🦫 Musée Des Beaux Arts Tours Son Et Lumière

Sonet lumière « Les nuits Renaissance »: projeté tous les soirs du 30 juin au 5 septembre 2021, sur la façade du musée des Beaux-Arts de
L'exposition sur l’œuvre d'Emile Friant au Musée des Beaux Arts étant finie depuis maintenant deux mois, vous pouvez toujours aller admirer l'un de ses tableaux les plus emblématiques, dépôt du Musée d'Orsay "La Toussaint", présenté et récompensé au Salon de 1889. Émile Friant, considéré comme le dernier naturaliste, propose avec cette huile sur toile de 250 x 334 cm peinte en 1888, sa vision d'un moment célébré chaque année pour honorer les disparus la Toussaint. Le tour de force technique que représentent les grandes plages de blanc et de noir où le peintre fait jouer de multiples variations lui valut un succès immédiat. Vêtus de noir, une fillette, deux femmes, un homme et jeune femme semblent se hâter, les bras chargés de chrysanthèmes. Au-delà des grilles du cimetière de "Préville", de nombreuses silhouettes, toutes vêtues de sombre, constituent le cortège qui va célébrer ses morts. Ce deux femmes seraient-elles de la même famille ? On peut l'imaginer. La fillette, en tête du cortège, arbore un chaperon noir en guise de couvre-tête d'où s'échappe une belle tresse. Avec son chapeau haut-de-forme, sa canne coincée sous son avant-bras gauche et sa foisonnante moustache, l'homme suit le mouvement des femmes de sa famille. La jeune femme porte un gros pot de chrysanthème ; il doit être pesant ! Adossé au pilier d’une des portes d'entrée du cimetière, un aveugle emmitouflé, les jambes sous une couverture et le tête couverte d'une capuche, implore la charité des passants, pancarte posée contre son torse et gobelet dans ses mains. _____________________ Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine - 2017 © Tous droits réservés Latroisième édition des Nuits Renaissance, spectacle son et lumière gratuit projeté sur la façade du musée des Beaux-Arts, aura lieu du 30 juin au 5 septembre. Avec, comme l'an dernier, une jauge Dernière mise à jour le 16 août 2022 LA LOI DU SILENCE C’était chouette, ça ne durait pas très longtemps, ce n’était affiché que pendant quelques semaines et ça avait un sacré succès. Pourtant, le Son et lumière du Musée des Beaux-Arts de Tours n’aura duré que l’espace de trois étés. La faute au bruit, dit-on. Vingt minutes de commentaires et de musique, au pire jusqu’à 23 heures et quelques bananes, à un moment – surtout en 2022… – où pas mal de monde se balade tranquillement à la fraîche on n’est pas Place Plumereau c’est vrai que ça devait déranger beaucoup les fanas du petit écran et de l’oreiller vespéral. Ce sont apparemment pourtant eux qui ont eu la peau de ce joli spectacle, idéal pour satisfaire le touriste et combler le local nostalgique du passé. Les mêmes, sans doute, qui l’avaient déjà fait migrer de la cathédrale vers le musée, justement voir notre article, désormais à lire au passé. Pour info, comme on dit, lorsque Nantes juste avant Angers a projeté sur la façade de sa cathédrale les images du peintre Alain Thomas, ils ont été plusieurs dizaines de milliers à se retrouver chaque soir. Un spectacle de douze minutes seulement… mais qui se répétait plusieurs fois dans la soirée. On appelle ça un succès, ou même un triomphe, et tout le monde a applaudi, même les riverains de la place accoudés aux fenêtres. Il se dit même qu’on en redemande et qu’on en parle partout en France… À Tours, on n’accueillait à chaque séance, pendant vingt minutes, donc, qu’un maximum de quelques centaines de personnes, derrière le cèdre magistral. Mais les habitants des » habitants du quartier, sans doute très influents, n’aimaient pas. Et le spectacle est passé à la trappe, ou plutôt dans les oubliettes. Ce qui pose évidemment la question de l’individu face à la collectivité débat complexe et éminemment respectable mais aussi des choix d’une municipalité pour faire vivre la cité. Ou, plus prosaïquement, les vingt minutes de tranquillité revendiquée de quelques-uns valent-elle de priver de bonheur intelligent et poétique quelques centaines d’autres ? Vingt minutes pour remonter le temps. Le Musée des Beaux-Arts de Tours redevient un écran où la Renaissance se raconte. Balade nocturne au fil du temps. Il y a presque un demi-siècle, dans une petite pièce aveugle du Musée des Beaux-Arts de Tours, un vieux monsieur très tranquille regardait tourner une bande magnétique tout en poussant précautionneusement de gros potentiomètres. Dans les jardins, d’énormes gamelles crachaient des faisceaux lumineux incertains sur la façade du monument. Dans les haut-parleurs, une voix douce racontait l’histoire de la ville, avec ce gimmick, qui ne s’appelait pas comme cela alors Pour avoir de jolies bouches, les jeunes tourangelles répétaient devant leur miroir cette formule les petits pruneaux de Tours ». Le public était ébloui. On appelait ça un son et lumière, c’était tout nouveau et c’était bien beau. Renaissance du son et de la lumière Le son et lumière Tours, créé en 2019, emporte vers la Renaissance. Photo Supersoniks/Cookies Production Cinquante ans plus tard, l’histoire des petits pruneaux de Tours est un peu oubliée mais pas les pruneaux, heureusement, ni les jolies Tourangelles. Les potentiomètres ont trouvé leur musée pour fuir devant l’informatique, les gamelles du jardin ont été remplacées par des ampoules à leds et sans doute quelques lasers, le son est numérique et la lumière » a fait place à des images. C’est beau comme un clip, ça bouge et ça s’appelle… un son et lumière. Pendant trois ans, le son et lumière estival tourangeau s’est accroché aux gargouilles de la cathédrale. Pas mal et assez logique. Mais quelques voisins au sommeil léger n’ayant pas apprécié, le spectacle a déménagé vers le jardin du musée. Le seul locataire connu étant l’éléphant Fritz, peu de récriminations à attendre quoique le film La nuit au musée puisse laisser craindre une réaction pachydermique, peu probable néanmoins. Le nouveau spectacle ne remonte pas jusqu’aux Turons et aux Romains. Il démarre à la guerre de Cent ans pour en arriver à la Renaissance, thème de la soirée. Lors du lancement, en 2019, on était en plein dans l’anniversaire de celle-ci, porté par la Région et un brin snobé par la ville de Tours, dont la municipalité d’alors manquait d’atomes crochus avec une région et qui lui avait bizarrement mis Balzac dans les pattes. Nuits Renaissance, donc, dans les pas d’un page qui va de châteaux en châteaux et de roi en roi, qui croise Léonard de Vinci grand ordonnateur de fêtes pour François 1er, comme on sait… si l’on est passé par le Clos Lucé d’Amboise, qui danse grâce à la troupe Doulce Mémoire mais aussi à quelques groupes plus électroniques et découvre la peinture new-look de l’époque. Onze tableaux que l’on pourra apprécier assis sur les pelouses protégées, tout de même, comme le séant des spectateurs, et à distance respectueuse, période virale oblige. En prime, si la façade du Musée a pris des couleurs, le jardin et son fameux cèdre ne sont pas en reste et ont droit aussi à leur mise en lumière. Nos confrères d’Info Tours ont réalisé un très beau diaporama du spectacle. Retrouvez-le ICI Et le teaser du spectacle, c’est… Ouverture des portes à 22 heures pour un début du spectacle à 22h45 et fermeture des portes à la même heure jusqu’au 31 juillet, puis ouverture à 21h30 pour une projection à 22h15 à partir du 1er août. Attention l’évocation du fameux quart d’heure tourangeau » n’étant pas prévue au programme, il faut impérativement être à l’heure pour être autorisé à franchir la porte, faute de quoi on se cassera le nez, masqué ou pas… À la date du 7 juillet tout change si vite en la matière qu’il vaut mieux être précis…, les mesures sanitaires ayant été allégées, les réservations ne sont plus nécessaires et le nombre de spectateurs a été porté à 900. Lecture 2 min. Pour la première rétrospective de l’artiste peintre Charles Belle, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon met en lumière l’exposition « Tous les reliefs Guide de voyageFranceCentre-Val De LoireIndre-Et-LoireToursVisites – Points d’intérêtMuséePeinture – Sculpture – Beaux-ArtsMUSÉE DES BEAUX-ARTS Tours Restaurants Hébergement Visites – Points d’intérêt S’amuser – Sortir Produits gourmands – Vins Sports – Loisirs Shopping – Mode – Cadeaux Voyage – Transports Beauté – Bien-être Maison – Déco – Jardin Manifestation – Evénement Pense futé – Services Coquin Bons plans Résultats Peinture - Sculpture - Beaux-Arts à Tours L'avis du Petit Futé sur MUSÉE DES BEAUX-ARTS Dans l'ancien palais des archevêques, le musée des beaux-arts séduit aussi bien pour son jardin à la française que pour ses collections. Après avoir découvert le cèdre centenaire et l'éléphant Fritz dans la cour, on profite des collections de peintures, sculptures et autres céramiques qui permettent d'explorer l'art du XIVe au XXe siècle, avec quelques pièces maîtresses Rembrandt, Rubens, Monet et Delacroix. Les belles expositions temporaires complètent un programme de visites et d'animations variées et originales pour petits et grands. Organiser son voyage à Tours Transports Réservez vos billets d'avions Location voiture Taxi et VTC Location bateaux Réservez votre bus Réservez votre train Hébergements & séjours Trouver un hôtel Location de vacances Echange de logement Trouvez votre camping Services / Sur place Réservez une table Activités & visites Voyage sur mesure Apprendre une langue étrangère Informations et horaires sur MUSÉE DES BEAUX-ARTS Fermé les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er et 11 novembre, 25 décembre. Ouvert du mercredi au lundi de 9h à 12h45 et de 14h à 18h. Gratuit jusqu'à 18 ans. Adulte 6 €. Groupe 10 personnes 3 €. Tarif réduit 3 €. Visite guidée. Animations. Bibliothèque. Services Accessible aux fauteuils roulants Accessible aux personnes à mobilité réduite Gay friendly Motards Moyens de paiement proposés par MUSÉE DES BEAUX-ARTS Espèce CB - Mastercard CB - Visa Chèque Horaires MUSÉE DES BEAUX-ARTS Lundi 0930 - 1800 Mardi Fermé Mercredi 0900 - 1800 Jeudi 0900 - 1800 Vendredi 0900 - 1800 Samedi 0900 - 1800 Dimanche 0900 - 1800 Avis des membres sur MUSÉE DES BEAUX-ARTS Trier par Publicité En savoir plus sur Tours 37000 Les jeux concours du moment Remportez 1 séjour de prestige en Espagne, pour 2 personnes ! Profitez d’un séjour relaxant pour 2 personnes à Calella, dans la Province de Barcelone avec l'Associació Turística de Calella ! Remportez un guide numérique ! Du 19 au 29 août Je dépose mon avis et je gagne des Foxies Pour soumettre votre avis vous devez vous connecter. Retour Connexion Espace des Membres Email Mot de passe Mot de passe oublié ? Pas encore membre ? 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La collection occupe désormais cinq des sept salles du pavillon Gérard-Morisset, prenant pour point de départ historique la Nouvelle-France. Les 700 œuvres aujourd’hui exposées regroupent peintures et sculptures, jouxtant des pièces d’orfèvrerie superbes, de mobilier et d’arts graphiques et photographiques qui élargissent le champ de la créativité. Parmi ces pièces, 400 sont nouvellement sorties des réserves, ajoutées aux pièces connues souvent exposées et reproduites, augmentant ainsi le nombre des artistes reconnus – plus de 250 –, qui seront ainsi moins méconnus. La surprise vient du fait que le vieux » bâtiment de 1933 demeure tel quel, métamorphosé cependant par l’afflux de lumière extérieure. Des pans de murs ont été abolis, remplacés par de grands panneaux de verre, ouverts aux variations du jour boréal sur le paysage urbain. Plus qu’un modeste redéploiement », il y a transformation sur le plan architectural et dans l’approche muséologique. Le lien visuel avec le pavillon Pierre Lassonde et l’église Saint-Dominique, visibles depuis un confortable salon aménagé pour la consultation des catalogues, est particulièrement réussi. Le concept général privilégie une approche décloisonnée qui déborde des sentiers battus de l’histoire de l’art une ouverture sur la simultanéité des courants artistiques, qui s’entrecroisent au lieu de suivre linéairement une chronologie artificiellement découpée dans chaque discipline. Consacrée à l’émergence de la modernité au cours de la première moitié du 20e siècle, la salle 4, sur laquelle j’ai concentré mon attention, est remarquable par la mise en espace de tableaux, d’objets, de dessins, de photographies et de documents dans des vitrines dont certaines s’éclairent à l’approche du regardant. De l’impeccable blancheur des murs et de la transparence lumineuse des stèles en suspension, des parois et des vitrines qui reposent sur des pattes quasi invisibles, émane une impression de légèreté flottante, malgré le nombre d’œuvres, qui s’avoisinent sans s’occulter. Une ingénieuse structuration de l’espace, selon des diagonales, permet la vision à distance, avec recul. L’approche de la salle 4 se distingue de celle, frontale, qui caractérise plus classiquement les autres salles Ce sont deux perspectives transversales qui organisent la salle en zones distinctes, mais communicantes, car les artistes sont nombreux à se voir représentés dans plusieurs sections. […] La déambulation se veut libre à la manière d’une dérive entre rues et espaces intérieurs1. » Sans souci de catégorie ou de chronologie des œuvres quitte à y revenir pour un second parcours, le regardant se laisse attirer où va son plaisir, par telle juxtaposition inhabituelle, telle harmonie ou discordance de l’accrochage, telle œuvre inconnue, ou cette autre qui, tel[s] les sorciers et les magnétiseurs, projette sa pensée à distance2 ». Un spectacle dans le spectacle consiste, assis sur un banc, à regarder le cheminement des arrivants dans la salle… Une balade aléatoire La section dévolue au portrait captive le visiteur, le regard du modèle direct, baissé, de biais, etc. étant toujours sémiotiquement un point fort de l’image. Sur une cimaise ajoutée en diagonale, un alignement juxtapose à des portraits célèbres de Lilias Newton, Alfred Pellan et Jori Smith, l’Autoportrait au chat de Mimi Parent, presque naïf. On regrette l’absence de la vraie naïve de Charlevoix, Simone Mary Bouchard. Dans les années 1940, on exposait ses œuvres avec celles des artistes modernes. Solide, au contour nettement découpé sur fond de bleu turquoise intense, Paul, Trappeur vers 1929, par Edwin Holgate, côtoie le portrait tout en délicatesse diaphane du père Couturier, peint par Louise Gadbois 1941. Ces deux artistes, bien que différents de style, ont été maître et élève, ce par quoi leur rapprochement se justifie. Un grand tableau de Suzanne Duquet intrigue Groupe 1941 rassemble trois femmes assises, oisives, modèles en tenue d’intérieur, et elle-même, debout au chevalet, palette en main, dallure très masculine par ses mains, son visage, son costume. Il y a là une dénonciation du rôle dévolu à la femme à l’époque, selon l’idée dominante que l’artiste ne peut être que mâle et viril la critique des années 1940 en témoigne abondamment. Il n’empêche que le nombre de femmes peintres augmente, comme le prouve le Groupe du Beaver Hall où les hommes sont minoritaires. Randolph Hewton, l’un des deux fondateurs du groupe avec Holgate, signe vers 1929 un morceau de peinture », Rêverie, d’un coloris admirable. De la Société d’art contemporain fondée par John Lyman, Marian Scott se distingue dès 1939 par son Crocus semi-abstrait, accroché dans une reconstitution d’aménagement intérieur art déco avec coiffeuse et pouf Robert Blatter, 1930, et torchère d’Omer Parent. Plus tardive, La Fontaine Aréthuse 1957 d’Albert Dumouchel offre un bon voisinage, tout en courbes, en contraste voulu avec Ville 1948 de Fritz Brandtner – artiste encore trop méconnu –, abstraction géométrique aux lignes droites et aux volumes verticaux. Comme le portrait, la nature morte et le paysage sont des descendants de la grande peinture » à sujets historiques ou religieux des siècles précédents. Grâce aux vies tranquilles » expression qui serait la traduction littérale du terme stilleven en néerlandais, still lifes en anglais, la déambulation ménage des pauses visuelles qui rendent hommage à la liberté d’improvisation des artistes, à l’audace de leur expérimentation. Des natures mortes distantes dans l’accrochage se rapprochent par leur structuration et leur palette colorée. La gouache de Paul-Émile Borduas, Abstraction 37 1942, décalque abstraitement les contours d’un plat de fruits sur une table avec nappe, sujet figuratif également traité par Simone Aubry-Beaulieu en 1946. La Nature morte à la bouteille et aux cerises de Paul-Vanier Beaulieu 1951 est plus plasticienne et fait regretter l’absence d’une gouache abstraite de son frère, le peintre Louis Jaque. Des griottes sont jetées parmi les Fleurs et dominos 1940 de la composition synthétique de Pellan, matissien et cubiste à son retour de France. Il se réapproprie son pays par de joyeux clichés de vacances dans le Village de la Petite-Rivière- Saint-François 1941. Les paysages permettent une véritable promenade en nature ou dans la ville, plus rarement à la mer, par exemple à Percé avec Rita Mount vers 1923, une huile aux transparences lumineuses d’aquarelle, ou encore dans le Paysage de Charlevoix de Jean Paul Lemieux 1935. Ce coin lumineux de l’exposition, avec ses cadres d’époque, où l’air circule, fait face aux scènes urbaines verticales d’Adrien Hébert. Les 700 œuvres aujourd’hui exposées regroupent peintures et sculptures, jouxtant des pièces d’orfèvrerie superbes, de mobilier et d’arts graphiques et photographiques qui élargissent le champ de la créativité. Libérer Célébrée trois jours avant la réouverture du Musée, la commémoration de l’armistice de 1918 rappelait à notre mémoire le contexte historique de cette première moitié du 20e siècle deux guerres mondiales et le temps d’une paix fissuré par la crise économique des années 1930 et la montée de l’hitlérisme. Si les artistes partis faire leur grand tour » en Europe rentrent au pays dès le début des conflits, les Européens traversent l’Atlantique et contribuent à l’écroulement des vieux décors entretenus par les académies et les institutions. Brandtner a quitté l’Allemagne à la fin des années 1920. Sa connaissance étendue des mouvements avant-gardistes européens fait rapidement de lui un passeur d’art moderne dans son réseau. […] Pacifiste et socialement engagé, il prend régulièrement pour sujet le travail des ouvriers qui fabriquent armes et munitions, en plus de peindre l’inquiétude et l’horreur3 » qu’il connaît intimement depuis 1914-1918. Il les exprime dans ses xylographies de style expressionniste allemand Guerre, 1942, comme Ernst Neumann dans ses lithographies Chômeur no 4, 1933. Les peintres juifs de Montréal4 ont toutes raisons de traduire l’angoisse qui domine les années de guerre. Dans la peinture allégorique Front intérieur 1940, Harry Mayerovitch s’interroge sur la pertinence de l’art dans un monde à feu et à sang, sur le rôle des revendications exprimées dans les manifestes, rôle apparemment dérisoire dans un tel contexte, sur leur valeur quand tout est démoli, anéanti, pulvérisé. À de tels doutes existentiels, Marie-Alain Couturier répond liberté, espérance, lutte. Si Revendiquer » devient le mot d’ordre choisi pour caractériser la période après Croire », Devenir », Ressentir », Imaginer », appliqués aux périodes antérieures, Libérer » aurait été plus englobant sur tous les plans libération des peuples opprimés, des artistes sous la férule académique, des femmes sous le joug paternaliste. Il faut avoir l’âme chevillée au corps pour lutter comme le père Couturier l’a fait pendant les quatre années que dure son exil en Amérique au cours de la Seconde Guerre mondiale, par prédilection au Canada français ». Il nous laisse le monumental témoignage de son espérance avec cette Pentecôte 1944 qui nous attire irrésistiblement vers le fond de la salle 4. Le tableau restauré, peint originellement dans le chapitre du monastère des Dominicains qui fait place aujourd’hui au Pavillon Pierre Lassonde du Musée, est une complète découverte pour le public. Commencée aux premiers jours d’avril et terminée vraisemblablement en juillet 1944, La Pentecôte se présentait, avant sa restauration, dans un long format horizontal de 152 cm sur 397 cm, divisé en deux parties quasi égales, selon un axe vertical habité par la Vierge assise au milieu de douze figures parmi lesquelles une seconde femme. Linterprétation de Couturier reste ici fidèle aux textes des Évangiles et à la tradition chrétienne, et est traitée sous le signe du Greco revisité par le cubisme. L’artiste gomme les courbes et accentue les plis, soulignant les volumes anguleux qui confèrent aux apôtres la spatialité quasi sculpturale de statues assises sur un socle cubique. La partie centrale présente des accords de couleurs très hardis, dans la juxtaposition du bleu de Prusse et du rose intense, de l’orangé et du magenta auréolés de jaunes et de rouges, avec des blancs très crus. La remarque formulée en juillet 1929, dans une lettre à monseigneur Maurault par le jeune Paul-Émile Borduas, quand il rencontre Couturier sur le chantier de Chaillon en France, revient en mémoire Ce n’est pas la composition qui me plaît le plus, c’est l’harmonie des couleurs et son dessin5 ». La composition triangulaire et en trios révèle la Trinité dans la présence de l’Esprit, par les flammèches et le vent violent qui frappent l’assistance de stupeur. Ces manifestations surnaturelles ont lieu à la Pentecôte, c’est-à-dire cinquante jours après Pâques. Une notice de 1996 explique les circonstances du don de cette œuvre majeure aux Dominicains de Québec Cette peinture du Fr. Couturier, nous fut offerte par son Exc. Mgr. Réginald Duprat, en 1944. À l’origine cette peinture était marouflée dans l’ancienne salle du chapitre, qui, à l’époque [allait] jusqu’au mur de la sacristie actuelle. » Une indication manuscrite en marge signale que Madeleine Pratte, de Québec, a posé pour le personnage de Marie. Il est heureux que cette œuvre ait trouvé sa place au Musée national des beaux-arts du Québec, parmi des sculptures religieuses épurées et modernes comme les voulait le père Couturier, entre un tableau de Borduas et des œuvres d’Ozias Leduc, portes de retable suspendues à un panneau de verre et dessins précieusement exposés en vitrine. Aussi vertical que Pentecôte est horizontal, le Saint Jean de Dieu de Jean Dallaire 1950 est une peinture en trompe-l’œil de tapisserie on pense à Jean Lurçat qui éclaire de l’intérieur et perce le mur comme une veduta. Cette section remarquable montre que la spiritualité et l’art sacré re­nouvelé peuvent intégrer les préoccupations esthétiques de l’art moderne, jusqu’à l’abstraction, ce que Couturier découvre à Montréal6. Dans son introduction au magazine- catalogue d’exposition, la commissaire Anne- Marie Bouchard pose avec impatience la question essentielle Sommes-nous condamnés à réécrire sans cesse la même Histoire ? » Qu’elle se rassure plus qu’un simple réaménagement de la collection, son travail de quatre années produit une exposition qui nous sort des sentiers battus, rafraîchit le regard de perspectives éclairantes, et renoue intelligemment avec le plaisir de l’art. 1 Anne-Marie Bouchard, 350 ans de pratiques artistiques au Québec magazine-catalogue d’exposition, Québec Musée national des beaux-arts du Québec, 2018, p. 43. 2 Charles Baudelaire, à propos de l’œuvre d’Eugène Delacroix. 3 Anne-Marie Bouchard, Fritz Brandtner », op cit., p. 50. 4 Maurice Gagnon, en 1941, alors que l’antisémitisme fait rage, regroupe ces artistes dans une catégorie spécifique, ce qui indigne Marie-Alain Couturier. Cette distinction perdure aujourd’hui. 5 Paul-Émile Borduas, lettre du 17 juillet 1929 à monseigneur Olivier Maurault, dans Écrits II, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 1997, p. 118. 6 Voir aussi Monique Brunet-Weinmann, Le père Marie-Alain Couturier », dans Anne-Marie Bouchard, op. cit., p. 51, et son livre Le Souffle et la flamme Marie-Alain Couturier au Canada et ses lettres à Louise Gadbois, Québec, Septentrion, 2016. Muséedes Beaux-Arts Tours: Très moyen - consultez 336 avis de voyageurs, 896 photos, les meilleures offres et comparez les prix pour Tours, France sur Tripadvisor. l'essentiel Jusqu’au 1er octobre, le musée des Beaux-Arts de Carcassonne met en lumière les femmes au travers de son exposition temporaire intitulée "Les Exceptionn’Elles". Grandes oubliées de l’histoire de l’art et d’une institution trop ancrée dans la tradition, les femmes d’hier, "si peu représentées mais sources d’inspiration", retrouvent peu à peu leurs lettres de noblesse. Muses, allégories, déesses, femmes fortes de l’Histoire, de la religion, travailleuses… toutes ces femmes sont propulsées sur le devant de la scène du musée des Beaux-Arts de Carcassonne. Jusqu’au 1er octobre, dans le cadre de son exposition temporaire intitulée "Les Exceptionn’Elles", le musée carcassonnais met en valeur ces dames au travers d’œuvres réalisées entre le XVIIIe et le XXIe siècle. Des œuvres sorties des réserves du musée "Cette exposition met en lumière les femmes de nos collections. Nous avons sorti ces œuvres longtemps restées dans nos réserves par manque de place ou parce qu’elles étaient dans un mauvais état, fait part Émilie Frafil, la directrice du musée des Beaux-Arts. Il y a aussi des œuvres que l’on a l’habitude de croiser dans le parcours des collections permanentes mais qu’on a tendance à balayer du regard. Là, elles sont mises en évidence." L’entrée de l’exposition est consacrée aux portraits de femmes et à leurs apparats. Elles se préparent pour des mondanités pour être portraiturées. À l’image de La Femme en rouge, un tableau de 1874 signé Servais Detilleux. Accoudée à sa coiffeuse, face à son miroir, cette femme, on ne la voit pas, on l’imagine. "Nous trouvons ce tableau tellement beau et intriguant. Nous nous sommes longtemps demandé qui se cachait derrière cette femme coquette", lance Émilie Frafil. Après plusieurs semaines d’enquête, le régisseur d’œuvres du musée réussit à découvrir de qui il s’agit "C’était une cantatrice belge qui a un temps été mariée à un peintre. Plus tard, elle a épousé un médecin de Carcassonne. À la mort de son épouse, le mari a légué trois portraits d’elle au musée des Beaux-Arts et une partie de ses livres à la bibliothèque de Carcassonne". Marie Petiet, artiste peintre limouxine Dans la seconde salle, des peintures représentant les femmes dans la mythologie rythment le parcours. Des représentations de saintes et disciples, évoquent également la femme dans la religion. Sans oublier tous ces tableaux de femmes artistes ou encore de celles qui ont marqué l’Histoire. Trois d’entre eux sont le fruit d’une collaboration avec le musée Petiet de Limoux. "Marie Petiet était une artiste peintre. Il nous semblait naturel d’intégrer certaines de ces œuvres dans notre sélection. Notamment son autoportrait", détaille la directrice. La dernière salle de l’exposition temporaire est consacrée aux travaux de plusieurs écoles de la ville. Des travaux on ne peut plus singuliers et colorés et, un brin anachronique. "Nous leur avons demandé de réinterpréter plastiquement certaines de ces Exceptionn’Elles pour raconter l’Histoire à leur façon."

les ombres/ l'objet et son image) Bernard Moninot, Table et instruments, 2000-2002, 80x240x127cm, Musée des Beaux-Arts de Dôle. Bernard Moninot, Studiolo, 2006, dessin d'ombres portées, 258x302cm. Moholy-Nagy, Modulateur-espace-lumière, 1930, 151x70x70cm, métaux divers, plastique et bois.

Un son et lumière sur le musée des Beaux-Arts de juin 2021 à 7h47 par Etienne Escuer Les Nuits Renaissance débutent ce mercredi 30 juin sur la façade du musée des Beaux-Arts de Tours. Les Nuits Renaissance sont de retour, ce mercredi, sur la façade du musée des Beaux-Arts de Tours. Un spectacle son et lumière de 20 minutes est proposé jusqu’au 5 septembre. 13 tableaux différents sont à découvrir, dont trois nouveaux par rapport à la précédente édition. En juillet, le spectacle est projeté tous les soirs à 22h45, puis à 22h15 en août et début septembre. Il est gratuit, mais en raison du contexte sanitaire, il faut réserver sa place en ligne, entre une semaine et 30 minutes avant la représentation. Pour l’instant, la jauge est limitée à 250 personnes, mais elle pourrait évoluer au cours de l’été. Le masque est Pourmarquer l’inauguration de son nouvel espace permanent au Musée des beaux-arts du Canada, l’Institut canadien de la photo­graphie rend hommage à Josef Sudek. Né en 1896, ce pionnier de la photographie artistique tchèque a accumulé au cours de sa carrière une production abondante et originale qui fait de lui un représentant important de la
Musée des Beaux-Arts de Tours - Ancien archevêché. département Indre-et-Loire Dernière visite du musée de Tours en décembre 2015. catalogue disponible au musée En 1794 et 1795, les premiers convois apportant le butin de Bonaparte contenaient des tableaux flamands prélevés en Belgique. Suivant l'armée d'Italie, une commission sélectionne les oeuvres d'art qui doivent être remises à la France par les Etats vaincus Etat pontifical. Le Conseil des Cinq-Cents décida en 1798 que le Louvre ne pouvant exposer toutes ses peintures, et paris "garder seul les trésors conquis sur les ennemis de la République", les grandes villes tecevraient des oeuvres d'art pour développer le goût et le talent des élèves. Par le décret du 14 fructidor an VIII 1er septembre 1800 15 dépôts furent désignés, et une commission fut nommée pour une répartition au bénéfice de Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Marseille, Rouen, Nantes, Dijon, Toulouse, Caen, Lille, Rennes, Nancy, et Bruxelles, Genève, Mayence. Les envois se poursuivirent pendant le Premier Empire. La distribution étalée sur une dizaine d’années permit aussi l’enrichissement des musées de 5 autres villes Angers, Tours, Le Mans, Montpellier, Grenoble. Le général François-René de Pommereul, nommé préfet d'Indre-et-Loire en 1800, eut une influence considérable sur le développement du musée. En 1801, il obtint le dépôt de 5 oeuvres d'importance inégale, puis il en réclama d'autres. L'architecture du bâtiment conserve les traces d'édifices antérieurs qui se sont succédé de l'Antiquité jusqu'au XVIIIe siècle. Après 1789, le Palais des Archevêques devient théâtre, École Centrale, bibliothèque et dépôt des oeuvres d'art confisquées. Le fonds le plus ancien du musée est constitué d'oeuvres saisies en 1794 dans les maisons d'immigrés, les églises et les couvents, en particulier les grandes abbayes de Marmoutier, de Bourgueil et de La Riche, ainsi que des tableaux et des meubles provenant du château de Chanteloup, de Richelieu. Plusieurs œuvres en provenance du château de Richelieu et du château de Chanteloup. Plusieurs envois du Muséum central des Arts musée Napoléon de 1803 à 1814 1801, 1803, 1806.Les pages indiquées renvoient au CATALOGUE En 2015, les salles du dernier étage ont été très bien rénovées. Les primitifs italiens ont été installés au premier étage, et l'accrochage a été modifié. Hall d'entrée. Monnoyer Fleurs dans un vase d'albâtre. Envoi 1803. Premier étage. Sur le palier du grand escalier. Charles de La Fosse 1636-1716 Portrait d'Armand-Jean Vignerot du Plessis, duc de Richelieu. Grand portrait équestre du neveu du cardinal de Richelieu. Provient du château de Richelieu. En 1647, il est envoyé par Mazarin au secours de Naples assiégée par les Espagnols. Les marins espagnols enflamment leurs vaisseaux pour éviter qu’ils tombent entre les mains des Français. Commémore la modeste victoire remportée sur l’escadre espagnole. Le fond du tableau évoque la bataille navale. Le duc, qui n’a pas encore 20 ans, représenté en triomphateur antique, est guidé par une Victoire ailée accompagnée du Génie de la Guerre portant le heaume du héros. prov. château de Richelieu Série de bustes en marbre antiques, complétés au XVIIe, provenant du Château de Richelieu. Salle 101. Francesco Caïro 1607-65 St Sébastien soigné par Irène. Toile peinte à l’occasion d’épidémies fréquentes de peste au 17e s. Belle composition simple et originale. Clair obscur. Le corps de Sébastien est placé en diagonale, le visage renversé vers le spectateur. Irène, sous les traits d'une femme âgée rare, le soigne en déposant délicatement du baume à l’aide d’une plume sur ses blessures. Confrontation entre jeune homme/vieille femme. Les flèches sont déjà retirées. Lumière sur les mains et le turban d’Irène. Beau corps abandonné du jeune homme. Scène intimiste, seulement deux personnages. Mattia Preti, dit Il Cavaliere Calabrese 1613-99 Le Triomphe de Silène. Œuvre de jeunesse, influence de Caravage, des peintres vénitiens, et de Poussin Les Bacchanales. Saisi en 1799 à Turin comme œuvre de Poussin. Envoi de 1803. Innocenzo Tacconi 1575-1625 Déposition de Croix. Le corps du Christ soutenu par deux anges. A droite, la Vierge ; agenouillée à gauche, Marie de Magdala. Maître de l'annonce aux bergers L’Evangéliste 1630. L'homme de face est en train d'écrire sur un livre, une plume d'oie à la main ; clair obscur ; belle toile puissante. Salle 102. Antoine Coypel 1661-1722 Deux projets de tapisserie peints sur toile ; sujets tirés de l'Iliade. -La Colère d'Achille. Modèle pour la première des 5 tapisseries commandées en 1717. Athéna domine la scène. p. 65 -Les Adieux d'Hector et d'Andromaque. Le héros troyen, avant de retourner au combat, dit adieu à son épouse Andromaque et à leur fils Astyanax. Scène centrale surmontée par une arche de pierre. Eustache Le Sueur 1616-55 3 œuvres. -La Vierge, l'enfant Jésus et St Jean-Baptiste. A droite, Jean tient la cheville de Jésus. Belle toile. Et 2 beaux pendants saisis à l’abbaye bénédictine de Marmoutier, à la Révolution. -St Louis pansant les malades. Agenouillé à gauche, St Louis essuie les pieds d'un malade. -St Sébastien pansé par les saintes femmes. Belle toile. Irène retire les flèches que sa servante entasse 4 flèches aux pieds de Sébastien. Deux anges soutiennent le saint. Philippe de Champaigne 1602-74 -Portrait de Victor Le Bouthillier, archevêque de Tours de 1641 à 1670. La sobriété de la mise en page, la gamme chromatique restreinte à des gris-vert, le faible éclairage préservent tout le raffinement de ce portrait à l’expression du visage. Philippe de Champaigne Le Bon Pasteur. Jésus debout, vêtu d'une tunique rose et d'un manteau bleu, porte un agneau sur ses épaules. Le Bon pasteur donne sa vie pour ses brebis ». Philippe de Champaigne se lie avec le milieu janséniste austère piété. Attribution certaine depuis 1995. Nombreuses répliques, copies, etc. Provient de l’abbaye de Port-Royal, envoi du Muséum central en 1803. Affecté au musée de Tours à la demande du préfet d’Indre-et-Loire, le général-comte de Pommereul, en échange des œuvres saisies au château de Richelieu et à l’abbaye de Marmoutier, et envoyées à Paris. Gabriel Blanchard 1640-1704 Sainte Famille. Fils de Jacques Blanchard. Reçu à l’Académie en 1663. Sollicité pour les grands chantiers royaux à Versailles, au Trianon, aux Tuileries. Grand tableau pour le revers du maître-autel de l'église de Versailles au recto, l’Assomption de la Vierge », par Michel II Corneille. Nouvelle salle Richelieu qui évoque le décor intérieur du château du cardinal de Richelieu à Richelieu De gauche à droite "La Prise de Privas" cette toile se trouvait dans la galerie des Batailles -Buste de Volusianus - Buste de Pyrrhus marbre Hercule Richelieu. Marbre Hercule-Richelieu. Marbre Apollon Richelieu. Marbre Salle 103 - Salon de Diane. Houdon 1740-1828 Diane. Grand bronze. Sébastien II Le Clerc 1676-1763 La Déification d'Enée. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1704. Enée fils de Vénus et d’Anchise, jeune homme allongé, dénudé, alangui. En haut à gauche, Vénus, debout au-dessus de lui, assiste à la cérémonie. Hyacinthe Collin de Vermont 1693-1761 Bacchus confié par Mercure aux nymphes de l'île de Naxos. Confusion avec une autre île Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1725. Jean-Bernard Restout 1732-1797 Philémon et Baucis donnant l'hospitalité à Jupiter et Mercure. Elève de son père. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1765. Envoi du Muséum central en 1803. Pour éprouver les hommes, Jupiter et Mercure, déguisés en mendiant, voyagent en Phrygie et demandent l'hospitalité. Tous les chassent, sauf Philémon et Baucis, vieux couple très pauvre. Les deux vieillards s'empressent de recevoir leurs hôtes, servent un repas. Ils remplissent les coupes de vin et s'étonnent de constater que le niveau ne baisse pas dans la cruche. Les dieux se font connaître. Ils noient la région sous un déluge, mais la cabane de Philémon ne cède pas et devient un temple d'or. Ils ont formulé le vœu de n'être jamais séparés Jupiter les change en arbres, un chêne et un tilleul, issus du même tronc. Antoine Boizot 1702-82 Apollon caressant Leucothoé. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1737. Belle académie d' fille du roi de Babylone, se laissa séduire par Apollon. Son père la fit enterrer vivante. Mais Apollon la changea en arbre porteur d’encens. Envoi 1803. Jacques Dumont, dit Le Romain 1701-81 -Hercule et Omphale. Hercule réduit en esclavage par les charmes d’Omphale, reine de Lydie. Omphale tient la massue, Hercule la quenouille. Morceau de réception à l'Acad. royale de peinture en 1728. Envoi 1803. Jean Raoux 1677-1734 Mademoiselle Prévost en Bacchante. Dans un de ses rôles les plus célèbres, celui d’une bacchante dans Philomèle », opéra écrit en 1705 par Roy et Lacoste. Nattier 1683-1766 Persée, assistée par Minerve, pétrifie Phinée et ses compagnons en leur présentant la tête de Méduse. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1718. Envoi du Muséum central en fils de Danaé et Jupiter tue Méduse. Sur le chemin du retour, il délivre Andromède et l'épouse. Lors de leurs noces, Phinée à qui elle était promise - oncle d’Andromène, victime de son amour malheureux pour Andromède, pénètre dans la salle du festin et tue tous ceux qu'il rencontre. Pour mettre met fin au massacre, Persée brandit la tête de Méduse il regarde ailleurs. Phinée, tombé à genoux, se transforme peu à peu en pierre grise. A gauche, plusieurs soldats sont déjà pétrifiés. Un autre, encore vivant, s'apprête à poignarder un convive. Athéna-Minerve assiste à la scène. Le musée de Tours est célèbre pour la série des 13 "morceaux de réception à l'Académie royale de Peinture" qu'il conserve parfois accrochés en alternance Charles Armand 1645-1720 Paysage avec Apollon et la sybille de Cumes, Déiphobé. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1673. François Marot 1666-1719 Les Fruits de la paix de Riswyck. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1702. Joseph Christophe 1662-1748 Persée tranchant la tête de Méduse. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1702. Michel-Ange Houasse 1680-1730 Hercule jetant Lycas [Lichas] dans la mer. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1707. Pierre Saint-Yves 1666-1716 Envoi 1803. -Le Sacrifice de la fille de Jephté. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1708. Jean Restout 1692-1768 La Nymphe Aréthuse poursuivie par Alphée. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1720. Jacques-Nicolas Julliard 1715-90 Paysage au soleil levant. Morceau de réception à l'Académie royale en 1759. Salle 104 - Salon Boulogne, dit l'Aîné 1649-1717 Pluton enlevant Proserpine. prov. château de Chanteloup -La Nymphe Io métamorphosée en génisse par Jupiter, trace son nom sur le sable pour se faire reconnaître par ses parents. Io, prêtresse de Junon, aimée par Jupiter, fut transformée en génisse par le dieu suprême de l’Olympe, pour la soustraire à la jalousie de son épouse. Château de Chanteloup -Neptune amenant Amphitrite dans un char marin, vers son palais. Chanteloup-Acis et Galatée sur les eaux Chanteloup François Lemoyne 1688-1737 Pygmalion voyant sa statue s'animer 1729. Grande toile. Louis de Boulogne 1654-1733 2 et ses compagnes à la chasse au sanglier. Chanteloup Louis de Boulogne Diane et ses compagnes se reposant après la chasse. Chanteloup Salle 105 - Salon vert. Hyacinthe Collin de Vermont 1693-1761 Darius donnant sa fille Mandane en mariage à Cyrus. François Boucher 1703-70 Sylvie fuyant le Loup qu’elle a blessé. Personnage du drame pastoral du Tasse, Amyntas » 1573. Le berger Amyntas aime la chasseresse Sylvie, vouée à Diane donc à la virginité. Attaquée par un loup qu’elle a blessé, elle s’enfuit mais lâche son voile, qui se teinte du sang de l’animal. Amyntas, trouvant le voile, croit Sylvie morte et se tue. Sylvie, apprenant sa mort, avoue enfin l’amour qu’elle lui portait, et meurt à son tour. histoire proche de Pyrame et Thisbé » Jugée trop violente, la fin de l’histoire a été modifiée et réécrite au 18e siècle ; et c’est cette nouvelle version que Boucher a illustrée Après sa tentative de suicide en se jetant du haut d’une falaise, Amyntas revient à la vie dans les bras de Sylvie. François Boucher 1703-70 Amintas revient à la vie dans les bras de Sylvie. D'après Le Tasse. ChanteloupEn 1756, le duc de Penthièvre, petit-fils de Louis XIV et de Mme de Montespan, commande à F. Boucher, pour son hôtel de Toulouse actuelle banque de France une suite de 4 compositions inspirées par Aminta, poème dramatique de Torquato Tasso, écrit en 1581, et racontant les amours contrariées du jeune berger Aminte pour Sylvie, chaste nymphe de Diane deux de ces toiles sont toujours dans leur lieu d’origine Sylvie soulageant Philis d’une piqûre d’abeille » – Sylvie délivrée par Aminte ». Les deux autres furent transportées au château de Chanteloup – acquis par Penthièvre en 1786 – où elles seront saisies en 1794. Puis affectées au musée des Beaux-Arts de Tours. Ec. française 18e Portrait de Louis du Tens François Boucher Apollon révélant sa divinité à la bergère Issé ou Issa - 1750. Commandé par la marquise de Pompadour pour son château de Crécy. Puis au château de Chanteloup. Saisie 1794. Henri Deshays 1729-65 Pygmalion voyant sa statue s'animer. Vincent 1746-1816 Orythie enlevée par Borée. Brenet 1828-92 Présentation de Jésus au Temple. Boucher 1703-70 Apollon couronnant les Arts. Projet pour le rideau de l’opéra du Palais Lancret 1690-1743 4 panneaux. Sujets tirés de contes de La Bergère couronnée - Les Lunettes. Flagellation d'un villageois par des Rémois - Le Berger indiscret ou La bergère endormie. Nicolas Lancret Les Lunettes, tiré du conte de La Fontaine. Un jeune blondinet s’était introduit dans un couvent de nonnes en se faisant passer pour une fillette. Il n’avait pas 15 ans, il passa pour sœur Colette. Il séduit Agnès, une jeune nonne, qui dut élargir sa ceinture », et donna naissance à un enfant. Scandale dans l’abbaye. La Prieure envoie la nonne en prison et enquête. Les murs sont hauts, il est impossible de pénétrer dans l’abbaye, alors le loup est dans la bergerie, un garçon déguisé en fille. Elle ordonne que toutes les nonnes se déshabillent. Le garçon attacha son sexe avec un fil. Mais le garçon est en présence des 20 nonnettes nues devant lui. Et quand la prieure qui portait des lunettes observa de près le garçon, le fil se rompit et le membre en se redressant brutalement fit voler les lunettes. Les vieilles nonnes empoignent le garçon, l’attachent à un arbre, le dos à l’air, et vont chercher dans les cuisines, verges, balais et disciplines pour le jeune meunier passe par là, coureur de filles, il s’étonne de voir le garçon attaché. Il lui demande pourquoi il est ainsi. Le garçon lui fait croire que c’est parce qu’il n’a pas voulu céder aux avances des nonnes. Le Meunier rit, le délie, et lui propose de prendre sa place. Le garçon se sauve. Les vieilles nonnes reviennent et accomplissent le châtiment, malgré les promesses du Meunier de les rendre heureuses. Louis Tocqué Portrait du duc de Richelieu, petit-neveu du cardinal. Perronneau 1715-83 Autoportrait. Salle 106. Salon gris. Houël 1735-1813 Plusieurs paysages qui étaient les dessus-de-portes du salon de musique. Montre différents aspects du domaine de Chanteloup. Houël Vue de Paradis, près de Chanteloup. Chanteloup Hubert Robert 1733-1808 Cascade sous un pont en ruines. Proche des compositions de Valence. Salle 107. Salon jaune Alexandre Roslin 1718-93 Portrait de M. Flandre de Brunville -Portrait de Mme Flandre de Brunville. Harmonie des vêtements rouges et noirs, avec des parures blanches, sur fond sombre. Louis-Michel van Loo atel. Portrait du duc de Choiseul. Simon Oeben attr. Bureau-cartonnier du duc de Choiseul Antoine Vestier 1740-1824 Portrait de Jean Theurel, doyen des Vétérans pensionnés du roi au régiment de Touraine. Reçu à l'Académie en 1786. Salle 108. Salon à la Vignon Tours 1593-1670 Tête de jeune fille. petit format Anonyme France XVIIe L'Automne ou La Rixe. D'après Abraham Bosse Tours 1604-76 - Les Cinq sens. Cinq toiles d'après les gravures d’Abraham Bosse. Le thème des 5 sens est le plus souvent prétexte à vanter les plaisirs de la vie. A. Bosse a mis ses contemporains dans leurs occupations quotidiennes. Les sens sont indiqués en latin dans un petit médaillon Gustus – Auditus - Odoratus - Tactus - Visus. Dans Le Goût, atmosphère raffinée, opulence du décor, luxe des objets, élégance des costumes, délicatesse des attitudes. Au centre de la table est servi un artichaut, légume particulièrement en vogue depuis le XVIe s. L'arrière-plan complexe évoque l’Egypte d’où proviendrait ce légume considéré comme ’aphrodisiaque’’, introduit à la Cour par Catherine de Médicis. Dans L’Ouïe, un concert de musiciens. A l’arrière plan à droite, un tableau représentant uns scène de bataille = le fracas des armes ; soit, le bruit en opposition à la musique harmonieuse L'Odorat Le Toucher. Une scène érotique Abraham Bosse d'après La Vue Hyacinthe Rigaud 1659-1743 Portrait du Père Guyet de Chevigny, à 75 ans. Ec. française 17e La Mort de Ste Cécile. Sur albâtre. Salle 109. Salle des Vignon. Claude Vignon Tours 1593-1670 La Circoncision. Le Grand Prêtre, entouré d’une foule nombreuse, effectue la circoncision de l’enfant. Belle composition organisée en deux registres. De gauche à droite le passé, le présent, le futur axe de l’histoire.De bas en haut la terre et le ciel. Les deux axes de cette composition forment une croix à l’intersection de laquelle est placé l’ le panneau central, Dieu le Père apparaît dans le Saint des Saints, les pieds posés sur les chérubins de l’arche d’Alliance. Il tient l’encensoir dans sa main droite pour montrer qu’il participe à la scène, et établit la filiation de Jésus ; en présentant le livre ouvert, Dieu manifeste son alliance avec les hommes. Au-dessous, l’enfant est source de lumière. Moïse, à gauche, avec les tables de la Loi, établit la liaison avec le passé. A droite, la prophétesse Anne, Marie et scène de gauche évoque l’ancienne Alliance avec le peuple hébreu ; c’est un monde clos, sans ouvertures sur l’extérieur. Le lumière divine effleure le chandelier à 7 branches, les statues des prophètes adossées à la double colonne, le lecteur dans la chaire, mais elle s’affaiblit peu à peu e arrivant vers le droite, les anges dans le ciel regardent la scène, et certains sonnent de la trompette ; sur terre, une procession s’avance, tous les regards convergent vers l’enfant. Une grande ouverture dans l’angle droit permet au regard de sortir et de voir au centre du paysage une colonne surmontée d’une boule, c’est l’avenir avec le nouvel axe du monde l’ peut y voir aussi la représentation des différentes étapes de la vie de sources lumineuses dans la partie supérieure et sur les en 1994, pour 750 000 F aux collectionneurs américains Frankel, après l’expo Vignon ». - Crésus réclamant le tribut à un paysan de Lydie 1629. Influence du Caravage. Belle composition traitée en clair obscur. A droite, le roi revêtu d'habits vivement colorés, bleu, vert, rouge, jaune, blanc et or. A gauche, deux jeune gens encadrent le paysan pauvre. Belle nature morte au premier plan livres de comptes, feuilles, pièces d'or. Le contraste entre la dureté du roi et la détresse du vieillard crée une intensité dramatique très théâtrale. Empâtements somptueux. Valeur de Vanité ». Claude Vignon attr. à Le Spadassin. Jacques Blanchard 1600-38 St Antoine Abbé. Clair obscur ; sobre composition ; main gauche posée sur un crâne. Saisie révolutionnaire en 1794. Pierre Patel 1605-76 Paysage avec repos pendant la fuite en Egypte. D'après Georges de La Tour Les Larmes de St Pierre. Copie ancienne, original perdu 1646.Claude François, dit Frère Luc 1614-85 Mater Dolorosa. Salle 110. Salle des Etats. Italie 17e deux pendants. La Mort de Cléopâtre – Procris et Céphale. Chanteloup Jean Jouvenet 1644-1717 Le Centenier aux pieds de Jésus. Envoi de II Restout le jeune 1692-1768 deux ou Extase de St Benoît - La Mort de Ste Scholastique, sœur de St Benoît. 1730 Camaïeu de gris, bleu-gris, et brun. Saisie révolutionnaire à l'abbaye de Bourgueil, Lamy 1685-1743 Assomption de la Vierge. Grande toile. Michel-Nicolas-Bernard Lépicié 1735-84 Mathatias grand prêtre juif tue un juif idolâtre et l’officier du roi Antiochus qui forçaient le peuple à sacrifier aux idoles, et fait renverser l’autel. Envoi Valentin de Boulogne St Jean à Patmos – St Luc – St Mathieu – St Marc. Jean-Simon Berthélemy 1743-1811 Manlius Torquatus condamnant son fils à mort pour s’être, malgré sa défense, engagé dans un combat singulier avant la bataille. Titus Manlius Torquatus, consul en 340 avt soumit le peuple latin, et sacrifia son fils pour rétablir la discipline au sein de l’armée romaine. Envoi de 1803. Orazio Riminaldi 1593-1630 Le Supplice de Prométhée. Superbe nu. Composition à rapprocher du St Sébastien de A. de Bellis Orléans. Attribué à Guido Reni au 17e s. Attribution toujours discutée. Son pendant Samson tuant les Philistins avec une mâchoire d’âne » est au musée de Grenoble.Michel Corneille 1603-64 Le Massacre des Innocents. Plutôt de son fils. Envoi 1803. expo Orléans Salle 111. Pierre Gobert 1662-1744 attr. Portrait présumé de Mlle de Charolais pinçant de la guitare ». Nicolas de Largillière 1656-1746 Portrait de M. Roze-Moussard, fabricant de soieries à Tours. Très élégant et raffiné, superbe en habit de l'artiste en habit rouge - Portrait d'un magistrat. Joseph Parrocel 1646-1704 Foire de Bezons. Influencé par Jacques Courtois, il peint des batailles. Avec ce sujet exceptionnel, il lance la vogue des Fêtes galantes. Collection de Louis XIV, du comte de Toulouse son fils, du duc de Penthièvre ; se trouvait à Châteauneuf-sur-Loire, puis à Chanteloup. Hyacinthe Rigaud 1659-1743 attr. Portrait présumé de Mlle Duclos. Revenir vers les salles de peintures du nord. Salle 112. Arnold van Brounckurst XVIe Portrait de Lord William Cecil, Lord II van Nieulandt, dit Guglielmo Terranova 1584-1635 L'Annonce aux bergers. Scène nocturne ; clair obscur très brutal. Très éloignée des habituels paysages italianisants. En haut à droite, un ange surgit d'une trouée lumineuse dans le Bertoja 1544-74 Le Jugement de Pâris. Pâris, jeune homme nu, remet la pomme à II Francken 1581-1642 La Pitié du seigneur - L'Enlèvement d'Hélène. Cortège de figures en mouvement, sentiment van Cleve attr. à Vierge allaitant l' Metsys attr. à Vierge à l'enfant. Anonyme. Anvers vers 1520 Adoration des Mages. Beau triptyque. Au centre, Vierge à l’enfant et 2 Mages Melchior et Gaspard. Balthazar sur le volet de droit ; Joseph sur le volet de Pierre Coecke 1502-50 La Sainte Famille. G. Grégoire – Volet D. La donatrice religieuse avec son saint patron, Jean-Baptiste. Ensemble de triptyques flamands XVIe. Salle 113. Johan Georg Platzer 1704-61 Allégorie. Composition foisonnante et tumultueuse. représentant du baroque autrichien. Ami de Janneck.Franz Karl Palko 1724-67 L'apothéose de St Jean Népomucène. Etude préparatoire pour une voûte. Franz Christoph Janneck 1703-61 Résurrection de Lazare. Très belle œuvre finement peinte ami de Platzer. Composition pyramidale. Au centre, Jésus, vêtu d'une tunique bleu clair et d'un manteau rose ; à gauche, Lazare se redresse dans son tombeau. Marthe de dos. Autour, une foule nombreuse ; attitudes et expressions très diverses des spectateurs. Arrière plan de ruines Georg Trautman 1713-69 Incendie Ivo Leicher 1727-1811 Le martyre de Ste Thècle. Première sainte de l'église d' Günther 1705-88 Apollon et Marsyas. Esquisse du plafond de l’opéra de Stuttgart. Salle 114. Jan Joseph van Goyen 1703-61 Marine. petite Palette monochrome. Allaert van Everdingen 1621-75 Cascade en Teniers le jeune 1610-90 Buveur. Bartholomeus van der Helst Portrait de jeune Femme 1630-40. Très beau ; grande fraise et fine dentelle blanches. Rembrandt Harmensz van Rijn 1606-69 Fuite en Egypte 1625. Peint à 19 ans. Esquisse pour une œuvre jamais réalisée. Entré au musée comme œuvre anonyme hollandaise. Rendue à Rembrandt en 1956 ; désattribuée 1997 au profit de Gérard Dou. Tableau redonné à Rembrandt en 2000. Petite œuvre de jeunesse traitée en clair ter Borch 1617-81 Portrait d'homme. Vêtu de noir ; collerette blanche. Joris van Son Nature morte au Fromage. Belle et forte. Joris van Son Fruits entourant un médaillon de la sainte de Heem 1631-95 Fleurs dans une bouteille de verre. Attr. à Ambrosius Bosschaert le vieux 1573-1621 Vase de fleurs. Papillon, libellule, mouche, insecte, chenille. Hendrick Cornelis van Vliet 1611-75 Intérieur de la Oude Kerk de Delft. Rubens 1577-1640 Envoi 1803. Ex-voto Vierge à l'enfant et donateurs. Alexandre Goubau et sa femme Anne Antoni. La Vierge, en haut à droite, porte une robe rouge et un manteau bleu. Les donateurs sont en bas à gauche. A la mort, en 1604, d’Alexandre-Jean Goubau, grand aumônier de la cathédrale d’Anvers, son épouse, Anne Antoni, commande à Rubens cet ex-voto destiné au monument funéraire du couple, situé dans la chapelle des maçons de la cathédrale. Rubens, qui était alors en Italie ne reviendra qu’en 1608. Il s’agit donc d’un portrait posthume du donateur. Pieter Molijn 1595-1661 Paysage avec figures. A droite, un vieil arbre tordu. Gérard Seghers Attr. à Le Reniement de St Pierre. Clair obscur. H. Maria Werts Bouquet de fleurs dans une carafe. Après la salle 114, revenir à l’escalier central. Dans l’escalier Louis-Michel van Loo 1707-71 Portrait de Melle Sallé, danseuse de l'opéra. Charles Armand 1645-1720 Paysage avec Apollon et la sybille de Cumes, Déiphobé. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1673. Vue de l'escalier Coypel La Colère d'Achille en bas, à gauche Deuxième étage. Salle 202. Joseph Vivien 1657-1734 Portrait d’un abbé. Alexandre Roslin 1718-93 Portrait du comte du Cluzel. Jean Restout Le Repos pendant la Fuite en Egypte Pierre Subleyras 1699-1749 Le songe de Joseph. Pierre Subleyras Adoration des rois Mages esquisseCarle van Loo Sacrifice de Manué 1721.-Agonie de St Augustin. Belle esquisse presque en grisaille ; peinte avec assurance. Henri-Pierre Danloux Portrait d’Antoine-Marie, comte du Cluzel 1786. Pierre Peyron 1744-1814 Prix de Rome 1773. -Agar et l'Ange. Dans le désert, avec Ismaël, endormi à gauche. Envoi de Rome 1780. Salle 203. Hue Vue des Cascatelles de Tivoli et du temple de la Sybille. 1786 Louis Cazin 1784-1819 Paysage montagneux avec guerriers. Joseph-Benoît Suvée 1743-1807 La Vestale Tuccia tenant le crible. Joseph Taillasson 1745-1809 Timoléon à qui les Syracusains amènent des Combette 1770-1840 Portrait de famille Michel-Martin Drôlling Jeune adolescent au bord d'une Fontaine. Jeune garçon nu et imberbe, un peu androgyne. Erotisme délicat. JeanJules-Antoine Lecomte-du-Nouÿ 1842-1923 Eros-Cupidon 1873 Augustin-Louis Belle Agar dans le Désert 1819 Ec. Angelica Kauffmann Diane découvrant la grossesse de Callisto – Pluton enlevant Proserpine. Salle 204. Louise-Joséphine Sarrazin de Belmont 1790-1870 2 jolies toiles pendants traitées avec sensibilité. Elève de Pierre-Henri de Valenciennes, paysagiste romantique. Belle lumière. Vue du Forum le matin. -Et Vue du Forum le soir. Emile Signol 1804-92 Scène antique – Méléagre reprend les armes sur les instances de son épouse. Deux esquisses Riché 1791-1878 Fleurs, raisins blancs et noirs. Beau bouquet de Boulanger 1806-67 Portrait d'Honoré de Balzac. Esquisse d’un portrait Fragonard 1780-1850 Guerrier Féron 1802-76 Louis-Philippe et sa famille aux ruines du château de Pierrefonds, à l’occasion du mariage de la princesse Louise avec le roi des Vinchon 1789-1855 Au cours d’une visite nocturne des galeries de Versailles, le roi Louis-Philippe et sa famille admirent la statue de Jeanne d’Arc par Marie d’Orléans. Karl Girardet 1813-1871 Vue de la ville de Tours depuis le château des Tourelles 1853 – acquis en 2020 Karl Girardet La Cathédrale et le palais archiépiscopal avant 1855 Karl Girardet La Lanterne de Rochecorbon 1852 Alphonse Gaudar de Laverdine 1780-1804 Roland furieux. Belle étude préparatoire du grand tableau de Châteauroux. Salle 205. peintres orientalistes. Eugène-Romain Thirion 1839-1910 Judith victorieuse. Debout au centre, altière, elle porte une robe verte très beau travail de matière, et un corsage blanc ; elle s'appuie sur le sabre qu'elle vient d'utiliser. A droite, plusieurs soldats soutiennent la tête d'Holopherne posée sur un drap rouge. Léon Belly 1827-77 Plusieurs Decamps 1803-60 Singe au miroir Eugène Delacroix 1798-1863 Les Comédiens ou Bouffons arabes. 1847 Théodore Chassériau 1819-56 Cavaliers arabes devant une boutique de maréchal-ferrant. esquisseNarcisse Berchère 1819-91 Sakieh sur les bords du Nil - Paysage. Eugène Vidal Marabouts dans la Mosquée de Constantine 1874 à gauche Eugène Giraud 1806-81 Femmes d'Alger, Intérieur de Cour 1859 à droite Salle 206. Alphonse Legros 1837-99 Portrait du père de l’artiste. Edgar Degas Calvaire. Etude d'après Mantegna Augustin Feyen-Perrin 1826-88 Velpeau allant procéder à l'autopsie d'un cadavre à l'hôpital de la Charité. Renvoie au tableau de Rembrandt, La Leçon d’anatomie ». courant réaliste. Grand dessin au musée de l’Assistance publique à Paris. Georges Moreau de Tours 1848-1901 Un Egyptologue. Belle toile Brascassat Le Mouton Leleux 1820-85 Robert-Fleury 1837-1911 Les vieilles de la place Navone à Santa Maria della Desgoffe Nature morte au Casque circassien. Poignard et poire à poudre. Beaux effets. Salle Lépine Caen, la Douane. Claude Monet 1840-1926 Un Bras de la Seine près de Vétheuil. Peint depuis son bateau-atelier. legs Mme Lefèvre p. 115Jean Béraud "Parisiennes". 2 petites huilesLéon Bonnat Portrait de Mlle de Nouille. Fade. Beau traitement de la robe blanche et des Debat-Ponsan 1847-1913 Plusieurs œuvres. Une tentative de travail à la manière des impressionnistes un jardin, plat et peu lumineux. -Le petit Bernard jouant dans l' le bal. Scène d'intérieur intimiste. Le peintre et sa famille. La mère donne le sein à son enfant avant de partir au bal robe de soirée ; l'homme en frac, attend patiemment. Edouard Debat-Ponsan Simone Debat-Ponsan dans sa loge à l'Opéra 1908 Félix Ziem 1821-1911 Vue sur la Corne d'Or et Constantinople - Venise et le Grand Léandre 1862-1930 Portrait de Georges Courteline. Desbois 1851-1935 Torse de Sisyphe. Rodin Balzac drapé. Bronze. Antoine Bourdelle Montauban 1861-1929 Buste d’Anatole France. Torse nu. Bronze. Salle Cazin 1841-1901 Le Dégel Jean-Charles Cazin Agar et Ismaël dans le Désert. Marie Cazin 1844-1924 Les Oubliées. Grande ébauche à la grande toile. Salle 209. Marcel Loyau 1895-1936 Groupe équestre. Centaure ou Le Centaure Chiron et centaure porte en croupe un jeune archer nu. Beau bronze. Salle 210. Salle Olivier grandes toiles abstraites de Debré. Deux bronzes. Vieira da Silva La Voie de la Sagesse. Alberto Giacometti. Bronze Pierre Buraglio Rue Clément-Marot acquisition 2015 Salle dans le goût de Bernard Palissy Charles-Jean Avisseau – Léon Brard – Joseph Landais, etc. Dans l'escalier, vers le rez-de-chaussée Blin de Fontenay 2 Bouquets de de Champaigne Paysage avec St Zosime. ou Saint Zozime donnant la communion le viatique à sainte Marie l’Egyptienne. Une des 4 représentations de saints dans un paysage peintes pour l’appartement d’Anne d’Autriche au Val-de-Grâce à Paris 2 dans les réserves du Louvre – une au musée de Mayence. Rez-de-Chaussée Donati Creti 1671-1749 Jeune Garçon tenant une page d'écriture. Ste Marthe - Ste Marie-Madeleine. Debout, elle tient un crâne contre son ventre. Camaïeu gris-vert. Sensible, Bazzani 1690-1769 St Antoine de Padoue et l'enfant Jésus. St Antoine serre l'enfant Jésus contre lui ; scène pleine de Conca 1676-1764 Adoration des Mages. Ec. vénitienne fin 16e L’entrevue de Judith et Holopherne. Provient de Chanteloup. Attr. à Andrea Vicentino influence de Véronèse. Vêtue de son costume de joie et parée de tous ses bijoux, Judith s’était faite aussi belle que possible pour séduire les regards de tous les hommes ». Béthulie, en Judée, était assiégée par les Assyriens. Collection de primitifs italiens En 1963, le musée reçoit la collection 38 peintures et 12 sculptures du peintre et collectionneur Octave Linet 1870-1962 constituant ainsi la plus grande collection de Primitifs italiens après celles du musée du Louvre et du Petit-Palais d'Avignon. Naddo Ceccarelltelier de Lippo Vanni 14e Couronnement de la Vierge et Christ d'Andrea Florence, 1377-1451 Les Funérailles de St Benoît. Naddo Ceccarelli Sienne, 14e 2 panneaux d’un diptyque. L'Annonciation - L'Adoration des Mages. Panneau 1 L'ange Gabriel haut ; la Vierge, l'enfant et un Mage agenouillé bas.Panneau 2 La Vierge en haut ; les 2 autres Mages en bas.Niccolo di Tommaso Bologne, 15e Joseph d' di Pietro fin 14e Vierge à l'enfant dite Vierge aux cerises. La Vierge tend une grappe de cerises à l' de Cima da Conagliano 1470-1518 3 panneaux d’un cassone » coffre de mariage. Les Funérailles de Marcus Plautius et Orestilla. Thème de la fidélité conjugale masculine. Artémise buvant les cendres de Mausole. Thème de la fidélité à la mémoire d’un époux. Artémise boit les cendres de son époux le roi Mausole après l’avoir fait incinérer. Elle fait élever à Halicarnasse un monument funéraire, le Mausolée, l’une des 7 Merveilles du monde. Antonio Vivarini 1415-1476 Deux panneaux sur fond de feuilles d' Antoine de Padoue - St Louis de di Tano Fei fin 14e di Paolo 1417-82 La Vierge et l'enfant. Fond rouge, probablement en raison de l'usure de la feuille d'or. Lorenzo Veneziano 14e Les Anges musiciens et Le Couronnement de la Vierge 1372 2 panneaux réunis récemment. Tempera sur bois de peuplier. Le choix de la palette, composée d’orange pour l’estrade en bois, de vert, de rode, de bleu lapis pour les vêtements, et de gris pour les carnations, est une constante chez Lorenzo Veneziano. Grand novateur de l’école vénitienne de la seconde moitié du Trecento, le peintre a su se dégager très tôt du style rigide byzantin, et introduire souplesse et réalisme. Provient d’un polyptyque démembré d’une église de Bologne. Deux autres éléments du retable achetés en 2005 Les Funérailles de St Jean-Baptiste – La Crucifixion. Andrea Mantegna né près de Vicence, 1431-1506 Deux panneaux célèbres, chefs-d'oeuvre du musée. Envoi du Muséum central à la fin de l’année 1456 que Gregorio Correr, abbé commandataire du monastère de San Zeno, à Vérone, commande au jeune Mantegna travaillait à Padoue le retable pour un maître-autel de l’église. -Le Christ au Jardin des Oliviers. La composition est faite selon trois triangles emboîtés les uns dans les autres. Premier triangle à gauche, le mont Sion surmonté de la ville de Jérusalem. A droite, le mont des Oliviers pas d’oliviers, mais un oranger et un citronnier, avec Jésus en prière, au sommet d’une pyramide. Dans la partie inférieure, les 3 disciples endormis, avec de G. à D. Jacques, Jean son frère, et Pierre autre triangle plus petit. Au-dessus de Jésus un ange lui tend un calice pour recueillir le sang. Le troisième grand triangle contient la montagne de la Résurrection couleur de feu montagne reprise dans le troisième panneau, la Résurrection.Au pied de la colline, les soldats Romains sont précédés par Judas qui tourne le dos à Jésus et à la vie. La lumière vient de lapin - et deux ruches environnées d’abeilles image de la concorde et de la communauté parfaites, métaphore de l’Eglise ; image aussi de l’obéissance un monastre bénédictin est comparé à une ruche. La ruche est l’antithèse de la trahison de Judas. -La Résurrection. Mouvement vertical, Jésus dressé, sort de son tombeau environné de rayons de lumineux ; la grotte forme une espèce d’arc de triomphe monumental. Le Christ est entouré de fins rayons d’or et de têtes d’angelots. Drapé remarquablement traité. Diverses attitudes et expressions des soldats. Un bouclier au centre fait d’une carapace de tortue ; à droite, une épée cassée. Le 3e panneau central de la prédelle, La Crucifixion, est au Louvre. On retrouve à l’arrière-plan la ville de Jérusalem. La prédelle était surmontée de 3 grands panneaux, qui sont toujours à Vérone restitués en 1815.Panneau central Vierge à l’enfant assise sur un de gauche G vers D St Pierre – St Paul – St Jean l’Evangéliste – San de droite D vers G St Jean-Baptiste – St Grégoire – St Laurent – St Benoît. En 1956, tentatives pour réunir les 3 éléments de la prédelle, à Tours. Mais le Louvre propose de les réunir à Paris contre compensations. Refus de la municipalité de Tours avec juste raison, et statu quo. Giovanni Battista Moroni 1520-78 Portrait d'homme. Finesse dans l’interprétation psychologique. Ec. de Fontainebleau 16e Le Bain de Diane. Octobre 2013 - Très belle exposition temporaire consacrée à François-André Vincent 1746-1816 François-André Vincent St Jérôme dans le désert Montpellier Bélisaire réduit à la mendicité secouru par un officier des troupes de l'Empereur Justinien 1776 - Montpellier Décembre 2015 - Exposition temporaire consacrée à Louis-François Cassas 1756-1827 Ruines de Palmyre 1785 - Tours Dans le parc du musée une sculpture Just Becquet 1826-1907 Faune jouant avec une panthère
LeKiosk, jardin du musée des Beaux-Arts, Tours. Sur place et à emporter. Ouvert tous les jours jusqu’en septembre, de 11 h à 20 h 30 puis une heure avant le Le dessinateur Louis-François Cassas, né au siècle des Lumières en Touraine, avait peu à peu sombré dans l’oubli. Le Musée des beaux-arts de Tours s’emploie depuis quelques années à faire renaître son admirable exposition rassemble 115 dessins et aquarelles provenant de l’important fonds Cassas du musée tourangeau, de prestigieuses institutions françaises et étrangères, comme le Metropolitan Museum de New York, le National Trust de Londres et, pour la première fois en France, de la collection du marquis de Bristol à Ickworth Suffolk.De l’Italie au Levant Si Cassas est ignoré en France, c’est parce qu’il est resté toute sa vie dessinateur et qu’il n’est jamais passé à la peinture », estime Annie Gilet, conservatrice en chef du musée. Cette dernière a consacré sa thèse à cet artiste, dont les talents ont été repérés par Aignan-Thomas Desfriches, riche négociant orléanais, lui-même dessinateur et grand collectionneur, alors que le jeune homme se destinait, selon les vœux de son père, à devenir ingénieur des Ponts et par deux puissants mécènes, le duc de Chabot et le comte de Choiseul-Gouffier, ce grand voyageur a passé plus de dix ans de sa vie en Italie et au Levant, où il fut l’un des premiers artistes européens à croquer les riches provinces de l’Empire ottoman, entre 1784 et lignes d’horizonLa scénographie chronologique de cette rétrospective nous conduit sur les routes des Alpes, des grands lacs italiens, dans le Trieste, à Naples et dans la capitale italienne, où ­Cassas séjourna à l’Académie de peinture et de sculpture sans avoir jamais pu tenter le prix de dessins très aériens de paysages, de navires marchands, de monuments – aux formats comparables pour certains à des peintures –, éblouissent par leur sensibilité poétique, la précision des détails, la rigueur de la composition héritée de sa formation scientifique et la finesse de la lumière. Très apprécié par les aristocrates anglais, Cassas suscita aussi l’admiration de Goethe pour ses admirables lignes d’ également quelques maquettes d’architecture antique, très à la mode à cette époque, dont ­Cassas faisait l’acquisition pour compléter les collections de ses généreux donateurs. Une salle est aussi consacrée à ses dessins des temples de Palmyre, en résonance avec la cruelle actualité syrienne. La destruction de ces trésors confère à ces œuvres une inestimable valeur d’archive.

MUSÉECANTONAL DES BEAUX-ARTS A LUSANNE Dossier de presse Matières en lumière. Sculptures de Rodin à Louise Bourgeois 12.2 – 16.5.2021 Sommaire 1. Communiqué de presse 2. Exposition 3. Images de presse 4. Commentaires de 6 œuvres présentées dans l'exposition 5. Médiation – Service aux publics 6. Librairie-Boutique et Café-Restaurant Le Nabi 7.

Saturday, Mai 22, 2021 - 1712 ********* ********** ** ****** *** ** ******** *** ******* ********** **** *** *********** ** ******* *** ********** *** *********** **** ** ***** ** ***** ** ********** ** *** ******* *** ******* *** *********** **** ***** **** *** ******* ** ******** *** ******** ********* ** ***** * ***** ***** ********** ********** ********* *** ******* **** ******* ** ****** ********** **** ** ****** ************************ ** ****** ***** *********** *********** ** ***** ********* ***** ** *** ****** *********** ****** **** **** ******* ************* ****** ** ******** ** ******* *** *********** **** ** ***** ****** ** ********** ** ****** *** ********** ** ******** *** **** ******* ** ****** ********** **** ********* **** ******* ** ** ****** ******** ******** ******** ******************* *** ***** ******** ** ****** *** ******* ******** *** ** ***** ********** ** ******* ************ ******** ****** ** ****** ******** *********** ******** ********** ** ******** ** *********** ********* ** ******** ********** ******** ***** ******** ******** ** ****** ** ************ ********* *********** ******** ** ****** ******** ***** **** ****** ********** ******* ********** ************ **** ** ***** ** ***** ******************* ********* ** ************* **** ** ******* *** **** ******* **** ********** ************** *********** ** ******** ** ********** ** ***** ** *********** ***** **** ************ ******* ***** ** **** ** ***** ** ***** ******* ***** ** *********** ** ****** **** ******* ********** ************ **** ** ***** ** ***** *********** ********** ********** ** ********** ************ ** ***** ****************** ****************************************
Muséedes Beaux-Arts Tours: sons et lumières rennaissance - consultez 332 avis de voyageurs, 892 photos, les meilleures offres et comparez les Descriptif Infos pratiques Localisation Facebook Site web Message Appeler 02 41 05 38 00 A partir de 6€ ANGERS Musées art et terroir Le musée, qui a réouvert ses portes en 2004, présente un parcours Beaux-Arts du XIVème siècle à nos jours peinture, sculpture, objets d’art. Trois espaces principaux Beaux-Arts sur trois niveaux, histoire d’Angers au rez-de-chaussée et salle d’exposition temporaire. Installé depuis 1796 dans l'hôtel particulier du logis Barrault XVème siècle, fleuron de l'architecture civile gothique, le Musée des Beaux-Arts offre 3000m² d'exposition selon deux parcours permanents "Beaux-Arts" 350 peintures et sculptures du XIVe siècle à nos jours et "Histoire d'Angers" 555 pièces archéologiques et objets d'art du néolithique à nos jours. Issues de nombreux dons, legs, acquisitions ou dépôts, les oeuvres sont situées dans les salles historiques du musée. 300 d'entre elles sont exposées sur les 1700 que compte le Musée des Beaux-Arts. Le musée accueille tout au long de l'année, dans son espace d'exposition temporaire de 550m² et dans le cabinet d'arts graphiques, des expositions qui mettent en lumière artistes contemporains et expositions patrimoniales. Il est également doté d'un auditorium, d'une librairie-boutique et d'un café fermé à partir du 1er novembre 2018 pour travaux ; réouverture prévue en janvier 2019. Une programmation culturelle riche et variée conférences, spectacle vivant, danse, animations pour les enfants.. propose un autre regard sur le musée qui favorise la croisée des arts et facilite la rencontre avec les œuvres. Complément horaires Fermé les lundis et les 1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre et le 25 décembre. L'accès se fait sans réservation. Infos pratiques Équipements Bar / Salon de thé Tarifs Tarif indiv. adulte6€ Modes de paiement Cartes bancairesEspèces Ouvertures et horaires Du 09/03/2022 au 31/12/2022 Lundi - Mardi 1000 - 1800 Mercredi 1000 - 1800 Jeudi 1000 - 1800 Vendredi 1000 - 1800 Samedi 1000 - 1800 Dimanche 1000 - 1800 Accessibilité Localisation 14 rue du Musée49100 ANGERS Latitude - Longitude Vous aimerez aussi à proximité... Venezprofiter de ce son et lumières ouverts gratuitement les soirs d'aout à 22h15. Ouverture du jardin des beaux arts 21h30-45 . Ne pas venir au dernier moment, cela a du succès. Durée d'environ 25 mn avec différents tableaux défilant sur le mur des beaux arts. Intéressant et à voir cet été sur Tours
Pour les nuits d'été, profitez du Son et Lumière sur la facade du Musée des Beaux-Arts de Tours, c'est gratuit ! Du 30 juin au 5 septembre 2021, retrouvez la 3ème édition des Nuits Renaissance, spectacle gratuit projeté tous les soirs sur la façade du Musée des Beaux-Arts de Tours Grace à ce son et lumière, vous plongerez au cœur des grands épisodes de la Renaissance. Quand Tous les soirs, à la tombée du jour, 22h45 en juillet et 22h15 en août et septembre. Pour quel public en famille avec vos ados et moyen-grands enfants attention le son peut être assez fort Attention les places limitées, la réservation est obligatoire sur le site de la ville de Tours ! Dites que vous venez de la part de Kidiklik ! A LIRE AUSSI Notre article >>> Retrouvez toutes les idées pour un superbe été en Touraine, dans notre dossier spécial été Notre sélection >>> les immanquables de la Touraine avec les enfants
Visiteset performance lumière et son, au musée des Beaux-Arts à Caen, pour la Nuit du soleil levant Dans le cadre des Nuits Normandie impressionniste, le musée des Beaux-Arts, à Caen, organisera Installé dans l’ancien palais des archevêques, le musée possède des collections d’une richesse et d’une variété remarquables, notamment une exceptionnelle série de primitifs italiens, groupés autour des deux joyaux que sont les Mantegna du retable de l’église San Zeno de Vérone. Au premier rang de ces chefs-d’oeuvre figurent les peintures de Rubens, Rembrandt, Le Sueur et Philippe de Champaigne, Nattier, Lemoyne, Boucher, Perronneau et Roslin. Disposées pour la plupart dans de magnifiques salons de réception, ces oeuvres évoquent, grâce à la présence d’un riche mobilier, la vie dans un palais au XVIII° s. La peinture dix-neuvième siècle est représentée par l’école néo-classique, le romantisme, l’orientalisme Belly, Chassériau, Delacroix, le réalisme Bastien-Lepage, Cazin, Gervex. L’impressionnisme, le post-impressionnisme et le symbolisme sont présent à travers des oeuvres de Monet, Degas, Henri Martin, Le Sidaner. La collection d’oeuvres du XXème siècle regroupe Asse, Calder, Davidson, Debré, Denis, Zao Wouki. Avecune exposition aussi majeure que Turner et le sublime entre ses mains, le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) pouvait
Chaque soir, jusqu'au 30 juillet, le quartier des Beaux-Arts s'illumine à Limoges. Deux spectacles son et lumière sont projetés pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Une centaine de personnes se réunissent tous les soirs devant le musée des Beaux-Arts de Limoges. Deux spectacles en son et lumière sont projetés sur la façade du cinéma de 1000 m² A partir de 22h30, les lumières animent le palais de l’évêché avec des histoires de princesses, de géants, des contes du Limousin. C’est une véritable prouesse graphique et artistique. Deux créations d’une vingtaine de minutes de Thierry Chenavaud. durée de la vidéo 02 min 04 Son et Lumière à Limoges • ©F3 Limousin
Muséedes Beaux-Arts Tours: Beau musée mais son et lumière décevant - consultez 337 avis de voyageurs, 896 photos, les meilleures offres et
Le thème du mois d’avril du rendez-vous mensuel EnFranceAussi organisé par Le coin des voyageurs » est ornithologie » proposé par Annabelle Fréchette Un article qui entre dans ma série que visiter à tours? Je pensais vous parler des oiseaux de Loire, cormorans, hérons et autres aigrettes qui se baladent aussi dans la campagne… j’en vois quasiment tous les jours au fil de mes déplacements en voiture… sauf que bien entendu, le jour où je pense pouvoir en photographier… pas un à l’horizon ou bien trop loin pour mon petit zoom! J’aurais pu vous parler aussi du magnifique spectacle et des oiseaux du zoo de Beauval… mais je l’avais déjà fait ici Les maîtres des airs oiseaux zoo de Beauval Bref, comme dans la même période j’avais prévu d’emmener une amie visiter le Musée des Beaux-Arts de Tours … le plan B était trouvé! Ornithologie dans l’art! ok, c’est un peu loin de l’idée du thème de départ… désolée! Mais cest l’occasion de vous présenter ce beau musée de la ville de Tours! De nombreuses animations et ateliers y sont proposés pour les enfants, j’ai eu l’occasion d’en faire plusieurs, petits et grands en sont toujours sortis ravis, n’hésitez vraiment pas à participer aux animations et un dimanche par mois, c’est gratuit ! toutes les infos sur le musée A l’intérieur de plusieurs salles, on trouve des coffrets de jeux pour les enfants en lien avec les œuvres, des explications leur sont spécialement destinées, une visite à faire en famille! La visite commence avec un trait d’union avec la Loire, Olivier Debré dont je vous avait déjà parlé pour l’exposition qui lui est consacrée au CCCOD, Centre de Création Contemporaine Olivier Debré, de Tours CCCOD Les nymphéas d’Olivier Debré et que l’on retrouve au musées des Beaux-Arts en compagnie de Calder Le musée des Beaux-Arts de Tours est installé dans l’ancien parlais des archevêques, accolé au rempart du IVe siècle de belles vues sur la cathédrale des fenêtres des étages! sur un site occupé dès l’antiquité, on trouve dans ses souterrains une inscription lapidaire à la gloire des Turons. Le fonds le plus ancien du musée est constitué d’œuvres saisies en 1794 , en particulier les abbayes de Marmoutier, de Bourgueil et de La Riche, ainsi que des tableaux et un exceptionnel mobilier provenant du château de Chanteloup et de Richelieu. voir visiter Richelieu, la ville du Cardinal et ses musées! La dispersion, en 1863, de la collection Campana, acquise par Napoléon III, valut à Tours de recevoir 94 objets antiques. Dépôts de l’Etat, legs et dons enrichissent le musée avec l’Ex-voto de Rubens, les deux panneaux d’Andrea Mantegna, Le Christ au Jardin des Oliviers et La Résurrection, et des œuvres de Rembrandt, Champaigne, Ingres, Van Loo, Vernet… La collection de peinture française du XVIIIe siècle est l’une des plus importante de France et celle des Primitifs italiens la plus riche après le Louvre Lorenzo Veneziano, Naddo Ceccarelli, Niccolo di Tommaso, Lippo Vanni, Lippo d’Andrea, Cecco di Pietro, Giovanni di Paolo, Antonio Vivarini… Le XIX ème est représenté par l’école néo-classique Suvée, Taillasson, le romantisme Vinchon, l’orientalisme Belly, Chassériau, Delacroix, le réalisme Bastien-Lepage, Corot, Cazin, Gervex jusqu à l’impressionnisme, post-impressionnisme, symbolisme Monet, Degas, Henri Martin, Le Sidaner, Wiem et en sculpture avec Barye, Bourdelle, David d’Angers, Rodin… Jean Béraud La collection d’œuvres du XXe siècle regroupe actuellement les noms de Geneviève Asse, Silvano Bozzolini, Peter Briggs, Pierre Buraglio, Alexander Calder, Joe Davidson, Olivier Debré, Maurice Denis, Jacques Monory, Bruno Peinado, Serge Poliakoff, Zao Wou-ki… Mais ne nous dispersons pas dans les collections, gardons le thème à la recherche des volatiles! Au fil de l'article sur Tours et Culture La collection XVIIIème siècleSébastien LE CLERC La Déification d’EnéeJean-Bernard RESTOUT 1732 – 1797 Philémon et Baucis donnant l’hospitalité à Jupiter et MercureCollections du XIXèmeEdouard DEBAT-PONSAN 1847 – 1913 Avant le balMaquette de Fontaine pour la Casa Vélasquez deMarcel Gaumont 1880 – 1962 Du côté des collections plus anciennesL’histoire de Camille d’après VirgileLe Musée des Beaux-Arts de Tours en pratiqueLes bonnes adresses d’EimelleExpositions au Musée des Beaux-arts de Tours La collection XVIIIème siècle Premières plumes aperçues un cygne Sébastien LE CLERC La Déification d’Enée puis une oie, en fâcheuse posture Jean-Bernard RESTOUT 1732 – 1797 Philémon et Baucis donnant l’hospitalité à Jupiter et Mercure Sur ce thème mythologique provenant d’Ovide , l’artiste adopte une composition réaliste un couple âgé, d’une extrême pauvreté, s’apprête à sacrifier son unique bien, une oie, pour offrir un repas aux deux hommes… dont ils ignorent l’origine divine… La version cartel pour les enfants Du côté des meubles aussi, de petits oiseaux se sont glissés… Côté plumes… La poésie, Nicolas Fouché 1653-1733 plumes qui peuvent être aussi décoratives tant pour les humains que pour les harnachements La foire de Bezons, vers 1700-1704, par Joseph Parrocel Collections du XIXème Edouard DEBAT-PONSAN 1847 – 1913 Avant le bal Les oiseaux dans le tableau du tableau ! Un détail du tableau Eros et Cupidon de Lecomte du Nouÿ, en 1873 Un oiseau en cage, détail d’un tableau de Jean-Pierre Vallet, portrait de Mme Neveu, fleuriste et marchande de fruits, vers 1830 Faïence d’Avisseau Petite fille nourrissant des poules, vers 1891, Edouard Debat-Ponsan Nu féminin de Marcel Gaumont Dans les collections antiques, c’est la chouette qui est à l’honneur, sur des vases mais on la retrouve aussi sur cette colonne aux faces ornées de personnages empruntés à la Mythologie grecque Maquette de Fontaine pour la Casa Vélasquez deMarcel Gaumont 1880 – 1962 Du côté des collections plus anciennes Sur un coffre de mariage, Florence , vers 1460, l’ancêtre de la BD, en plusieurs scènes L’histoire de Camille d’après Virgile pour les blasons tout autour du cadre Les messagers incontournables des annonciations, Giovani di Tano Fei A la chasse au faucon Enfin, pour croiser de vrais oiseaux, il suffit de tourner autour du Cèdre du Liban de 1804 du parc! et l’on ne quittera pas les lieux sans un petit bonjour à Fritz, l’éléphant du cirque Barnum abattu à Tours en 1902 alors qu’il était devenu incontrôlable lors de la parade du cirque et naturalisé. Bon, je me suis bien éloignée du thème de départ, mais j’espère que ce panorama des collections du Musée des Beaux Arts de Tours à travers l’angle oiseau » vous aura donné envie d’en découvrir plus et de pousser la porte du lieu! Le Musée des Beaux-Arts de Tours en pratique Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi de 9h00 à 12h45 et14h00 à 18h00. Gratuit le premier dimanche du mois. Au programme du printemps , à partir du 18 mai, une exposition consacrée à Balzac qui bénéficie déjà d’une salle dédiée dans le musée. Portrait de Balzac par Seguin et Maison du curé de Tours par Souillet Les bonnes adresses d’Eimelle En sortant du Musée, une petite pause gourmande au salon de thé Aux délices des Beaux-arts », où vous pourrez goûter si vous ne la connaissez pas encore, la spécialité de Tours qu’est le Nougat de Tours dont je vous parlais ici A déguster par exemple dans le Pour retrouver les liens des articles des autres participants, avec cette fois des oiseaux en plumes et en os, c’est ici .