mode retrouvée" au Palais Galliera "Catalogue de l'exposition "Transmission/Transgression" au musée Antoine Bourdelle Catalogue de l'exposition "Dalida" au Palais Galliera Catalogue de l'exposition "Medusa" au Musée d'Art Moderne Catalogue des collections des musées de la Ville de Paris Brochure pour l'exposition "Balenciaga, l'oeuvre au noir" Brochure du Fonds Municipal d'Art Contemporain de la Ville de Paris Article de presse sur l'exposition "Balenciaga, l'oeuvre au noir" au musée Antoine Bourdelle Catalogue de l'exposition "Splendeurs et misères" au musée d'Orsay Catalogue de l'exposition "Martin Margiela" au Palais Galliera Catalogue de l'exposition "En Couleurs" au musée d'Orsay ↑Back to Top
Vousprésentez une nouvelle version de l’exposition « Alaïa et Balenciaga, sculpteurs de la forme » à Paris. Quels sont pour vous les principaux points communs entre ces deux maîtres de la mode ? Il y a de nombreux points communs dont la recherche incessante de la perfection dans la coupe et la forme. Alaïa et Balenciaga, Sculpteurs de la forme » est une exposition qui présente quatre-vingt pièces des deux couturiers en face à face. Elle se tient dans l’ancien atelier d’Azzedine Alaïa, décédé en 2017. Son atelier avait ouvert ses portes au public pour la première fois en 2018, pour une première exposition-hommage Je suis couturier ». Pourquoi mettre en regard des œuvres d’Alaïa et de Balenciaga ? Tout d’abord, parce qu’Alaïa a réuni et conservé de nombreuses pièces du couturier espagnol. Peu de temps après la fermeture de la maison, son directrice générale adjointe, Mademoiselle Renée, qui avait travaillé pendant plusieurs décennies avec Balenciaga, s’inquiétait des stocks de tissus et des pièces encore dans la maison. Elle fit alors venir Alaïa, dont le nom commençait à circuler dans le monde de la mode, afin qu’il choisisse des modèles pour pouvoir les utiliser. Il repartit donc avec ce qu’on lui offrait sans aucune volonté d’y toucher ni de les revendre. Au contraire, il les conserva précieusement, déjà conscient des archives » qu’elles représentaient pour l’histoire de la mode. Par la suite, passionné par les années trente et cinquante, il continua à collectionner des pièces de grands couturiers Grès, Vionnet, Schiapparelli et toujours Balenciaga. Mais le fait qu’Alaïa ait collectionné des robes de Balenciaga n’est pas la seule raison de cette exposition. Les deux couturiers présentent, en effet, de nombreuses similitudes comme le travail du noir, des noirs profonds – une exposition Balenciaga, l’œuvre au noir » avait d’ailleurs eu lieu en 2017. Ils sont tous deux vus comme des sculpteurs, des architectes de la forme et des volumes. Les pièces de Balenciaga, plus anciennes parfois de quelques décennies, restent intemporelles, et peuvent ainsi être présentées à côté des pièces d’Alaïa. Il est même parfois difficile de les distinguer. On a parfois l’impression qu’elles ont été faites pour la même collection. Je vous recommande vivement cette exposition dont la scénographie est particulièrement intéressante. Vous trouverez aussi une boutique, une librairie et un espace pour prendre un verre. Personnellement, j’aime beaucoup cet endroit, niché dans le Marais, encore un peu confidentiel. Une scénographie intimiste qui permet vraiment de voir les robes au plus près Alaïa et Balenciaga, Sculpteurs de la forme Du 20 janvier au 28 juin 2020 Association Azzedine Alaïa 18 rue de la Verrerie Paris
Lorsquele célèbre couturier Cristobal Balenciaga décide en 1968 de raccrocher sa blouse, ne se reconnaissant pas dans l’essor du prêt-à-porter naissant, sa directrice-adjointe, Mademoiselle Renée, s’inquiète
Affiche de l’exposition, d’après MONDINO Jean Baptiste, Azzedine Alaïa, 1988. Le 18 rue de la Verrerie est une havre de beauté et de mémoire pour tout amoureux de mode. En effet, cet ancien entrepôt du BHV, accessible par une discrète cour couverte d’une verrière, accueille les créations d’Azzedine Alaïa depuis que le créateur l’avait acheté et rénové en 1988. Le fameux couturier tunisien y avait installé son atelier au coeur du Marais et tous ses défilés s’y déroulaient. Aujourd’hui, le lieu revit à l’occasion d’une exposition Azzedine Alaïa collectionneur Alaïa et Balenciaga, Sculpteurs de la forme » du 20 janvier et au 28 juin 2020. HOMMAGES AUX MONSTRES SACRÉS L’Association Azzedine Alaïa, créée par le couturier éponyme en 1998 et lui survivant, souhaite ici célébrer un parallèle entre deux maîtres et leur héritage artistique. Cristóbal Balenciaga, né en 1895 au pays basque, a émigré en France et fondé sa maison à Paris en 1937, poussé par la guerre civile espagnole. Il prospéra dans ses salons du nº10 avenue George V., où il opérait un véritable renouvellement formel du vêtement, modernisant sans cesse les coupes et les volumes des pièces taillées pour ses clientes. La maîtrise technique aussi bien que la créativité innovante celui qu’Hubert de Givenchy surnommait l’architecte de la mode », marquèrent une époque. © Hiro , Alberta Tiburzi dans une robe de cocktail de soie noire de Cristobal Balenciaga “Quatre Corne, Harper’s Bazaar, Septembre 1967. Quand l’ère du prêt-à-porter vivait une transformation radicale des modes de production, Balenciaga refusa de brader son savoir-faire et préfèra mettre fin à sa carrière en 1968. C’est là qu’entre en scène Azzedine Alaïa la directrice générale adjointe de Balenciaga, Mademoiselle Renée, se désolant de voir les modèles et tissus abandonnés propose au couturier originaire de Tunis de se servir dans les stocks afin d’exploiter ces archives. Alaïa, venant d’installer sa Maison à Paris où il vivait depuis 1956, raconte être sorti de l’atelier de Balenciaga avec des sacs poubelles pleins, mais souhaitant conserver précieusement ces pièces, ne jamais y toucher. Ainsi Alaïa devint fervent collectionneur, avide de préserver le patrimoine culturel et artistique de la mode. Il convoitait des pièces de Balenciaga, Madame Grès, Schiaparelli … quand personne ne spéculait sur le marché de ces biens de collections et où la reconnaissance institutionnelle de la mode en était à ses balbutiements. Sachant porter un regard sur l’histoire, il créa des modèles à la fois provocateurs et intemporels, faisant preuve d’un savoir-faire hors du commun. © Arthur Elgort, Noami Campbell et Azzedine Alaïa, 1987. LA MISE EN MIROIR Une scénographie immaculée et labyrinthique donne à voir les formes obscures et élégantes des silhouettes vêtues presque toutes de noir. Les créations semblent véritablement façonner les corps par le médium du tissus, et personne ne doute de la pertinence du sous-titre de l’exposition. Chaque pli prend sens et absorbe le regard. Les jeux de tissus et la technicité des matières fascine les cuirs sont ciselés, dentelés, les velours drapés. Il apparaît, tant pour les oeuvres du maître espagnol que celles du créateur tunisien, que le savoir-faire et la qualité des matériaux aussi bien que des coupes fait tout. © Stéphane Aït Ouarab Fondation Azzedine Alaïa. Exposition Azzedine Alaïa & Balenciaga. Balenciaga, et Alaïa s’accordaient dans la pensée qu’une création demandait du temps pour prendre forme, pour se perfectionner. Ils ont tous les deux fait le choix de ne jamais abandonner ce paradigme, parfois au dépens des enjeux financiers et de la commercialisation de leurs pièces. C’est le point de départ de cette exposition. Alaïa, par exemple, était connu pour être systématiquement en retard et capable de retoucher une pièce jusqu’au dernier instant avant un défilé. Il en a impatienté plus d’un, animé par la certitude qu’il valait mieux ne rien montrer que de laisser voir quelque chose d’imparfait. Il considérait également que l’accélération du rythme des défilés était un frein à la qualité de ses créations et avait choisi de rester hors du calendrier global. C’est peut-être cette temporalité de la confection du vêtement, cette résistance à une massification de la production qui ont permis à Balenciaga comme à Alaïa de ne pas se perdre dans des tendances aisément démodées. Les oeuvres exposées apparaissent suspendues dans le temps, pertinentes aussi bien en 1960, en 1980 qu’en en 2020. A l’heure de la fast fashion et des semaines de la mode, exposer cette mode, c’est tout une tribune. Créer de l’intemporel a également permis à ces deux monstres sacrés de jouer avec les traditions et de détourner les usages. Ainsi, le gothique apparaît dans un blouson de cuirs noirs et vinyle chez Alaïa Couture automne-hiver 1989 et le boléro devint radicalement moderne chez Balenciaga comme par exemple dans cette pièce de Haute couture circa 1940. Cela peut aussi vouloir dire ne pas oublier d’où ils viennent, leurs origines et passé respectifs, ni leur amour pour Paris leur ville adoptive, comme l’illustre cette incroyable photographie de Jean Paul Goude où Alaïa présente Jessye Norman vêtue d’une robe tricolore volumineuse et dont les mains sont recouvertes de motifs peints au henné bleu. © Garance André, Boléro de cuir sur vinyle, Couture automne-hiver 1989 © Jean-Paul Goude, Jessye Norman se préparant à chanter la Marseillaise pour le bicentenaire de la Révolution Française avec Azzedine Alaïa, Paris, 14 juillet, 1989 Mais outre ces liens esthétiques, idéologiques ou même biographiques des deux maîtres, cette exposition tient un propos intéressant sur le collectionnisme de la mode. MODE ET COLLECTIONNISME Si Azzedine Alaïa a su voir la valeur historique, esthétique dans les archives de Cristobal Balenciaga, puis de bien d’autres, c’est qu’à son époque et dans sa vision, la mode s’est affirmée comme un art. Un changement de paradigme s’est opéré et accentué vis-à-vis de la création vestimentaire à la fois passée et contemporaine d’Alaïa. C’est aussi le point de vue d’artiste qu’il semble adopter. Dès 1985, Alaïa présente ses collections dans des décors de Jean-Paul Goude et en invitant des artistes mondialement reconnus comme Andy Warhol à ses défilés. Cette même année, une exposition, Mode 1980-1985 une journée avec Azzedine Alaïa » est consacrée au créateur au CAPC, le musée d’art contemporain de Bordeaux, où la haute couture est présentée aux côtés des oeuvres de Dan Flavin. La reconnaissance institutionnelle de la mode s’est établie dans les années 1980 et est aujourd’hui ancrée et rayonnante au sein de l’écosystème culturel. De nombreux musées dédient des rétrospectives monumentales à des designers voire mettent en oeuvre des parcours permanents de créations vestimentaires à l’instar du Palais Galliera qui rouvrira bientôt ses portes. Alaïa et Balenciaga eux-mêmes ont pu être récemment célébrés par des expositions phares de Paris Musées [1]. Le marché de l’art a également pris en compte cette évolution et les collections privées de mode font l’objet de ventes aux enchères très médiatisées comme chez Christie’s avec la prisée du vestiaire Yves Saint Laurent de Catherine Deneuve. Finalement, à cet ôde à la mode, cette mémoire de la création retranscrite par la collection d’Azzedine Alaïa, font échos les efforts de l’association Azzedine Alaïa et d’Olivier Saillard, le commissaire de l’exposition, pour conserver et valoriser l’oeuvre de grands créateurs. ARIANE DIB “Azzedine Alaïa collectionneur – Alaïa et Balenciaga sculpteurs de la forme”20 janvier 2020 – 3 janvier 2021Fondation Azzedine Alaïa, 18 rue de la Verrerie, 75004 ParisOuvert tous les jours de 11h à 19hTarif réduit 2€Plein tarif 4€ 1• Balenciaga, l’oeuvre au noir, Palais Galliera au Musée Bourdelle, Du 8 mars au 16 juillet 2017, Commissariat de Véronique Belloir, chargée du Département Haute Couture au Palais Galliera Alaïa, Palais Galliera, Du 28 septembre 2013 au 26 janvier 2014, commissariat d’Olivier Saillard, directeur du Palais Galliera
ALAÏAet BALENCIAGA Sculpteurs de la forme sous la direction d’Olivier Saillard. Fondation Azzedine Alaïa 18, rue de la Verrerie, 700 Paris En 1968, ne se reconnaissant pas dans l’essor du prêt-à-porter naissant, lui qui n’avait fait que servir religieusement le dogme de la cliente, Cristobal Lifestyle 52 ans après Cristobal, la maison Balenciaga a annoncé le 20 janvier renouer avec la haute couture à partir de juillet 2020. Retour sur le style Balenciaga. Exposition sur le travail de Balenciaga, à New York en 2010 © VINCENT VILLAFAOE/EFE/SIPA / VINCENT VILLAFAOE/EFE/SIPA VINCE Contemporains et successeurs n'ont jamais manqué d'admiration à l'égard du couturier espagnol Cristobal Balenciaga qui a, en tout temps, fait l'unanimité. Le meilleur d'entre nous », disait de lui Christian Dior. Une gloire à laquelle va donc se mesurer Demna Gvasalia, directeur artistique de la maison. Gageons qu'il saura s'emparer des clefs du vocabulaire stylistique posé par le L'œuvre au noirCristobal Balenciaga lance sa maison de couture cette année-là. Tout de suite, il fait du noir sa couleur de prédilection. Une non-couleur difficile à maîtriser dont il s'empara pour en faire une des signatures de sa maison de haute couture. Cette adoration pour un noir si espagnol évoque le souvenir des ducs de Bourgogne qui l'adoptèrent pour marquer leur deuil à la suite de l'assassinat de Jean sans Peur, le 10 septembre La précision de la coupeAlors que Dior invente le new-look, Balenciaga s'adapte et repense le tailleur. Il le modernise en jouant avec les traditions – boutonnières extravagantes, encolure se transformant en cape, manches ballons, jeu d'épaulettes – et l'inscrit dans son ADN. Ses tailleurs deviendront synonymes d'une précision L'ère Baby DollLa silhouette trapèze est une ligne caractéristique du style Balenciaga. Il s'emploie à la développer dès 1947, mais ce n'est que dix ans plus tard qu'il la perfectionne. La taille est effacée, la silhouette totalement déconstruite. La robe Baby Doll est le résultat de ces années passées à rechercher un tombé sobre et Sortir le grand jeuCristobal Balenciaga habilla ce qu'on appelait encore le monde. Il insuffla à ces collections une dose de charme, de luxe et de romance. Ses robes de bal brodées, à nœuds, à plumes, ou simplement coupées en biais animèrent de leur splendeur les événements mondains du monde entier. Cet aspect de son travail se lit notamment à travers une robe de soirée portée par Simone d'Aillencourt photographiée par Richard Avedon en L'oversize avant l'heureLe couturier a toujours lutté à sa façon contre les carcans d'une mode emprisonnant les femmes dans leurs corsets. Il y arrive définitivement en créant une robe de mariée à la couture unique. À l'aube des années 1970 et un an avant de prendre sa retraite, Balenciaga libère totalement la voir L'exposition Alaïa et Balenciaga sculpteurs de la forme » ouvre à l'Association Azzedine Alaïa deux maîtres de la couture et de la coupe dans un face-à-face amical, leurs créations dialoguant dans un même langage. Sont exposés plus de quatre-vingts modèles provenant des archives d'Azzedine Alaïa. Jusqu'au 28 juin, 18, rue de la Verrerie, Paris 4e, Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Le style Balenciaga en cinq dates Le batch cooking des grands chefs Pour ce début d’année 2020, Le Point consacre un hors-série sur le batch cooking. Ce nouveau concept venu des pays anglo-saxons consiste à préparer un grand nombre d’ingrédients et de plats à l’avance le week-end pour gagner du temps lors de vos dîners en semaine. 1 Commentaire Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
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Ils sont acteur, écrivain ou réalisateur, danseur étoile ou joaillier. Habitués du front row des défilés ou mordus de mode, tous cultivent leur sens de l’allure avec Saillard, historien de la mode"C'est un confort de ne plus penser à son look"Quel est votre lien avec la mode ?Ma passion pour la mode est née dans mon grenier, où ma mère et mes sœurs accumulaient des vêtements, sur lesquels j'avais pris l'habitude de m'allonger comme sur un immense définissez-vous votre style ?Il a été très classique, puisque j'ai longtemps porté des costumes et des cravates. Mais il s'est un peu radicalisé à partir de 45 ans. Sans le vouloir, je me suis mis à ressembler à mon père, qui était toujours en bleu de travail, car j'ai mis au point un uniforme composé d'un pantalon bleu de chez Maison Gabriel, rue du Mont-Thabor, à Paris, d'une chemise en jean, d'une cravate vintage et d'une paire de Weston. C'est un confort de ne plus penser à son look. Et comme, à 50 ans, suivre la mode revient un peu à être costumé, il vaut mieux s'arrêter sur un mode embellit-elle les hommes ?Les beaux vêtements subliment les hommes, mais c'est difficile de parler de mode, car je pense immédiatement aux cycles des saisons et aux logos. Or, je trouve toujours douteux de voir un monogramme sur des hommes ou des "Alaïa et Balenciaga, sculpteurs de la forme", sous la direction d'Olivier Saillard, à partir du 20 janvier, à l'Association Azzedine Alaïa, à Top, joaillier"Le côté dernier cri me fait peur"Quel est votre lien avec la mode ?Tout a commencé quand je me suis mis à dessiner, vers 10-11 ans. Plus qu'aux tendances, je m'intéresse aux vêtements et je suis légèrement conservateur sur le sujet. J'apprécie les pièces bien coupées, et mon idéal reste assez nostalgique. Être à la mode n'est pas forcément chic. Le côté dernier cri me fait définissez-vous votre style ?Classique. Je porte les mêmes vêtements depuis vingt ans, notamment les pantalons de mes années Yves Saint Laurent, et une fois que je suis habillé, je n'y pense plus. J'ai un répertoire très paramétré je mets systématiquement une chemise rayée avec une cravate tricotée, une veste, un pull sans manches, un jean ou un pantalon de costume et des les pièces très simples. Les modèles trop créatifs avec beaucoup de détails - col asymétrique, boutonnières ou multipoches - ne me plaisent pas beaucoup. Mais je ne cherche pas à imposer mes goûts. Je me réjouis de vivre une ère où les jeunes osent la fantaisie. Il y a beaucoup plus de liberté qu'à mon époque. Cette génération n'a plus les mêmes barrières psychologiques que les nôtres, et ce qui est proposé sur les podiums est mode embellit-elle les hommes ?Les vêtements, oui, la mode, je ne sais pas. Mes références dans ce domaine ? Des personnalités comme l'acteur Daniel Day-Lewis ou Thadée Klossowski - le mari de Loulou de la Falaise - qui arbore les mêmes habits depuis quarante collection de charms pour la vidéo, le défilé AMI Alexandre Mattiussi automne-hiver 2020-2021Éric Reinhardt, écrivain"J'ai commencé à m'habiller pour séduire les femmes élégantes"Quel est votre lien avec la mode ?Mon amour pour les vêtements me vient de ma grand-mère. Cette couturière aveyronnaise de génie était très réputée et habillait toutes les bourgeoises d'Avignon. Elle ne dessinait pas, mais pouvait reproduire un modèle en un coup d'œil. Je passais toutes mes vacances chez elle et j'ai beaucoup appris sur les tissus, les coupes, les associations d'imprimés… C'est grâce à elle que je suis si sensible à la qualité des pièces. Et elle m'a confectionné de nombreuses vestes et des chemises que mon fils porte encore aujourd' définissez-vous votre style ?Dès l'adolescence, j'ai voulu montrer que j'étais différent, assurer une singularité, et j'ai commencé à m'habiller pour séduire les femmes élégantes. Il fallait que je sois à la hauteur. J'ai eu ma période costume, mais ma rencontre avec Véronique Nichanian chez Hermès m'a poussé à adopter une allure plus mode embellit-elle les hommes ?Elle permet surtout d'exprimer sa personnalité. Nous sommes dans une forme de fiction sociale et le choix de nos vêtements raconte une histoire, la nôtre. Étant toujours à la recherche d'une certaine cohérence dans ma vie, j'aime que mon apparence traduise mes passions, notamment mon attachement à la littérature, à la poésie et à l'art."Christian Louboutin The Exhibitionnist", texte d'Éric Reinhardt, à paraître en mars chez Rizzoli New York, en écho à l'exposition "Christian Louboutin Exhibitionniste", consacrée à l'oeuvre de Christian Louboutin, du 26 février au 26 juillet 2020, au Palais de la Porte Dorée, à Paradot, acteur"Les beaux vêtements donnent confiance"Quel est votre lien avec la mode ?J'ai commencé à m'intéresser à cet univers il y a quelques années, alors que Hedi Slimane m'avait invité à poser devant son objectif. Mon métier d'acteur me permet d'assister à des défilés ou de jouer les mannequins le temps d'un shooting. Et j'adore me transformer tout en découvrant le travail des créateurs. La seule chose que je regrette, c'est de voir que la mode peut être un signe ostentatoire de richesse, et je ne suis pas toujours à l'aise face aux arrogants de ce définissez-vous votre style ?Je me cherche beaucoup et je tente d'innover. J'ai compris qu'il fallait avant tout s'écouter, car il n'y a pas vraiment de codes à suivre. Mais je reste accro aux baskets, je dois en posséder une trentaine de mode embellit-elle les hommes ?Oui, parce que les beaux vêtements donnent confiance, mais il faut rester soi-même. Sans forcément parler de look, certains acteurs comme Benoît Magimel ou Gaspard Ulliel, et des rappeurs comme A$AP Rocky ou Nekfeu, dégagent une élégance naturelle qui m' l'affiche de "Balle perdue", prochainement sur Boumedine, acteur"J'essaie de ne pas trop en faire"Quel est votre lien avec la mode ?J'ai toujours adoré ça ! Même quand je ne gagnais pas encore ma vie, j'étais attentif aux tendances et je faisais attention à ce que je portais. Cinéma, architecture, musique, mode… tout m'intéressait. J'ai fait mon chemin tout seul parce que ces univers ne passionnaient pas ma famille. Quand on m'a proposé, la première fois, de m'habiller pour un festival de cinéma, j'étais enthousiaste. Je me suis vite pris au définissez-vous votre style ?Je ne m'arrête pas à un genre en particulier. Mon style évolueet j'aime alterner entre des vêtements casual - je pourrais être habillé en Levi's de la tête aux pieds - et de beaux costumes pour les grandes occasions. J'ai tendance à associer élégance et simplicité pour ne pas trop en faire. La mode embellit-elle les hommes ?Oui, à condition de prendre le bon et de laisser le mauvais de côté. Mais c'est évidemment un outil qui permet de se sentir bien et de se mettre en dans "L'Été nucléaire", de Gaël gauche à droite Rod Paradot, Éric Lartigau, Raphaël Personnaz, Germain Louvet et Olivier Saillard. Photo ©DavidCoulonRaphaël Personnaz, acteur"Je cultive un goût pour une certaine masculinité"Quel est votre lien avec la mode ?Nous étions trois garçons à la maison mon lien avec la mode s'est donc fait petit à petit à travers mon métier d'acteur. La première fois que j'ai assisté à un défilé, cela a été un choc l'ambiance, le public, l'excitation, la musique, tout était démultiplié. Et c'était amusant de voir une telle effervescence pour seulement dix minutes de show ! Aujourd'hui, ma relation avec cet univers s'affirme, et je suis fasciné par tous les métiers et les talents qui se cachent derrière le définissez-vous votre style ?Classique. Mon jean est une seconde peau, et mes boots, mes compagnons de route. Même lorsque je fais un effort, je ne veux rien d'ostentatoire. Je cultive un goût pour une certaine masculinité. Au cinéma, je prends beaucoup de plaisir à travailler les costumes pour un rôle. Que ce soit pour La Princesse de Montpensier ou L'Affaire SK1, dont l'histoire se déroule dans les années 1990. Me transformer à travers les vêtements m'a permis de me glisser dans la peau de mes personnages plus mode embellit-elle les hommes ?Évidemment ! Cependant, il s'agit toujours de garder une juste mesure. La mode doit être un soutien, une source d'idées, mais jamais un diktat avec un tournage de la série "Opéra", qui sera diffusée sur Louvet, danseur étoile"L'homme a un vestiaire trop restreint"Quel est votre lien avec la mode ?J'ai toujours été fasciné par les magazines de mode. Originaire de Bourgogne, j'ai grandi loin de ce milieu. Mais en devenant danseur à l'Opéra, je me suis familiarisé avec cet univers grâce à des soirées de gala, des séances photos… J'ai même eu la chance de défiler deux fois pour Agnès b. Il existe un rapport privilégié entre la mode et la danse, car nos costumes de scène sont souvent signés de grands couturiers. Je viens par exemple de danser en Rick Owens pour Hiroshi Sugimoto/William définissez-vousvotre style ?Versatile. Chaque style a une durée de vie très courte et l'humeur du jour m'oriente vers un look. Les tendances permettent l'audace, et je déteste l'idée d'être prédisposé à porter tel ou tel vêtement. En cela, je trouve que l'homme a un vestiaire trop restreint. Des créateurs comme Alessandro Michele chez Gucci osent des vêtements dégenrés, déclassés et anachroniques, qui offrent liberté, poésie et mode embellit-elle les hommes ?Je pense que la mode est faite pour affirmer un style, une personnalité, voire un engagement politique !Sur scène dans "Giselle", du 31 janvier au 15 février, au Palais Garnier, à Gallo, leader des BB Brunes"J'ai besoin d'incarner un personnage pour vaincre ma timidité"Quel est votre lien avec la mode ?Il s'est formé via le prisme de la musique. J'ai été séduit par le style hippie de Jimi Hendrix, avec ses foulards colorés, puis par celui de Serge Gainsbourg, qui portait sa veste de costume avec un jean 501 et des Repetto. Mais j'aime aussi le côté loubard de Gérard Depardieu dans Loulou, de Maurice définissez-vousvotre style ?Mon look a évolué en même temps que ma musique. Pour mon premier album, j'avais opté pour une allure rock copiée sur celle des Strokes et des Libertines. J'ai ensuite évolué vers un look "gainsbourien", puis vers des vêtements plus urbains. Mon nouvel album est un retour aux sources avec des costumes très cintrés des années 1970. En dehors de la scène, j'ai quelques indispensables comme un jean Levi's, une chemise colorée, un blouson de cuir et une paire de chaussures La Botte mode embellit-elle les hommes ?Bien sûr ! Mais en ce qui me concerne, elle m'aide à créer un personnage et, ainsi, à vaincre ma timidité lorsque je monte sur scène. Et cette transformation passe d'abord par les "Visage", Elektra/WarnerMusic France. En tournée en Bonello, réalisateur"Je compte sur ma fille pour m'éviter le fashion faux pas"Quel est votre lien avec la mode ?Mon premier rapport à la mode s'est créé avec les Clash. Chemises à lettrage, pantalons blancs zippés, Dr. Martens, c'était le groupe punk le mieux habillé du monde, et nous n'avons pas fait mieux depuis. J'ai ensuite découvert le travail de Nicolas Ghesquière chez Balenciaga et j'ai été stupéfait par son inventivité. Ensuite, je me suis naturellement sensibilisé à cet univers en travaillant pour mon film sur Yves Saint définissez-vous votre style ?Less is more. Après avoir tenté de ressembler à Paul Simonon ou à Joe Strummer The Clash, j'ai développé un look très basique. Le tee-shirt blanc et le 501 de Levi's sont devenus mes indispensables. Et je compte sur ma fille de 16 ans pour m'empêcher de faire un fashion faux pas. Elle est ultracréative question mode, et sait s'inventer des looks très personnels avec un petit mode embellit-elle les hommes ?Forcément, puisqu'en choisissant un costume de créateur, on porte l'empreinte de celui-ci sur soi. La mode donne confiance, mais j'aime avoir le regard d'un tiers pour confirmer mes Lartigau, réalisateur"Le métier de designer n'est pas si éloigné du mien"Quel est votre lien avec la mode ?La première fois que j'ai assisté à un défilé de Nicolas Ghesquière pour Balenciaga, j'ai été bouleversé de voir qu'il nous racontait une histoire à travers ses créations. Il m'a littéralement transporté, et j'ai compris que le métier de designer n'était pas si éloigné de celui de réalisateur. Au cinéma, le vêtement dit beaucoup du personnage, exprime sa fantaisie, sa sensibilité… Il faut donc que les costumes soient subtilement travaillés en définissez-vous votre style ?C'est difficile de le qualifier. Lorsque je découvre un label qui me plaît, je peux dévaliser ses boutiques et rester addict à la marque jusqu'à ce que je flashe sur une autre. Je ne jette rien, j'ai des Weston vieilles de trente-cinq ans, et je suis toujours heureux de retrouver une paire oubliée. Je m'habille en fonction de mon humeur du jour - généralement en vingt secondes - car je suis très instinctif. J'aime l'idée que le vêtement est à la fois important et totalement secondaire, car on se livre énormément avec des choix de couleurs, de matières et de lignes. J'ai été séduit par la créativité dingue qu'on voit dans les rues de Tokyo. Les gens osent des mélanges improbables et ne sont jamais jugés. Cela n'arriverait pas en France, où tout le monde se mode embellit-elle les hommes ?Évidemment ! Quand on regarde la dégaine de Ryan Gosling ou celle de Steve McQueen à l'époque, on voit qu'ils ont en eux une élégance insensée. Même Gérard Depardieu, je le trouve magnifique, avec ses grandes chemises et l'hypersensibilité qui se dégage de sa silhouette film "JeSuisLà", avec Alain Chabat, sort le 5 février. Précédent15 161718 19 Suivant Hasard - Pierre Rigal - Cie Dernière Minute. Danse - Bal - Cabaret, Spectacle Marseille 13000 Du 13/10/2022 au 14/10/2022 Athlète de haut niveau, spécialiste du 400m, Pierre Rigal a aussi obtenu une maitrise d’économie mathématique puis un DEA de cinéma avant de devenir danseur puis chorégraphe

L’association Azzedine Alaïa présente jusqu’au 28 juin 2020, l’exposition Azzedine Alaïa Collectionneur – Alaïa & Balenciaga – Sculpteurs de la forme sous la direction d’Olivier Saillard, historien de la mode et commissaire d’exposition. Alors que certains investissaient dans l’art contemporain et moderne, Azzedine Alaïa n’avait d’intérêt que pour les vêtements aux techniques certaines. Il se passionnait pour les robes des années trente et cinquante et accumulait les pièces des grands maîtres qu’il entendait suivre. Par centaines, puis par milliers, il s’entoura de robes de Grès, de Vionnet, de Schiaparelli, et toujours de Balenciaga. Il entassait, empilait avec l’art d’un conservateur et de l’historien le patrimoine des noms de la mode, connus ou plus secrets. Ainsi, Alaïa vint sauver de l’oubli et de la perte, les noms et les pièces vestimentaires les plus convoités aujourd’hui de la mode, qui grâce à lui sont demeurés en France. Parmi eux, Balenciaga qui fut la griffe la plus convoitée. Cristobal Balenciaga décida de fermer sa maison en 1968. Quelques temps plus tard, Mademoiselle Renée, sa directrice générale adjointe, invita Azzedine Alaïa à choisir librement les modèles du maître. C’est ainsi que le couturier fit l’acquisition des stocks de tissus et des robes du créateur espagnol et conserva le tout dans du papier de soie. Dans l’équilibre des mesures et des volumes, dans l’usage des couleurs sourdes et noirs somptueux, Alaïa et Balenciaga se sont retrouvés. Ils maitrisaient tous les deux, la domination des techniques. Dans l’histoire de la mode, ces deux grands silencieux, hermétiques aux effets des tendances, n’ayant jamais eu peur de refuser les systèmes de la médiatisation, ont eu beaucoup à se dire. Leurs créations sont intemporelles. Ces quelques quatre-vingts modèles sont sélectionnés et présentés pour la première fois dans un face-à-face équivalent entre ces deux maîtres de la coupe. Les pièces de Balenciaga, soigneusement accumulés au fil des années par le créateur franco-tunisien, sont montrés au cœur même de la maison de couture aujourd’hui le siège de l’association qui veille sur la mémoire et l’œuvre d’Azzedine Alaïa. Dans un labyrinthe blanc et feutré, les pièces d’Azzedine Alaïa dialoguent librement avec celles de Balenciaga. Créés à plusieurs années d’intervalle, leur travail se ressemble même coupe épurée, similitude dans les couleurs, même légèreté et précis d’architecture. Quelques mois après la disparition du créateur franco-tunisien, Hubert de Givenchy était venu confier à l’association son souhait de réunir ces deux talents… C’est chose faite puisque cette exposition originale et inédite lui rend un affectueux hommage. Cette même exposition partira ensuite chez le couturier espagnol, à Guetaria, le village dont il est originaire, et où la fondation Balenciaga l’accueillera en juillet 2020. Exposition Azzedine Alaïa Collectionneur – Alaïa & Balenciaga – Sculpteurs de la forme » – Association Azzedine Alaïa – 18 rue de la Verrerie – Paris 4ème – Actuellement Fermée © CHIC IN PARIS CHIC IN PARIS

Toutau long de l'été, la Ville de Caen et ses partenaires associatifs vous proposent des animations gratuites et pour tous.Calvaire Saint-Pierre, UniversitéLes mardis et vendredis à partir de 15h, du 1er juillet au 10 septembreEspace vert et City stade de Thiès Animations pour tous. Télécharger le programme complet et détaillé.Pierre HeuzéLes mardis de 14h30 à 17h30, à
Sortir Article réservé aux abonnés Publié le 29/01/20 mis à jour le 07/12/20 Partager © Stéphane Aït Ouarab La galerie Alaïa réunit les deux maîtres de la haute couture, inventeurs de formes aussi discrets que perfectionnistes. En six points communs, portrait croisé de ces artistes du vêtement. A ma gauche, le couturier Cristobal Balenciaga 1895-1972, génial créateur de vêtements épurés à l’élégance inégalée. A ma droite, son confrère Azzedine Alaïa 1935-2017, inventeur d’une mode près du corps, insurpassable serviteur de la beauté féminine. Olivier Saillard, président de l’Association Azzedine Alaïa, réunit les deux maîtres absolus dans une superbe exposition à la galerie Alaïa jusqu’au 28 juin. L’historien de la mode a pris pour point de départ les archives constituées par Azzedine Alaïa dans les années 1970 après la fermeture de la maison Balenciaga en 1968, une partie des stocks lui fut attribuée. Il les garda précieusement en collectionneur avisé. Loin d’être articielle, la confrontation entre les deux couturiers révèle de nombreuses affinités. Tous deux ont poursuivi un idéal de perfection au-delà du temps et des modes. Paiement sécurisé Sans engagement Désabonnement simple Déjà abonné ? Je me connecte Découvrir toutes nos offres A voir Alaïa et Balenciaga, sculpteurs de la forme, jusqu’au 28 juin à la galerie Alaïa, Paris 4e. A lire Le Bouquin de la mode, sous la direction d’Olivier Saillard, Robert Laffont, 1278 p., 32 €.Prendre le temps, conversations d’Azzedine Alaïa et Donatien Grau avec Jean Nouvel, Charlotte Rampling, Ronan Bouroullec..., ­Actes Sud, 240 p., 25 €. Parution le 26 février. mode Azzedine Alaïa Balenciaga Partager Contribuer Sur le même thème Postez votre avis Pour soutenir le travail de toute une rédaction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dépôt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicité personnalisée. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rédaction et l'ensemble des métiers de Télérama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complète, un suivi de l'actualité culturelle, des enquêtes, des entretiens, des reportages, des vidéos, des services, des évènements... Qualité, fiabilité et indépendance en sont les maîtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidélité de nos abonnés est essentiel. Nous vous invitons à rejoindre à votre tour cette communauté en vous abonnant à Télérama. Merci, et à bientôt. S’abonner
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AzzedineAlaïa collectionneur – Alaïa et Balenciaga sculpteurs de la forme, Paris, Association Azzedine Alaïa. Du 20 mai au 28 juin 2020. Fashion / Fashion - Évènements / Fashion - Expositions / Paris. RYNSHU, collection automne-hiver 2020/2021.
Deux ans après la disparition du Couturier AZZEDINE ALAÏA, Olivier Saillard, président de l’Association Azzedine Alaïa, met en scène jusqu’au 28 juin une merveilleuse exposition. Un vis à vis inédit entre deux immenses couturiers. D’un côté l’élégance épurée de Balenciaga, de l’autre celle d’une mode près du corps de Alaïa. Un voyage inédit, à la découverte de plus de quatre-vingt modèles séléctionnés dans les archives de Azzedine Alaïa, devenu collectionneur et gardien de nombreuses pièces signées Balenciaga, à la suite de la fermeture de la célèbre maison en 1968. Un dialogue silencieux entre des créations intemporelles, dans un décors épuré, minimaliste, créé par des panels et murs transparents, de vastes panneaux de voile, qui insufflent toute l’authenticité et la magie du temps qui ne semble pas s’être écoulé. Association Azzedine Alaïa Ouvert tous les jours de 11h à 19h jusqu’au 28 juin 18, rue de la Verrerie, 75004 Paris Texte Karine Patricola – Images DR. A découvrir12 solutions pour bien vivre autour de sa piscineGarçonnière pour esthète nomade dans le LuberonThe Mall Sanremo plein soleilInscription à notre NewsletterInscrivez-vous pour être informé en avant première et recevoir les offres exclusives !
Thisis "ALAÏA et BALENCIAGA Sculpteurs de la forme" by FONDATION AZZEDINE ALAIA on Vimeo, the home for high quality videos and the people who love them. Igor Uria Zubizarreta est directeur des collections du musée Cristóbal Balenciaga, à Getaria, en Espagne. L’équipe Ichtus Magazine a pu rencontrer ce créatif inspirant. Nous lui poser quelques questions à propos de mode, de culture et de Méditerranée. Par ailleurs, la mode est un excellent moyen de créer de la beauté. Elle permet de s’élever et d’affirmer notre personnalité. En effet, les vêtements ont le merveilleux pouvoir de donner le ton et le rythme à nos vies. Ils peuvent façonner notre attitude. Se vêtir comme la personne que nous souhaiterions être permet de developper un comportement nouveau. En effet, au même titre que nous devenons ce que nous pensons; peut-on affirmer que nous devenons ce que nous portons ? Igor Uria ©️ Ichtus MagazinePrésentez-vous en quelques lignes Igor Uria Zubizarreta Je suis Igor Uria Zubizarreta, directeur des collections du Cristóbal Balenciaga museoa depuis 2014. Je travaille dans cette institution depuis 2004, ayant commencé comme responsable de la conservation-restauration et de l’enregistrement. Finalement, le fait d’étudier et de faire des recherches sur la même personne et son œuvre, pendant 18 ans, génère le sentiment que vos connaissances se limitent à ce domaine. Malgré le fait que chaque jour, vous avez l’impression de ne rien savoir de lui et de son travail. C’est un plaisir de pouvoir apprendre quelque chose chaque jour de cette maîtrise. En effet, j’aime en savoir plus sur les coupes, l’élégance dans le savoir-être, mais aussi dans le savoir-faire. Ichtus MagazineEn quoi consiste votre activité au sein du Cristobal Balenciaga Museoa ? Igor Uria Zubizarreta L’organisation des expositions, depuis la fonction de commissaire et la sélection des textes jusqu’à leur placement et leur présentation dans la vitrine. C’est ce à quoi je consacre le plus de temps. Cependant, tout le travail d’enregistrement et de recherche relève également de ma responsabilité quotidienne. Ce qui génère le plus d’enthousiasme, le plus de passion, c’est le temps consacré à la recherche d’une pièce, depuis la coupe, le tissage, la datation… Comment cette élégance qui passe inaperçue sur une table, est transformée ou bien mise en valeur sur un mannequin. Ichtus MagazineQuel est votre rapport à la mode ? Igor Uria Zubizarreta La mode est un langage qui fournit beaucoup d’informations. En effet, elle permet d’en savoir plus sur chacun d’entre nous. Les choix que nous faisons lorsque nous achetons un vêtement, mais encore la façon dont nous les portons, les endroits où nous allons avec eux. Cependant, je suis d’avis qu’il n’est pas nécessaire de tout dévoiler, de tout extérioriser. En ce moment, il semble que nous devions tout laisser à découvert, nous montrer. Je pense que le mystère d’apprendre à connaître les gens est plus intéressant. Ces petits détails vous amènent à vous interroger sur les raisons de leurs choix. De toute évidence, il faut du temps, une conversation, du respect mutuel et de la confiance. Il valorise l’individualité, les valeurs de la vie et non l’uniformité des personnes. Voilà pourquoi je crois en un vestiaire, pas en une armoire ou un conteneur à vêtements. Une garde-robe se construit, indépendamment des modes, comme une personne à travers ses expériences. Ichtus MagazineQuelle est votre définition de la Méditerranée ? Igor Uria Zubizarreta D’une expérience quotidienne plus proche de l’Atlantique que de la Méditerranée, ce que je considère qui identifie la Méditerranée est la lumière. Elle est une confluence des cultures et la coexistence à travers l’histoire. Cette coexistence, ce respect mutuel, ont apporté une grande richesse. Une lumière a apporté une richesse d’idées et de traditions. Une lumière qui génère un style de vie expansif, appréciant la lumière qui se reflète dans les créations de la nature et de l’homme qui l’habite. Ichtus MagazineParlez-nous de la dernière exposition Alaia et Balenciaga. Sculpteurs de la forme »actuellement présente au Cristobal Balenciaga Museoa. Igor Uria Zubizarreta Il s’agit d’une exposition consacrée à la collection de mode qu’Azzedine Alaïa a constituée après son départ pour acquérir des pièces, des fragments, des tissus, etc. lors de la clôture du salon de Paris en mai 1968. En effet, Alaïa était venu avec l’intention d’adapter et de vendre ensuite tout ce qu’il était autorisé à acheter dans la maison du maître de la Haute Couture. Finalement, sa vision a changé lorsqu’il est arrivé dans son atelier et a apprécié l’exquisité, l’élégance et l’intelligence de chacune de ces coutures. En réalité, il était venu en pensant acheter de la MODE et ce qu’il avait entre les mains était du PATRIMOINE. D’ailleurs, cette exposition semblait appropriée en tant que point culminant de la série curatoriale qui avait été exposée durant les années précédentes au Cristóbal Balenciaga Museoa. Mode et patrimoine », dont la muséographie a été conçue par Judith Clark. Ichtus MagazineComment l’Espagne a-t-elle influencé les créations de Cristobal Balenciaga ? Igor Uria Zubizarreta L’influence de l’Espagne sur le travail de Balenciaga est évidente dès la présentation de sa première collection à Paris en août 1937. Si l’on peut dire que l’Espagne a toujours été à la mode, dans le domaine de la mode ; avec les créations du couturier originaire de Getaria, cette influence s’est subtilement confirmée en revalorisant cet héritage culturel. Cela donne une vision appropriée à l’époque. Les couleurs n’ont pas d’origine, cependant, son utilisation du noir dans certains vêtements rappelle l’Espagne noire mythifiée, l’Espagne profonde, aux racines ancrées dans la terre. En effet, cette terre, qui appartient au peuple, change de couleur en fonction de la région. Le pays de son enfance est brun, il est brun. Le brun était également synonyme de deuil, de ces humbles villages, qui teignaient leurs vêtements avec les tannins des coquilles de noix, jusqu’à ce qu’ils teignent leurs vêtements en noir. Les nuances de noir chez Balenciaga sont immenses. Beaucoup d’entre eux viennent du brun, comme disait Diana Vreeland. Par ailleurs, l’importance de ces tons chromatiques est la sublimation de l’élégance. Dans les années 40, il y avait une couleur marron appelée Balenciaga. Sa connaissance des traditions populaires et des vêtements liés à chacune d’entre elles était très grande notamment grâce à ses expériences ainsi qu’à sa collection bibliographique et de costumes. Ichtus MagazineEnfin, Ichtus Magazine est un magazine spirituel. Avez-vous un quelconque lien avec laspiritualité ? Si oui, lequel ? Igor Uria Zubizarreta J’aime le silence, extérieur et intérieur. Un silence permissif et créatif qui apporte croissance, calme, sécurité, mais encore courage ou confiance face aux événements quotidiens. Versión en español Soy Igor Uria Zubizarreta, Director de colecciones del Cristóbal Balenciaga Museoadesde 2014. Desde 2004 trabajo en esta institución, habiendo comenzado como responsable de conservación-restauración y registro. El hecho de estudiar e investigar sobre la misma persona y su obra, durante 18 años, genera una sensación de que tus conocimientos solo se reducen a ese ámbito. A pesar de que cada día sientes que desconoces todo sobre él y su obra. Es un placer poder aprender todos los días algo que se desprende de esa maestría, de esos cortes, de esa elegancia en el saber estar, en el saber hacer. La organización de las exposiciones, comenzando desde el comisariado y selección de textos, hasta su colocación y presentación en la vitrina, es a lo que más tiempo dedico. Sin embargo, todas las gestiones de registro e investigación también quedan bajo mi responsabilidad diaria. Lo que genera mayor entusiasmo, mayor pasión es el tiempo dedicado a la investigación de una pieza, desde el corte, el tejido, la datación… Como esa elegancia que pasa desapercibida sobre una mesa, se transforma o enaltece en un maniquí. La moda es un lenguaje que aporta muchos datos sobre cada uno de nosotros, en las elecciones que realizamos al comprar una prenda, en como la llevamos, a donde acudimos con ella…. Sin embargo, soy de la opinión que no es necesaria dejarlo todo a la intemperie, no hay porque exteriorizar todo. En estos momentos da la impresión que hay dejar todo claro, mostrarse. Considero que es más interesante el misterio de ir conociendo a las personas. Que pequeños detalles te hagan indagar sobre el porque de sus elecciones, y para eso se necesita de tiempo, de conversación, de respeto mutuo y de confianza. Valora la individualidad, los valores en la vida y no la uniformización de la gente. Creo en un Guardarropia, y no en armario o contenedor de ropa. Un guardarropía se va construyendo, con independencia de las modas, como la persona a través de sus experiencias. Desde una experiencia diaría más cercana al Atlantico que al Mediterraneo, lo que yo considero que identifica al Mediterráneo es luz, es la confluencia de culturas y convivencias a lo largo de la historia. Es una gran riqueza lo que ha aportado esa convivencia, el respeto mutuo. Una luz ha aportado riqueza de ideas, de tradiciones. Una luz que genera un estilo de vida expansivo, apreciando esa luz que se refleja en las creaciones de la naturaleza y el hombre que la habita. Es una muestra dedicada a la colección de moda que formó Azzedine Alaïa, tras salir de adquirir piezas, fragmentos, tejidos, etc…. al cierre del salón de Paris en mayo de 1968. Alaïa había acudido con el propósito de adaptar y vender posteriormente lo que se le permitiera comprar de la casa del maestro de Haute Couture. Su visión cambió cuando llegó a su atelier y apreció la exquisitez, la elegancia y la inteligencia de cada una de aquellas costuras. Él había acudido pensado en comprar MODA y lo que tenía en sus manos era PATRIMONIO. Es por ello que nos parecía adecuada esta exposición como colofón a la serie curatorial que se había expuesto en los años anteriores en el Cristóbal Balenciaga Museoa. Moda y Patrimonio», con la museografía ideada por Judith Clark. La influencia de España en la obra de Balenciaga quedó constatada desde la presentación de su primera colección en Paris, en agosto de 1937. Si bien es cierto que se podría decir que España siempre estuvo de moda, en el campo de la moda; con las creaciones del modisto de Getaria esa influencia se constató con gran sutileza, revalorizando ese patrimonio cultural y aportándole una visión adecuada al momento. Los colores no tienen un origen, sin embargo, su utilización del negro en ciertas prendas, recordaba a la mitificada España Negra, España profunda, de raíces arraigadas en la tierra. Esa tierra que pertenece al pueblo, cambia de color dependiendo de la región. La tierra de su infancia es parda, es marrón. Como pardo era el luto, de aquellos humildes pueblos, que teñían sus prendas con los taninos de las cascaras de nueces hasta teñir sus prendas en negro…. Los matices del negro en Balenciaga son inmensos. Muchos de ellos surgen del marrón, como decía Diana Vreeland. La importancia esos tonos cromáticos es la sublimación de la elegancia. En los años cuarenta hubo un color pardo que se llamaba Balenciaga. Su conocimiento de las tradiciones populares y la indumentario relacionada con cada una, era muy grande debido tanto a sus experiencias como al coleccionismo bibliográfico y de indumentaria. Adoro el silencio, externo e interno. Un silencio permisivo, creador, que aporta crecimiento, sosiego, seguridad y valor o confianza ante los acontecimientos cotidianos. Découvrez d’autres article à propos mode méditerranéenneDécouvrez nos collections de photos
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Musement vous présente 15 des plus célèbres sculpteurs du monde et leurs œuvres les plus emblématiques. Des grands sculpteurs de la Renaissance et du Baroque aux sculpteurs contemporains qui bousculent les codes, découvrez les artistes et les œuvres qui font déjà partie de l’histoire de l’art. 1. Donatello L’artiste italien est l’un des sculpteurs les plus renommés de la Renaissance. En perfectionnant le stiacciato la technique du relief aplati, Donatello a réussi à donner à ses œuvres un sentiment de profondeur et de relief. Parmi les créations les plus connues de l’artiste, qui a travaillé le marbre, le bronze ou le bois, entre autres matériaux, figurent le David Museo Nazionale del Bargello, Madeleine Pénitente Museo dell’Opera del Duomo à Florence et Monument équestre à Gattamelata le monument équestre de la Piazza del Santo à Padoue. 2. Michel-Ange Michel-Ange n’a pas seulement excellé dans le domaine de la sculpture, mais aussi dans celui de la peinture et de l’architecture. Bien que né à Caprese, il a passé la plus grande partie de sa vie à Florence et à Rome. Après avoir convaincu son père de sa vocation d’artiste, il commence à apprendre la peinture dans l’atelier de Domenico Ghirlandaio et plus tard la sculpture dans le jardin des Médicis. À l’âge de 23 ans et peu après son arrivée à Rome, le génie de la Renaissance reçoit une commande du cardinal de Saint-Denis. Ainsi, en moins d’un an, il a créé La Pietà, le chef-d’œuvre de sa jeunesse, que nous pouvons aujourd’hui admirer dans la Basilique Saint-Pierre. De retour à Florence, et sur commande de l’Opéra du Dôme, l’artiste commence à sculpter le David, qui deviendra l’un des symboles de la Renaissance et le joyau de la Galerie de l’Académie. 3. Gian Lorenzo Bernini dit le Bernin Si Michel-Ange est l’un des grands représentants de la Renaissance, le Bernin est l’un des grands représentants du Baroque. Les œuvres sculpturales de l’artiste napolitain polyvalent, qui s’est également distingué dans les domaines de la peinture et de l’architecture, sont remarquables par leur drame et leur dynamisme. La galerie Borghèse est probablement le meilleur endroit pour découvrir et voir de vos propres yeux l’intensité et la force de ses créations. Ne manquez pas Apollon et Daphné, L’Enlèvement de Proserpine, David, et Enée, Anchise et Ascagne. 4. Antonio Canova Le peintre et sculpteur vénitien est l’un des principaux représentants de la sculpture néoclassique. Encouragé par son grand-père, il commence sa formation artistique dès son plus jeune âge et est considéré comme le meilleur sculpteur d’Europe depuis l’époque du Bernin. Les sculptures en marbre de Canova, qui s’inspirent de l’Antiquité classique, se caractérisent par leurs finitions parfaites, dont la beauté idéale est peut-être même un peu lointaine. Parmi ses œuvres les plus remarquables, citons Psyché ranimée par le baiser de l’Amour Musée du Louvre, Les trois grâces Musée de l’Ermitage et Thésée et le Minotaure Victoria and Albert Museum. 5. Auguste Rodin Cet artiste français de renom est considéré comme le père de la sculpture moderne. Bien qu’après plusieurs années d’études de dessin à l’École Impériale Spéciale de Dessin et de Mathématiques, l’artiste ne parvient pas à entrer à la prestigieuse École des Beaux-Arts, Rodin continue à se former seul. Après un voyage en Italie, au cours duquel il a pu étudier les œuvres des grands maîtres de la Renaissance, Rodin sculpte L’âge du bronze, qui marquera un tournant dans sa carrière artistique. À son apogée, une cinquantaine d’assistants travaillaient dans son atelier. Le maître était chargé de mouler les sculptures en argile ou en plâtre, entre autres matériaux, et plus tard, à partir de ses moules, les assistants se chargeaient de les reproduire en marbre, en bronze, etc. Parmi ses œuvres les plus remarquables, citons Le Penseur, Le Baiser et La Porte de l’Enfer. Venez au musée Rodin à Paris pour en savoir plus sur la carrière de cet artiste prolifique. 6. Constantin Brâncuși Brâncuși est un écrivain, photographe et peintre roumain, bien qu’il ait passé la plus grande partie de sa carrière artistique à Paris, où il s’est lié d’amitié avec Rodin. Au cours de sa jeunesse, ses créations se sont éloignées du réalisme caractéristique du XIXe siècle, créant son propre style dans lequel prédominent les formes pures et simples, inspirées de la préhistoire et de l’art africain. Cette simplification des formes fait que beaucoup le considèrent comme le précurseur de la sculpture abstraite. Certaines des formes les plus répétées dans ses créations sont l’œuf, le cylindre allongé ou les oiseaux. Le Baiser, La Muse endormie et l’Oiseau dans l’espace sont quelques-unes de ses œuvres les plus célèbres. 7. Henry Moore Le célèbre sculpteur britannique est connu dans le monde entier pour ses sculptures abstraites. Dans les œuvres de l’artiste, on retrouve les influences des maîtres de la Renaissance ainsi que de la culture maya toltèque. Bien qu’à ses débuts, Moore ait préféré sculpter directement dans la roche ou le matériau utilisé dans ses créations, il est passé plus tard à la technique du moulage. La plupart de ses œuvres sont des représentations abstraites de femmes, et parfois de groupes familiaux, avec une nette prédominance de figures couchées, de formes ondulantes et d’espaces vides. Le Musée Reina Sofía abrite ses œuvres Leaf Figure 3, Leaf Figure 4, mais beaucoup de ses créations les plus célèbres se trouvent dans des espaces publics, comme le King and Queen, Reclining Figure ou Vent d’Ouest. 8. Alexander Calder Bien qu’il ait également créé des sculptures statiques, Calder est connu dans le monde entier pour avoir inventé la sculpture mobile. Avant de s’inscrire dans une école d’art, le sculpteur américain avait étudié l’ingénierie mécanique. Ses sculptures abstraites, composées de différentes pièces reliées entre elles par des fils ou des cordes et généralement suspendues dans les airs, ont conquis le monde. L’une de ses œuvres les plus remarquables est Floating Clouds Les Nuages, située dans le hall principal de la ville universitaire de Caracas déclarée patrimoine mondial de l’humanité, entre autres, en raison des chefs-d’œuvre qu’elle abrite. D’autres œuvres reconnues sont le Cirque de Calder, le Flying Dragon ou Flamingo, parmi beaucoup d’autres. 9. Alberto Giacometti Giacometti est né en Suisse dans une famille d’artistes son père est le peintre impressionniste Giovanni Giacometti. Après le lycée, le jeune artiste s’installe à Paris pour poursuivre sa formation, et là, près de Montparnasse, il ouvre son atelier des années plus tard. Dans les années 1930, l’artiste suisse est entré en contact avec le groupe d’artistes surréalistes d’André Breton, et l’une de ses œuvres les plus connues de cette période est Suspended Ball. Dans les années 1940, Giacometti s’éloigne du surréalisme pour travailler à nouveau avec des modèles. Ainsi commence sa période existentialiste, caractérisée par ses célèbres figures allongées, telles que l’Homme qui marche, les Femmes de Venise, le Nez et le Chat. 10. Louise Bourgeois Surnommée Femme araignée », Louise Bourgeois est l’une des plus importantes artistes contemporaines. Les traumatismes de son enfance, causés en grande partie par les infidélités de son père, ont inspiré son travail, car beaucoup de ses créations sont autobiographiques. Parmi ses œuvres les plus célèbres, citons La destruction du père, l’Arc de l’hystérie, Maman l’araignée de près de 9 mètres de haut qui était exposée au musée Guggenheim de Bilbao et Spider. 11. Fernando Botero L’artiste colombien peintre et sculpteur peut se réclamer d’un style qui lui est propre le boterismo ». Ses œuvres, tant picturales que sculpturales, sont facilement reconnaissables, et le volume y joue un rôle fondamental. L’artiste aborde une grande variété de thèmes, de la nature et de la vie quotidienne aux questions religieuses et politiques. Mais quel que soit le sujet, ses personnages sont toujours des figures robustes et corpulentes. Parmi ses sculptures les plus célèbres, on ne peut manquer de mentionner Le Gros Chat, qui est déjà un symbole de Barcelone. À Oviedo, on peut admirer La Maternité, et sur la Plaza de Colón à Madrid La Femme au miroir. 12. Jaume Plensa Jaume Plensa est un artiste aux multiples facettes, puisqu’en plus d’être sculpteur, il est également graveur et a réalisé des installations acoustiques ou des scènes d’opéra, pour ne citer que quelques-unes de ses nombreuses facettes artistiques. Pour ses créations, il utilise un large éventail de matériaux, tels que l’acier, la fonte, le verre, la résine, les lumières et le son. Ses œuvres sont dispersées dans les principaux musées du monde, mais Plensa est également connu pour ses étonnantes installations dans les espaces publics, dont beaucoup sont composées de lettres et de chiffres. Voici quelques exemples remarquables Rui Rui, Awilda & Irma, Mirall ou Julia. 13. Jeff Koons Considéré comme l’un des principaux artistes kitsch, le sculpteur et peintre américain qui a été agent de change avant de devenir artiste, ne laisse personne indifférent. Toujours entourées de controverses, ses œuvres reproduisent généralement des objets du quotidien, des jouets gonflables ou des animaux, et sont facilement reconnaissables. Balloon Dog, Puppy ou Tulips, sont quelques-unes de ses créations les plus célèbres. 14. Antoine Gormley Dans ses œuvres, le sculpteur britannique explore le corps humain, ses différentes positions et son rapport à l’espace et au temps. Pour ses premiers travaux, Gormley a utilisé son propre corps comme moule. Deux de ses œuvres les plus connues dans les espaces publics se trouvent en Angleterre Angel of the North, un ange gigantesque 20 mètres de haut et 54 mètres de large situé dans le comté de Tyne and Wear ; et Another place, 100 figures de fer regardant la mer à Crosby Beach. 15. Joana Vasconcelos La plasticienne portugaise, connue surtout pour ses sculptures et ses installations, a été la première femme à exposer ses œuvres au château de Versailles. Elle aborde toutes sortes de thèmes dans ses créations, du féminisme aux droits de l’homme, et est capable de transformer des objets quotidiens carreaux, tissus, couverts… en véritables œuvres d’art. En témoignent Marilyn, les chaussures géantes faites de casseroles, et La Fiancée, une énorme lampe créée avec des tampons hygiéniques.
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Alaïaet Balenciaga, Sculpteurs de la Forme. Jusqu’au 28 juin 2020. Galerie Azzedine Alaïa. 18 rue de la Verrerie, 75004 Paris . Eleanor Lambert : Empress of Seventh Avenue. Du 3 au 28 mars 2020. Fashion Institute of
Exposition Azzedine Alaïa et Balenciaga Sculpteurs de la forme L’exposition Sculpteurs de la forme » a débuté le 1er jour de la semaine parisienne de la haute couture été 2020, spéciale Fashion Week Paris. Cette belle exposition de costumes et robes de cocktail s’achèvera en juin 2020. Exposition Alaïa Balenciaga, Sculpteurs de la forme Exposition Alaïa Balenciaga, Sculpteurs de la forme L’Association Alaïa a ouvert en 2013 dans le quartier du Marais. La vaste collection du défunt créateur compte de nombreuses œuvres de Warhol, Schnabel, César, Prouvé, Basquiat, Tatiana Prouvé… Galerie Azzedine Alaïa Azzedine Alaïa La Galerie Azzedine Alaïa travaille ainsi à créer des ponts entre les disciplines mode, architecture, poésie, photo…. Exposition Alaïa Balenciaga, Sculpteurs de la forme En 2015, elle a ainsi proposé une rétrospective des œuvres graphiques du poète Adonis. Courant 2015-2016, elle a entrepris un dialogue entre mode et architecture, via les œuvres de Jean Nouvel et de Claude Parent. Et en 2016, elle a mis en lumière les liens entre photo et mode, via la collection Sozzani. Exposition Alaïa Balenciaga, Sculpteurs de la forme En ce début d’année, avec cette nouvelle exposition, la Galerie Azzedine Alaïa nous offre l’occasion de découvrir les points communs entre ces 2 créateurs. Exposition Alaïa Balenciaga, Sculpteurs de la forme Les vêtements dont la plupart sont noir ou de couleur très sombre sont présentés dans un décor immaculé tout en blanc sous la verrière de la galerie robes de cocktail, tailleurs, vestes cintrées, robes bustiers, drapés, dentelles, velours, gabardine de laine, bolero, etc. Exposition Alaïa Balenciaga, Sculpteurs de la forme En 1968, ne se reconnaissant pas dans l’essor du prêt-à-porter naissant, Cristobal Balenciaga ferme sa maison. Quelques temps plus tard, sa directrice générale adjointe, Mademoiselle Renée – restée plusieurs décennies à son service – s’inquiéte des stocks de tissus et des robes. Parmi les personnes qu’elle considère, elle invite Alaïa à choisir des modèles du maître espagnol. Le jeune homme est stupéfait par l’architecture des coupes et l’exigence technique de chaque vêtement. Il décide alors de conserver dans du papier de soie le travail de ce maître de la coupe. » Exposition Alaïa Balenciaga, Sculpteurs de la forme Au 1er étage, quelques jolis croquis de mode sont exposés ainsi que quelques éléments d’archives de Cristobal Balenciaga. Exposition Alaïa Balenciaga, Sculpteurs de la forme Exposition Alaïa Balenciaga, Sculpteurs de la forme Exposition Azzedine Alaïa collectionneur – Alaïa et Balenciaga – Sculpteurs de la forme » sous la direction d’Olivier Saillard, jusqu’au 28 juin 2020. Exposition Alaïa Balenciaga, Sculpteurs de la forme L’adresse Association Azzedine Alaïa, 18 rue de la Verrerie. 75004 Paris Tous les jours de 11h à 19h Exposition Alaïa Balenciaga, Sculpteurs de la forme Le site internet Exposition Alaïa Balenciaga, Sculpteurs de la forme Plus d’info sur Balenciaga dans mon post du 12/03/2017 Exposition Balenciaga, l’oeuvre au noir Musée Bourdelle, Paris
AzzedineAlaïa collectionneur – Alaïa et Balenciaga sculpteurs de la forme, Paris, Association Azzedine Alaïa. Du 20 mai au 28 juin 2020. Haute dentelle, l’exposition attendue à la cité de la dentelle et de la mode à Calais. Du 9 juin au 6 janvier. Fashion / Fashion - Évènements / Province. Japonismes à Paris, l’artisanat à l’espace DENSAN, 8 bis rue Villedo Paris 1er et En 1968, ne se reconnaissant pas dans l’essor du prêt-à-porter naissant, Cristobal Balenciaga décida de fermer sa maison. Quelques temps plus tard, Mademoiselle Renée, directrice générale adjointe de la maison, s’inquiétant des stocks de tissus et des robes, appela Azzedine Alaïa, et l’invita à choisir librement les modèles afin de s’en servir pour de nouvelles créations. Stupéfait par l’agilité des formes, l’architecture des coupes et l’exigence technique de chaque vêtement, Azzedine Alaïa ne touchera à aucune pièce, pensant qu’il serait sacrilège d’agir ainsi, et se décida à les conserver, sur des lits de papiers de soie. Crédits Stéphane Aït Ouarab Cet épisode fondateur représente tout l’égard qu’Azzedine Alaïa va cultiver vis-à-vis de l’histoire de la mode, et devint vite un collectionneur avide de tout conserver. Quand d’autres investissent dans l’art contemporain, lui n’a d’intérêt que pour les vêtements aux techniques certaines, et sauve de l’oubli et de la perte les noms et les pièces les plus convoitées. Il accumule des pièces par milliers, s’entourant de robes de Grès, Vionnet, Schiaparelli, et Balenciaga, toujours. Il devient ce couturier qui domine toutes les étapes de la conception et réalisation d’un vêtement, coupant avec la dextérité de ses aïeux, héritier d’une généalogie de couturiers sculpteurs et architectes. Crédits Stéphane Aït Ouarab Balenciaga fut la griffe la plus convoitée, qui restera pour Alaïa un modèle, dans l’équilibre des mesures et des volumes, dans l’usage des couleurs sourdes et des noirs somptueux. Alaïa et Balenciaga se sont retrouvés. Dans le flou des robes solennelles ou dans l’architecture supérieure des tailleurs et des manteaux, les deux créateurs ont dialogué, sans cesse à la recherche de la couture invisible. De jour comme de soir, leurs robes courtes ou longues sont des précis d’architecture et de légèreté, nées dans l’obstination et la domination des techniques qu’ils maitrisaient tous les deux. Ces deux grands silencieux, hermétiques aux effets de tendances, n’ayant jamais eu peur de refuser les systèmes, ont eu beaucoup à se dire. Les quelques quatre-vingts modèles sélectionnés et présentés pour la première fois dans un face-à-face entre ces deux maîtres de la coupe témoignent de l’intemporalité de leurs créations. Issues des archives d’Alaïa, les pièces Balenciaga sont montrées au sein même de la maison de couture, aujourd’hui siège de l’association Azzedine Alaïa qui veille sur sa mémoire et son oeuvre, et dialoguent librement. Exposition Azzedine Alaïa Collectionneur – Alaïa et Balenciaga, Sculpteurs de la Forme Du 20 janvier au 28 juin 2020 18, rue de la Verrerie 75004 Paris Alaïa et Balenciaga, Sculpteurs de la Forme” is at the Association Azzedine Alaïa, 18 rue de la Verrerie, Paris 75004 until 28 June 2020 (associationazzedinealaia.org) suzy menkes mostra Le monde de la mode est en pleine expectative pour l'instant les expositions sont essentiellement virtuelles, il faudra, à part quelques rares exceptions, attendre la rentrée de septembre-octobre pour y aller physiquement. Voir une grande exposition parisienne semble un peu compromis pour l'instant il va falloir attendre la rentrée de septembre pour voir à Paris par exemple Man Ray et la mode, Jean Vendome. Artiste Joaillier ou encore Pierres Précieuses. D'autres expositions comme Gabrielle Chanel, manifeste de mode n'ont pas encore de date d'ouverture. En attendant, les expositions virtuelles mises en place pendant le confinement, se poursuivent. Revue de détails. Les expositions "Alaïa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" et "En couleurs !" ouvertes L'une des grandes manifestations d'envergure post-déconfinement est incontestablement la réouverture le 20 mai de l'exposition "Azzedine Alaïa collectionneur. Alaïa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" à l'Association Azzedine Alaïa, siège de la maison de couture parisienne du créateur tunisien. Elle a débuté en janvier pendant la semaine parisienne de la haute couture été 2020 et s’achève en juin. Elle invite à découvrir en 80 modèles les créations intemporelles de ces deux grands maitres de la coupe. Deux couturiers hermétiques aux effets de tendance et n’ayant jamais eu peur de refuser les systèmes liés à la médiatisation. Ici, les pièces de Balenciaga dialoguent avec celles d’Alaïa selon une communauté de création qui surprend. Alors que ces modèles ont été créés à plusieurs années d'intervalle, la similitude de travail reste bluffante même amour des coupes épurées, similarité de la palette chromatique... Certainement la scénographie - on circule dans un labyrinthe constitué de voiles de tissu blanc - contribue à la réouverture de l'exposition. La plupart des institutions culturelles restent fermées malgré le déconfinement mais quelques rares expositions se tiennent dans les magasins juste réouverts. Ainsi Le Bon Marché propose de voir la vie En couleurs! à partir du 16 mai. Cette vague d’optimisme se décline sur des créations exclusives signées de créateurs de mode, d'accessoires et de joaillerie... Le savoir-faire artisanal est mis à l’honneur - broderie, vannerie, impressions tie & dye, motifs peints à la main - ainsi que les influences du monde entier. Loewe x Paula’s Ibiza, invités d’honneur, affichent leur univers joyeux et coloré venu des Baléares ; Antik Batik imagine une capsule mode tournée vers la Mongolie tandis que Farm Rio installe sa cabane de plage brésilienne. A découvrir Guanabana et ses accessoires réalisés à la main en Amérique du Sud, Heimat Atlantica et ses sacs en raphia fabriqués sur la côte Atlantique de l’Espagne et du Portugal… Sans parler du savoir-faire grec d’Ancient Greek Sandals, de la cordonnerie de Minorquines, des souliers brodés de Meher Kakalia ou de la broderie de sneakers Amrose.... Et pour ceux qui préfèrent l'art contemporain, peintures, sculptures, photographies et dessins signés d'artistes français ou internationaux, reconnus ou émergents, sont exposés toute l'année dans le magasin. Les expositions "Man Ray et la mode", "Jean Vendome. Artiste Joaillier" et "Pierres Précieuses" reportées à la rentrée D'importantes expositions consacrées à la mode sont déjà reprogrammées pour la rentrée. C'est le cas de Man Ray et la mode au musée du Luxembourg, prévue initialement du 9 avril au 26 juillet, qui est reportée du 23 septembre jusqu’au 17 janvier 2021. Elle a été présentée au musée Cantini et au Château Borély - Musée des arts décoratifs, de la faïence et de la mode à Marseille en 2019. En attendant l'ouverture - en guise de mise en bouche - sont disponibles des témoignages d'admirateurs de l'oeuvre de Man Ray, qui travaillent dans l'univers de la mode et expliquent pourquoi ils accordent une telle importance à ses créations. A découvrir aussi des personnalités du monde de l’art, de la photographie et de la mode qui parlent de leur rapport à cet artiste, l’influence qu’il a exercée sur eux, ce qu’il éveille, révèle encore aujourd’hui. L'exposition Jean Vendome. Artiste Joaillier, qui devait débuter en mai à l'Ecole des Arts Joailliers, est reportée elle aussi à la rentrée, du 8 octobre au 18 décembre 2020. L’entrée est toujours gratuite mais se fera sur réservation préalable sur le site de L’École des Arts Joailliers. Réfractaire aux modes, ce créateur aventureux a créé un style précurseur, très personnel, celui d’un bijou de caractère. "Un bijou de Jean Vendome, n’est jamais rationnel, il est émotionnel", disent les spécialistes. Il en est de même pour l'exposition Pierres Précieuses qui devait se tenir dès avril à la Grande Galerie de l’Évolution du Muséum national d'Histoire naturelle en partenariat avec Van Cleef & Arpels et qui voit son ouverture décalée du 16 septembre au 14 juin 2021. A noter que la Cité de la dentelle et de la mode de Calais a décidé de reporter l’exposition Lecoanet-Hemant Les orientalistes de la haute couture à 2023. La réouverture de la Cité de la dentelle au public est prévue, quant à elle, à compter du 15 juillet. Les expositions "Gabrielle Chanel, manifeste de mode" et "Luxes" dans l'attente Si certaines expositions sont reportées, d'autres n'ont pas encore de dates de prévues pour leur ouverture. C'est le cas de Gabrielle Chanel, manifeste de mode, un coup dur pour cette exposition qui devait débuter début avril dans un Palais Galliera rénové. Grâce au soutien de la maison Chanel, mécène exclusif du projet, le musée de la Mode de la Ville de Paris a doublé ses espaces d’exposition. Ces nouvelles galeries, qui portent le nom de Gabrielle Chanel, sont aménagées dans les caves voûtées en briques rouges sur 670 m². Elles accueilleront des expositions temporaires ou des collections permanentes, au travers d’oeuvres choisies parmi les 200 000 pièces du musée - vêtements, accessoires, photographies et arts graphiques du XVIIIe siècle à nos jours. Le Palais Galliera devient ainsi le premier musée de mode exposant sa collection permanente en France. Au MAD, l'exposition Luxes prévue également en avril est elle aussi reportée sine die. Encore beaucoup d'expositions virtuelles à déguster En attendant le plaisir de flâner à nouveau dans un musée, voici une petite sélection de sites offrant de belles découvertes en matière de mode. Si vous êtes sensible à l'histoire de la mode, découvrez grâce à Google Arts & Culture La mode au XIXe siècle et l’histoire des vêtements féminins et masculins avant, pendant et après la révolution industrielle. A moins que vous ne préfériez la mode au temps de Versailles dans les années 1780, sous le règne de Louis XVI, les hommes et les femmes de la Cour dessinent les contours d'une mode masculine et féminine, qui épousent chaque cérémonial du quotidien. Le Château de Versailles propose une exposition dédiée au vestiaire masculin et à ses codes, et une autre à l'étude du style de Marie-Antoinette, l'une des premières icônes de mode aussi adulée que détestée. La mode italienne et plus particulièrement le travail du couturier Valentino vous tente ? Voici l’intégralité des œuvres du couturier italien présentée sur le site de son musée virtuel qui retrace 50 ans d’histoire de la mode. Ici comme dans un musée classique, les pièces signées Valentino Garavani sont exposées au sein de différentes ailes et galeries, créées grâce à une technologie 3D. Plus de 300 robes issues des archives du créateur ont été numérisées et regroupées par thème, avant d’être associées à des croquis, des illustrations, des photos d’archive ou encore des campagnes publicitaires. L’occasion de redécouvrir tout un pan de la mode italienne, de la Collection Blanche de 1968 aux créations écarlates qui ont fait la renommée de Valentino. Enfin, pour les passionnés de bijoux, de belles découvertes avec l’École des Arts Joailliers les professeurs de l’École ont réalisé de courtes vidéos, publiées sur Instagram, sur des sujets variés tels que La Saga des Joyaux de la couronne de France, La jeune fille à la perle de Vermeer, Les bijoux du retable de Gand des frères Van Eyck… D’autres vidéos sont aussi disponibles sur l’e-bibliothèque de l’école Le talisman de Charlemagne, Trois bijoux des années 1920 trois facettes du Style Art Déco, L'opale d’Ethiopie…

Réouverturede l'exposition Balenciaga et Alaïa à la galerie Azzedine Alaïa Les amoureux de mode et de haute couture filent à la galerie Azzedine Alaïa pour découvrir une exposition autour

Il a fallu qu’Azzedine Alaïa quitte cette terre, c’était en novembre 2017, pour que l’on prenne la mesure de la beauté et de la richesse de sa collection secrète. Car le dernier des couturiers avait pour passion intime de sauver de l’oubli les pièces de ses prédécesseurs, et il avait l’oeil. En fin connaisseur du vêtement – et du corps de la femme -, en un travail d’une vie, il a thésaurisé des milliers de merveilles, dont 500 signées Cristobal Balenciaga. On ne peut taire les convergences entre ces deux grands. C’est celles-là qu’a tenu à mettre en lumière Olivier Saillard, directeur de l’Association Azzedine Alaïa. En parfait missionnaire de ce patrimoine à dévoiler, il donne lecture à ces Sculpteurs de la forme et souligne ainsi leur » ombre portée » en exposant face à face 80 modèles de ces deux maîtres de la coupe. » L’un comme l’autre étaient aussi habiles dans l’art du tailleur que virtuoses dans le flou, avise-t-il. Ils savaient aussi bien traiter la mousseline, le jersey, la soie que le gros lainage. Ils partageaient également un même goût pour le noir, intense, profond, qui appartient à tous les peuples, et pour les couleurs éteintes – ils trouvaient que les imprimés démodaient un peu plus vite le vêtement. S’il y a du volume chez chacun, Azzedine est cependant plus agrippé au corps que Balenciaga, qui en était plus éloigné. » Hommage affectueux. Azzedine Alaïa, collection hiver 2012.© JULIEN VIDAL Azzedine Alaïa collectionneur, Alaïa et Balenciaga, Sculpteurs de la forme, Association Azzedine Alaïa, à 75004 Paris. Du 20 janvier au 28 juin. Azzedine Alaïa, collection couture hiver 2001.© JULIEN VIDAL Cristobal Balenciaga, collection hiver 1954.© JULIEN VIDAL .