1Lâamour de transfert est un sujet auquel la psychanalyse porte un intĂ©rĂȘt toujours renouvelĂ©. Lacan lui a dâabord consacrĂ© une annĂ©e de son sĂ©minaire, pour lui attribuer ensuite un statut de concept fondamental de la psychanalyse, tout en lui donnant une place de pivot de lâexpĂ©rience analytique, suivant par lĂ le chemin tracĂ© par Freud.
Je prĂȘte toujours beaucoup dâattention aux premiĂšres phrases dâun livre. Dâelles dĂ©pend que celui qui lâa ouvert poursuive ou non sa lecture. Ce livre de Stefan Zweig La confusion des sentiments » commence ainsi Ils ont eu une exquise pensĂ©e, mes Ă©tudiants et collĂšgues de la FacultĂ© voici, prĂ©cieusement reliĂ© et solennellement apportĂ©, le premier exemplaire de ce livre dâhommage quâĂ lâoccasion de mon soixantiĂšme anniversaire et du trentiĂšme de mon professorat, les philologues mâont consacrĂ©. Il est devenu une vĂ©ritable biographie. » Avant dâen savoir plus sur le personnage que nous allons dĂ©couvrir et qui parle en son nom, qui tĂ©moigne de ce que fut sa vie, un mot nous attire celui de philologue », nous savons que celui qui sâadresse Ă nous sâannonce comme un personnage amoureux de la langue et des textes. Sur ce point de lâamour de la langue, on peut dire que le psychanalyste ne peut ĂȘtre quâun philologue, puisque câest avec cela quâil travaille mais que câest aussi ce qui fait le plaisir et les charmes de son mĂ©tier, et câest en cela que nous sommes sĂ©duits dâentrĂ©e de jeu par ce que le roman nous promet. La narrateur tenant en ses mains la somme de tous ses travaux se demande dans quelle mesure elle reprĂ©sente ce que fut sa vie Ainsi moi qui ai employĂ© toute une vie Ă dĂ©crire les hommes dâaprĂšs leurs Ćuvres et Ă objectiver la structure intellectuelle de leur univers, je constatais prĂ©cisĂ©ment sur mon propre exemple, combien reste impĂ©nĂ©trable dans chaque destinĂ©e le noyau vĂ©ritable de lâĂȘtre, la cellule mouvante dâoĂč jaillit toute croissance [âŠ] Aucune algĂšbre de lâesprit ne peut la calculer. Aucune alchimie du pressentiment ne peut la deviner [âŠ] Ce livre ignore tout du secret de mon avĂšnement Ă la vie intellectuelle ». Câest donc le rĂ©cit de cet avĂšnement que le narrateur nous confie dans ce livre La confusion des sentiments », livre qui double en quelque sorte le premier, celui de sa biographie intellectuelle avec la somme de ses travaux. En effet dans cette biographie il manque un nom propre le nom de celui qui lui a en quelque sorte donnĂ© naissance dans le monde des idĂ©es Lâindex soigneusement Ă©tabli comprend deux cents noms il y nây manque que le nom de celui dâoĂč partit lâinspiration crĂ©atrice, le nom de lâhomme qui a dĂ©cidĂ© de mon destin et qui, maintenant avec une puissance redoublĂ©e, mâoblige Ă Ă©voquer ma jeunesse. Il est parlĂ© de tous, sauf de lui qui mâa appris la parole et dont le souffle anime mon langage [âŠ] Je veux ajouter un feuillet secret aux feuilles publiĂ©es, ajouter un tĂ©moignage du sentiment au livre savant, et me raconter Ă moi-mĂȘme, pour lâamour de lui, la vĂ©ritĂ© de ma jeunesse. » Chaque analysant ne peut quâĂȘtre rendu sensible Ă lâaccent de cette affirmation me raconter Ă moi-mĂȘme, pour lâamour de lui, la vĂ©ritĂ© de ma jeunesse ». Nâest-ce pas en effet ce quâil pourrait se dire si ce nâest quand mĂȘme quâil pourrait la complĂ©ter dâune autre affirmation certes me raconter mais aussi lui raconter, lui raconter Ă lui, lâanalyste, cette vĂ©ritĂ© de ma jeunesse mais avant tout de mon enfance. Le narrateur Ă©voque donc sa vie dâĂ©tudiant et sa rencontre essentielle avec un merveilleux professeur qui donna un sens Ă sa vie. Il nous raconte que dâabord il profita de sa vie dâĂ©tudiant Ă Berlin et sâadonna aux plaisirs des sens avec de nombreuses conquĂȘtes fĂ©minines. Un soir son pĂšre arriva Ă lâimproviste dans sa chambre et le trouva en joyeuse compagnie. Le pĂšre y est dĂ©crit comme un pauvre homme, un homme dĂ©sormais ĂągĂ©, câest son pĂšre rĂ©el. Il y a certaines paroles, Ă©crit-il, qui ne sont dâune vĂ©ritĂ© profonde quâune seule fois, prononcĂ©es entre quatre yeux, et quand elles jaillissent spontanĂ©ment du tumulte inattendu des sentiments. Ce fut le seul entretien vĂ©ritable que jâeus jamais avec mon pĂšre, et je nâhĂ©sitais pas Ă mâhumilier volontairement ; je mâen remis Ă lui de la dĂ©cision Ă prendre. » Son pĂšre lâincite Ă partir loin de Berlin, dans une petite universitĂ© oĂč il pourra travailler sĂ©rieusement. Câest lĂ quâil rencontre son pĂšre idĂ©alisĂ©, un brillant professeur quâil dĂ©crit minutieusement. Il tombe sous le charme de sa parole. Au moment oĂč il pousse la porte de la salle de la confĂ©rence, il parle avec enthousiasme de la littĂ©rature Ă©lisabĂ©thaine MalgrĂ© moi je mâapprochais davantage, afin de voir, par-dessus les paroles, les gestes remarquablement arrondis et Ă©largis des mains, qui parfois, lorsque sonnait un mot puissant, sâĂ©cartaient comme des ailes, sâĂ©levaient en frĂ©missant et puis dâabaissaient peu Ă peu musicalement avec le geste modĂ©rateur dâun chef dâorchestre. Et toujours la harangue devenait plus ardente tandis que, comme sur la croupe dâun cheval au galop, cet homme ailĂ© sâĂ©levait rythmiquement au dessus de la table rigide, et, haletant, poursuivait lâessor impĂ©tueux de ses pensĂ©es traversĂ©es par de fulgurantes images. » Ce que Stefan Zweig dĂ©crit ainsi câest ce que les romains appelaient raptus, câest-Ă -dire lâenvol dâun esprit au dessus de lui-mĂȘme ». En latin mĂ©diĂ©val ce raptus Ă©tait dĂ©fini comme une extase, un ravissement. Ne serait-ce pas une rĂ©fĂ©rence Ă cette autre jouissance », cette jouissance au-delĂ du phallus que dĂ©crit Lacan comme Ă©tant certes Ă rapprocher de la jouissance mystique mais qui est aussi de lâordre de la jouissance fĂ©minine ? Quoiquâil en soit notre jeune hĂ©ros est subjuguĂ© par cet envol lyrique. A la suite de cette premiĂšre rencontre, dans ce roman, sous ce titre la confusion des sentiments », nous assistons donc au dĂ©veloppement dâune passion entre lâĂ©lĂšve et son maĂźtre. Du cĂŽtĂ© de lâĂ©lĂšve, cet amour pour le maĂźtre dĂ©crit Ă merveille ce que Lacan a Ă©voquĂ© sous ce terme de pĂšre-version » ou version vers le pĂšre » et en quoi et surtout comment elle lui donne accĂšs Ă toutes les formes de sublimation. Câest cet amour pour le professeur qui donne accĂšs Ă lâamour du savoir, câest par lui et grĂące Ă lui que sâeffectue la transmission. Lacan dans les derniĂšres annĂ©es de son enseignement, sous ce terme de pĂšre-version », avait en quelque sorte redonnĂ© quelque vigueur Ă ce terme freudien depuis tombĂ© un peu en dĂ©suĂ©tude, celui dâ Ćdipe dit inversĂ© » ou Ćdipe nĂ©gatif ». De fait, pour un sujet masculin, il sâagit dâĂ©lire le pĂšre comme objet dâamour et la mĂšre comme objet rival par rapport Ă lâobjet dâamour, objet rival qui devient, de ce fait mĂȘme, objet de haine. Les positions sâinversent donc par rapport Ă lâOedipe dit normal positif ou le pĂšre qui Ă©tait objet de haine et la mĂšre vĂ©ritable et premier objet dâamour. De fait, comme Freud nous lâindique dans son article, le Moi, le ça et lâidĂ©al du moi, le sujet nĂ©vrosĂ© dĂ©veloppe un Oedipe dit complet câest-Ă -dire Ă la fois positif et nĂ©gatif, normal et inversĂ©, de telle sorte que lâambivalence rĂšgne en maĂźtre aussi bien par rapport au pĂšre que par rapport Ă la mĂšre. Lacan reprenant cette question sous le nom de la version vers le pĂšre, rĂ©partit ces composantes de lâĆdipe selon trois temps logiques. Au premier temps, le signifiant du pĂšre permet de symboliser ce quâil en est du dĂ©sir de la mĂšre, il reçoit sa signification avec lâaide du signifiant du phallus. Au second temps, la mĂšre doit ĂȘtre littĂ©ralement privĂ©e, chĂątrĂ©e de ce quâelle nâa jamais eu, un phallus imaginaire, tandis que lâenfant doit ĂȘtre chassĂ© par le pĂšre de cette position dâobjet mĂ©tonymique de la mĂšre, de son dĂ©sir de ne faire quâun avec elle. Au troisiĂšme temps logique, câest lĂ que le pĂšre doit ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ© Ă la mĂšre comme Ă©tant celui qui a le phallus. Mais lĂ , câest Ă son tour de faire la preuve quâil lâa et surtout quâil est capable de le donner. Câest lĂ que le pĂšre rĂ©el est le plus souvent mis en dĂ©faut dâavoir Ă soutenir cette haute fonction de pĂšre symbolique. Le symptĂŽme de chaque sujet est lĂ pour lui venir en aide, pour remĂ©dier Ă ses dĂ©faillances. Dans ces symptĂŽmes, câest le pĂšre imaginaire, le pĂšre idĂ©alisĂ©, qui assure en quelque sorte la relĂšve du pĂšre rĂ©el, qui pare Ă ses insuffisances. Ce roman de Stefan Zweig nous en livre avec beaucoup de subtilitĂ© la fiction littĂ©raire. Le jeune homme nous dĂ©crit lâĂ©tat dâĂąme quâil Ă©prouve aprĂšs avoir Ă©coutĂ© cette brillante confĂ©rence Quant Ă moi je ne pouvais pas bouger, jâĂ©tais comme frappĂ© au cĆur. PassionnĂ© et capable seulement de saisir les choses dâune maniĂšre passionnĂ©e, dans une sorte dâĂ©lan fougueux de tous mes sens, je venais pour la premiĂšre fois de me sentir conquis par un maĂźtre, par un homme ; je venais de subir lâascendant dâune puissance devant laquelle câĂ©tait un devoir absolu et une voluptĂ© de sâincliner ». Mais ce nouvel engouement pour le professeur ne fut pas sans effet sur les ardeurs intellectuelles du jeune homme Pour la premiĂšre fois de sa vie il lut avec passion Shakespeare ⊠je lus lâĆuvre du poĂšte comme je ne lâavais jamais fait auparavant. Peut-on expliquer des changements semblables ? Mais tout dâun coup je dĂ©couvrais dans ce texte un univers ; les mots se prĂ©cipitaient sur moi, comme sâils me cherchaient depuis des siĂšcles ; le vers courait en mâentraĂźnant comme une vague de feu, jusquâau plus profond de mes veines, de sorte que je sentais Ă la tempe cette Ă©trange sorte de vertige ressenti quand on rĂȘve quâon vole. » Dans les jours qui suivent, le jeune homme sâenquiert des travaux de son maĂźtre et dĂ©couvre quâen fait il nâa jamais rien Ă©crit dâimportant. Ces quelques Ă©crits ne faisaient quâannoncer une Ćuvre qui nâavait jamais vu le jour. Il se rend Ă©galement chez lui Avec quel tremblement lâadolescent que jâĂ©tais, franchit-il ce seuil pour la premiĂšre fois ! Rien nâest plus passionnĂ© que la vĂ©nĂ©ration dâun jeune homme, rien nâest plus timide, plus fĂ©minin que son inquiĂšte pudeur. » Stefan Zweig dĂ©crit je trouve trĂšs bien ce que Freud avait interprĂ©tĂ© comme la position fĂ©minine passive du garçon vis-Ă -vis du pĂšre, position contre laquelle il se dĂ©fend de toutes ses forces viriles. Elle est par lâĂ©crivain en tant que telle non seulement reconnue mais assumĂ©e. Au cours de sa premiĂšre rencontre avec son maĂźtre, nous voyons apparaĂźtre Ă la porte du bureau comme ne retrait ce qui est pourtant lâĂ©lĂ©ment indispensable de la triangulation Ćdipienne, la maĂźtresse de maison annonçant que le diner est servi. Elle vient ainsi interrompre le tĂȘte Ă tĂȘte. Elle jouera un rĂŽle important dans ce roman. Câest elle qui aide en effet son jeune ami Ă dĂ©couvrir lâhomosexualitĂ© de son mari, elle lâaide Ă en prendre conscience. Câest ce que dĂ©crit Stefan Zweig comme Ă©tant une confusion des sentiments », une confusion que le jeune Roland a beaucoup de mal Ă dĂ©chiffrer. Dans ce roman on voit ainsi se dessiner ce quâil en est de cette version vers le pĂšre qui caractĂ©rise la nĂ©vrose et celle qui caractĂ©rise la perversion en tant que structure, par rapport au dĂ©menti de la castration. Il y a en effet une trĂšs belle Ă©tude qui se dessine ainsi mais ce qui mâa surtout intĂ©ressĂ© dans cette Ćuvre câest surtout la façon dont le poĂšte dĂ©crit cette fonction de lâamour du pĂšre et de lâamour de lâenseignant pour transmettre lâamour de la culture, lâamour de la langue. Il en Ă©tait de moi comme ce prince du conte oriental qui, brisant lâun aprĂšs lâautre les sceaux posĂ©s sur les portes de chambres fermĂ©es, trouve dans chacune dâelles des monceaux toujours plus gros de bijoux de bijoux et de pierres prĂ©cieuses, et explore avec une aviditĂ© toujours plus grande lâenfilade ce ces piĂšces, impatient dâarriver Ă la derniĂšre. Câest exactement ainsi que je me prĂ©cipitais dâun livre dans lâautre, enivrĂ© par chacun, mais jamais rassasiĂ© mon impĂ©tuositĂ© Ă©tait maintenant passĂ©e dans le domaine de lâesprit. Jâeus alors un pressentiment de lâimmensitĂ© inexplorĂ©e de lâunivers intellectuel aussi sĂ©duisant pour moi que lâavait Ă©tĂ© pour moi le monde aventureux des villes⊠» Il me semble que mĂȘme si cet accĂšs au monde aventureux du savoir inconscient ne peut ĂȘtre atteint quâen partie, on peut calquer sur cette fonction de lâamour du maĂźtre, du professeur donnant accĂšs Ă lâamour des lettres, Ă lâamour de la langue, la fonction de lâamour du psychanalyste. Ce mĂȘme passage peut en effet avoir lieu entre lâamour de transfert dans lâanalyse et ce que Lacan a appelĂ© transfert de travail » , ce qui assure la transmission de la psychanalyse, dâun sujet Ă lâautre, ce qui permet Ă lâanalyste de se maintenir sur la brĂšche par rapport Ă la survie de la psychanalyse et par rapport Ă ces nĂ©cessaires rĂ©inventions.
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LesystÚme inconscient : la vie psychique va au-delà de ce dont nous sommes conscients, au-delà de ce qui est préconscient, c'est -à dire que nous pourrions en prendre conscience lorsque nous avons essayé de penser à elle. Une grande partie de notre esprit est inconsciente, et cette partie est accessible uniquement avec la psychanalyse. Les expériences de la petite enfance sont un
Eros et Thanatos â Quelques repĂšres mythologiques Ă lâusage de la psychanalyse François GĂ©rard â Cupidon et PsychĂ© â 1798 Et si le monde Ă©tait une pulsation rythmĂ©e de vie et de mort », de mouvements perpĂ©tuels, dâapparition et de disparition â Il court, il court, le furet » â pointait Lacan pour illustrer le caractĂšre mĂ©tonymique du dĂ©sir et dâaspiration Ă lâĂ©quilibre, Ă la satiĂ©tĂ©, Ă lâimage de la mort. Telle pourrait ĂȘtre une reprĂ©sentation du couple oxymore dâEros et Thanatos dans la mythologie grecque. La mythologie demeure elle-mĂȘme structurĂ©e sur un couple cardinal de contraires conflictuels, constituĂ© de Mythos Tu racontes des bobards », pouvons-nous imaginer dans le propos de Platon soulignant une origine chaotique aux mythes et de Logos, expression dâune parole discursive et organisĂ©e. Chaos, conflictuel, pulsions et contre-pulsions », fait advenir lâengendrement des thĂ©orie des pulsions selon Freud est notre mythologie et les dieux de la mythologie ne sont que des figures de nos les mythologues, les gĂ©nĂ©alogies fluctuent selon les auteurs, poĂštes ou philosophes, des prĂ©-socratiques aux post-socratiques. Un profil dâEros Dans la thĂ©ogonie engendrement des dieux dâHĂ©siode, au commencement Ă©tait le Chaos lâabime, la bĂ©ance, le non-lieu, dâoĂč il ne sort rien, lâouvert » pour Jean-Pierre ce Chaos Ă©mergeront cinq divinitĂ©s dont Eros, le plus beau des immortels, Gaia, la terre mĂšre primordiale matrice de la vie, Tartare, le lieu divin du chĂątiment, Nyx, la nuit et ErĂšbe, les tĂ©nĂšbres. La Terre engendrera le Ciel Ouranos le PĂšre.Pour Pierre Legendre La 901° conclusion Ă©tude sur le théùtre de la raison, Fayard, 1998 ce PĂšre â Ouranos sorti de la mĂšre archaĂŻque â serait lâexpression dâun fantasme infantile du sexe unique. Si ces divinitĂ©s sont toutes des lieux constitutifs de lâespace, Eros apparait comme la force qui pousse Ă lâengendrement, le dynamisme, la puissance qui met en mouvement, la propulsion qui met hors de soi, le principe universel qui assure les gĂ©nĂ©rations en rendant les ĂȘtres quâil est, il incarne lâamour, le dĂ©sir, lâĂ©rotisme, la pulsion de vie. Eros a pour frĂšre AntĂ©ros, prĂ©sentĂ© selon les auteurs comme frĂšre rival crĂ©ateur de dĂ©samour, ou comme lâamour retournĂ©, rĂ©ciproque, et reprĂ©sente dans le discours de Socrate sur lâamour le sentiment amoureux dâun jeune garçon ĂromĂšne pour la thĂ©ogonie orphique OrphĂ©e, initiateur mythique, Eros nait dâun Ćuf primordial nommĂ© Protogonos le premier nĂ© ou PharĂšs qui fait Ă©tinceler les ailes dâor sur son dos qui, en unissant tous les Ă©lĂ©ments, crĂ©e lâorigine du serait pour Jean-Pierre Vernant le premier Eros non sexuĂ© France culture Le bon plaisir, 1994. Le second Eros, sexuĂ©, naĂźtrait de lâĂ©masculation dâOuranos par lâun de ses fils, Chronos, qui jette le sexe de celui-lĂ Ă la mer. Ainsi naissent Aphrodite, de lâĂ©cume spermatique Aphros » signifie Ă©cume et Eros, sexuĂ© Ă lâorigine, de lâunion entre les mĂąles et les femelles. Aphrodite sortant nue des flots et chevauchant une conque est magistralement reprĂ©sentĂ©e dans le tableau de Botticelli. Il est Ă noter que cette beautĂ© absolue Ă©merge dâune sanglante horreur, de lâĂ©masculation dâun homme⊠GĂ©rard Miller Malaise, Seuil, 1992 fait remarquer que cette perfection la VĂ©nus sera Ă notre Ă©poque dĂ©-voilĂ©e, habillĂ©e par des hommes couturiers homosexuels qui mettront en scĂšne dans un dĂ©filĂ© de mode ces belles femmes mannequins inaccessibles en tenues vaporeuses, irrĂ©elles, telles des muses au regard portĂ© vers un au-delĂ . Ces beautĂ©s parfaites mĂ©dusent » les photographes hommes rendus quasiment impuissants, rivĂ©s Ă leur bien le plus prĂ©cieux, leurs gigantesques tĂ©lĂ©objectifs phalliques. Dans cette comĂ©die des sexes, beautĂ© absolue et horreur de la castration se Ă lâĂ©vĂ©nement traumatique de la dĂ©couverte de la castration, notamment maternelle, Ă©vĂ©nement Ă la lisiĂšre de lâimaginable, Ă©vĂ©nement qui conduit Lacan Ă forger le nĂ©ologisme de troumatisme », le sujet invente alors quelque substitut pour combler le trou dans le RĂ©el, ce trou liĂ© au la plupart des auteurs, Eros est fils dâAphrodite, dĂ©esse de lâAmour et dâArĂšs, dieu de la Guerre. Chez les Romains, la correspondance dâEros est Cupidon, fils de VĂ©nus et de est reprĂ©sentĂ© en enfant ailĂ© muni dâun arc et dâun carquois garni de deux types de flĂšches en or et pointues, elles gĂ©nĂšrent dĂ©sir et amour, en plomb et Ă©moussĂ©es, elles immunisent contre toute avance. Les Erotidies, en quelque sorte notre Saint-Valentin », sont cĂ©lĂ©brĂ©es dans son sanctuaire Ă mythe dâEros et PsychĂ© illustre lâamour aveugle » ou lâamour de deux ĂȘtres, impossible au grand jour, allĂ©gorie entre un amour charnel et un amour divin, une histoire dâailes entre PsychĂ© aux ailes de papillon PsychĂ© » signifiant papillon et Eros aux ailes dâoiseau. PsychĂ©, lâune des trois filles dâun roi de GrĂšce, est dotĂ©e dâune beautĂ© extraordinaire. Aphrodite se montre jalouse et demande Ă Eros de dĂ©cocher une flĂšche pour quâelle tombe amoureuse de la crĂ©ature la plus laide. Par erreur, Eros se blesse et tombe amoureux de PsychĂ© quâil emmĂšne secrĂštement dans son palais. Il la rencontre dans le noir et il lui fait promettre de ne jamais dĂ©couvrir son visage, mais la curiositĂ© trop forte lâentraine Ă dĂ©couvrir ce mystĂ©rieux ĂȘtre tant aimĂ©. Pendant son sommeil elle approche une bougie, mais une goutte huile tombe et rĂ©veille Eros. Elle dĂ©couvre alors la beautĂ© du dieu de lâamour. La promesse est rompue, Eros sâenvole dans la douleur. PsychĂ© part Ă sa recherche et prie Aphrodite qui demeure dâautant plus jalouse que PsychĂ© entretient une relation amoureuse avec son fils. Aphrodite va alors lui imposer une sĂ©rie dâĂ©preuves dont la derniĂšre est de rencontrer PersĂ©phone dans le royaume dâAdĂšs et de lui rapporter une boĂźte contenant une partie de sa beautĂ©. Une fois encore, PsychĂ© dĂ©rogera Ă cette injonction en ouvrant la boĂźte. Une brume sort de la boĂźte et lâendort Serait-ce Hypnos, frĂšre de Thanatos ?. Eros interprĂšte ces Ă©preuves comme autant de manifestations dâamour. Emu, il part Ă sa rencontre et remet la malĂ©diction dans la boĂźte. PsychĂ© se rĂ©veille alors et ils sâenlacent. Elle devient alors immortelle et dĂ©esse de lâEsprit. Ils ont pour descendante une fille nommĂ©e Edone, dĂ©esse de la voluptĂ©. Ce mythe de PsychĂ© est fondamental, en tant que la psychanalyse est lâanalyse de PsychĂ©, et mĂ©rite un dĂ©veloppement. Guy Massat, dans un sĂ©minaire du 30-10-2006 sur le mythe de PsychĂ©, avance lâidĂ©e que les trois figures illustrent des pulsions de vie Eros la libido, Aphrodite la beautĂ© et PsychĂ© le charme et la force vitale inconsciente, laquelle devient immortelle aprĂšs une sĂ©rie dâ et PsychĂ© illustreraient alors deux figures de la femme. Dans le banquet de Platon, six personnes essaient de dĂ©finir la nature dâ Socrate, il apparaĂźt comme un intermĂ©diaire entre les Dieux et les hommes il naĂźt de Poros, dieu de lâingĂ©niositĂ©, de lâabondance, dotĂ© de savoirs et de ressources son Ă©tymologie montre quâil nâest jamais dans lâaporie et de PĂ©nia, figure de pauvretĂ©, de misĂšre, dĂ©pourvue de savoirs et toujours dans le manque !Eros hĂ©ritera de ces deux parents. Il sera va-nu-pieds », malpropre, sans gĂźte, telle sa mĂšre, mais Ă lâaffut de tout ce qui est beau et bon, viril, chasseur redoutable, rusĂ©, magicien Ă lâinstar de son pĂšre ; il sera pauvre mais toujours astucieux pour charmer, toujours dans le manque de lâĂȘtre aimĂ©, en un mot en dĂ©sir, Ă lâimage de Don reste intrinsĂšquement contradictoire, exaltant et dĂ©cevant, et quelle que soit sa gĂ©nĂ©alogie, il est plus ou moins redoutĂ©, grĂące Ă son pouvoir de faire aimer. Une esquisse de Thanatos Dans la ThĂ©ogonie dâHĂ©siode, Thanatos est tantĂŽt fils dâErĂšbe, dieu des enfers et de Nyx, dĂ©esse de la nuit, tantĂŽt, par parthĂ©nogenĂšse, Nyx lâa conçu seule câest-Ă -dire sans union sexuelle. Thanatos le trĂ©pas » possĂšde un frĂšre jumeau, Hypnos, personnalisation du sommeil et dâune forme de petite mort, et une sĆur Lyssa, dĂ©esse de la folie furieuse est la personnification de la mort, rĂ©fugiĂ© dans le Tartare, sĂ©jour des morts. RedoutĂ©, son nom est tu par superstition, et il est reprĂ©sentĂ© dans un corps amaigri, squelettique et souvent recouvert dâun voile, tenant une faux et une urne contenant des cendres. Ennemi des humains, au cĆur dâairain, il considĂšre les hommes comme faibles et sans reste une figure mineure qui ne donne pas lieu Ă un mythe. Il est essentiellement attachĂ© Ă deux Ă©pisodes ceux de Sisyphe et dâ le rusĂ© dĂ©fie la mort et piĂšge Thanatos en lâenchaĂźnant avec des menottes, mais dans un second temps, Thanatos, aidĂ© de Zeus, amĂšne Sisyphe aux enfers oĂč il sera condamnĂ© Ă rouler un rocher jusquâau sommet dâune butte. Le rocher dĂ©valera la pente et Sisyphe devra recommencer Ă perpĂ©tuitĂ© on nâĂ©chappe pas Ă la mort qui gagne toujours⊠Nous sommes seulement en entre en lutte contre la mort, attache Thanatos pour dĂ©livrer Alceste fille de PĂ©lias des enfers. Le couple oxymore Eros et Thanatos Ce couple de dieux grecs sera retenu par Freud comme lâintrication de figures antagonistes et articulĂ©es sous le concept de pulsion de vie et de pulsion de mort de destructivitĂ© ». Le monde apparaĂźt alors comme une pulsation rythmĂ©e de vie crĂ©ative et de mort est conçu dans un entre-deux, entre un Dieu et une mortelle, Ă la porte du palais, ni dedans, ni dehors. Il est lâexpression du jeu dans cet entre-deux. Câest la vie dans son perpĂ©tuel renouvellement, dans son esthĂ©tisme Ă travers le plaisir de crĂ©er et de susciter le dĂ©sir amoureux et sexuel. Le dĂ©sir est Ă©tymologiquement lâarrachement Ă la fixation » sidĂ©ration de lâĂ©toile, la dĂ©-sidĂ©ration » reprĂ©sentant la quĂȘte vers lâĂ©toile manquante, dĂ©sir toujours en mouvement dĂ©sĂ©quilibrant et tendant vers lâĂ©quilibre, mouvement qui entraine vers lâautre. Ce dĂ©sir quâon ne peut jamais attraper est Ă lâimage du furet pour Lacan il court il court le furet, le furet du bois mesdames », en une allusion sexuelle dans la contrepĂšterie de cette comptine de 1720 faisant rĂ©fĂ©rence au cardinal Dubois rĂ©putĂ© pour son amour des sera au contraire lâaspiration Ă lâĂ©quilibre, la stabilitĂ©, la satiĂ©tĂ© hors de la faim, de la soif, image de la mort Ă lâinstar dâun organisme parfait sans besoin de son environnement. Sur lâOlympe, Zeus et les treize autres olympiens viennent de gagner la guerre contre les Titans, ils se retrouvent dans un monde paisible, harmonieux et commencent Ă sâennuyer. Le besoin de vie, Eros, se fait sentir pour ne pas chuter dans cet Ă©quilibre paradoxalement mortifĂšre quâest Thanatos. Alors ils inventent les humains pour se distraire ! Guy Decroix â Octobre 2020 â Institut Français de Psychanalyse© 34RL1H3 Copyright Institut Français de Psychanalyse
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âą Une nouvelle Ă©dition de ce grand best-seller 14 000 ex. vendus âą Le support de rĂ©fĂ©rence pour parler aux 5-13 ans de la sexualitĂ© âą Des dessins et un texte Ă la fois directs, beaux et respectueux Nombreux sont ceux qui dĂ©noncent aujourdâhui le rapport faussĂ© que les jeunes entretiennent avec la sexualitĂ© ThĂ©rĂšse Hargot,... DâoĂč lâurgence dâun discours vrai, quâenfants et parents trouveront dans ce support qui explique aux 5-13 ans, dans un langage adaptĂ©, la beautĂ© de lâamour et de la sexualitĂ©. Cette nouvelle Ă©dition profite de lâexpĂ©rience toujours plus grande de son auteur auprĂšs des petits et des grands pour leur parler du corps, de lâamour, de lâorigine de la vie, du dĂ©veloppement du bĂ©bĂ© et, sujet original mais tellement liĂ©, de lâesprit qui guide le corps. InĂšs de Franclieu, mĂšre de famille, est une confĂ©renciĂšre Ă succĂšs spĂ©cialisĂ©e dans lâĂ©ducation affective et sexuelle. Interview de lâauteur dans PĂšlerin du 25 aoĂ»t 2016 Recension sur le site de la CEF Jeunes Cathos Blog le 2 octobre 2016 Recension dans Le Bulletin du rosaire de novembre 2016 Article dans ZĂ©lie de septembre 2018 Interview de lâauteur + prĂ©sentation du livre sur Aleteia le 15 novembre 2018
Psychanalyse Sur le plan psychique, la psychanalyse considÚre que les premiÚres relations parents-enfants sont déterminantes dans l'esprit d'une personne et de sa perception de l'amour. Les relations mÚre-fils ou pÚre-fille, notamment, sont particuliÚrement marquantes.Les relations parents-enfants sont généralement déséquilibrées : le parent répond aux besoins de l'enfant.
Lacaninsiste beaucoup sur cette distinction dans le champ psychanalytique et ceci dĂšs le premier sĂ©minaire : « lâamour se distingue du dĂ©sir, considĂ©rĂ© comme la relation-limite qui sâĂ©tablit de tout organisme Ă lâobjet qui le satisfait. Car sa visĂ©e nâest pas de satisfaction, mais dâĂȘtre.
Cest l'amour du prochain, l' amour inconditionnel, dĂ©sintĂ©ressĂ© et absolu. C'est l'amour qui renonce Ă affirmer sa puissance, sa jouissance. C'est un amour qui n'est que douceur et charitĂ©, donner sans rien attendre en retour, ni joie, ni jouissance, ni puissance. On pourrait dire que c'est l'amour de sĆur Emmanuelle pour donner un exemple, mĂȘme nous sommes en droit de nous
Freudnous avertit que, dans une psychanalyse, il ne se passe rien dâautre quâun Ă©change de paroles ; il nous prĂ©vient aussi quâil nâest pas possible de lâapprendre dans les livres. Ainsi « Ă©crire la psychanalyse » est un Ă©noncĂ© aporĂ©tique qui retrouve le hiatus entre thĂ©orie et pratique. Pourtant, on fait des psychanalyses comme on fait lâamour.
Entreren analyse, c'est rentrer dans un singulier espace de notre vie, oĂč les mots jonglent avec les maux et la rĂ©alitĂ© avec l'imaginaire. C'est un lieu privilĂ©giĂ© oĂč chacun.e expĂ©rimente sa langue dans son corps, oĂč la contradiction ordinaire, la culpabilitĂ©, le Lire plus. Et lâamour? par Sonia PinnavaĂŻa | 5 octobre 2021 | Lecture | 0 Commentaire « Si je commence
Ilsâagit dâĂ©claircir le statut de lâamour, qui ne se rĂ©duit nullement Ă une relation imaginaire ou narcissique. DĂšs la naissance, le corps est soumis Ă une objectivation par la demande maternelle. Câest contre cette objectivation que le sujet lutte grĂące Ă des mĂ©tamorphoses successives. Il sâidentifie dâabord aux objets quâil aime, mais en courant le risque constant de
LaGradiva est sans doute lâexemple le plus sĂ©duisant du lien que Freud Ă©tablit entre archĂ©ologie, psychanalyse et amour. Câest en 1906 que Carl Jung conseille Ă Freud la lecture de la nouvelle de Wilhelm Jensen, La Gradiva, Fantaisie pompĂ©ienne. "Ce roman publiĂ© en 1903 raconte lâhistoire dâun archĂ©ologue, Norbert Hanold, qui tombe en adoration devant un bas-relief du musĂ©e
Lestopiques en psychanalyse sont deux cartes qui reprĂ©sentent, localisent pour la premiĂšre lâinconscient, la conscience et le prĂ©conscient, pour la deuxiĂšme les instances psychiques que sont le moi, le ça et le surmoi. La premiĂšre topique. Au tout dĂ©but de la psychanalyse Freud sâintĂ©resse beaucoup au langage et Ă la mĂ©moire. Il a lâintuition que le symptĂŽme est imprĂ©gnĂ©
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Quest-ce qu'un symptĂŽme en psychanalyse? Ălodie Chopard A Paris, le 1er juillet 2017 . Si nombre de nos Ă©tats de souffrance constituent un lot quotidien, il existe un point de butĂ©e sur lequel chacun peut singuliĂšrement s'accorder Ă penser : " c'est trop, je n'en peux plus!. En effet, c'est une chose que de reconnaĂźtre combien certaines souffrances entravent notre vie de tous
Lapsychanalyse est une discipline fondée par Sigmund Freud qui, en 1922, en a donné la définition suivante : « Psychanalyse est le nom : . d'un procédé pour l'investigation de processus mentaux à peu prÚs inaccessibles autrement ; d'une méthode fondée sur cette investigation pour le traitement des désordres névrotiques ;; d'une série de conceptions psychologiques acquises
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